« Ernest et Célestine », École et Cinéma 44

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Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier, 2012

« J’ai tout aimé de cette industrie d’un autre siècle – le savoir-faire de chaque personne sur un plateau de tournage. Et l’alchimie de l’ensemble- nulle part ne se vérifiait plus que sur un film l’idée que l’addition d’efforts collectifs pouvait être supérieure à la somme du travail de chacun. »                                                                                                                        Cher connard, Virginie Despentes, Grasset, 2022

Projection-conférence :                                                                                            Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier                   Cinéma Lutétia de Saint-Herblain                                                                                        Mercredi 21 septembre 2022

Documents à télécharger :  Pour aller plus loinLa rencontre d’Ernest et CélestineDe l’amorce au plan subjectifHiver-printempsLa naissance d’une artisteUn ours aux mille talentsMise en voix au tribunal. D’autres ressources ici, , et encore !

« Je ne peux alors m’empêcher de penser à Chaplin et particulièrement à The Kid. Chaplin évidemment ! Entre Ernest, Chaplin et Célestine, il faut (aller) voir comme ça ricoche de partout !  »                                                Camille Girard, Point de vue sur le site Nanouk

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 Et très bientôt un deuxième long métrage Ernest et Célestine- Le voyage en Charabie au cinéma…

affiche en Charabie

« Enfants rebelles…et enfants sages ! » CICLIC

extrait

« En réalité l’enfance est riche, essentielle, mystérieuse, profonde. J’ai un très vif souvenir de la mienne. Je savais des choses terribles. Mais il ne fallait pas le dire aux adultes. Cela leur aurait fait peur…  »                                                                                                                         In the Dumps, Maurice Sendak, Art Spiegelman, The New-Yorker, 27 septembre 1993

Journée professionnelle autour des dispositifs d’éducation à l’image, CICLIC      Atelier « Cinéma et Littérature Jeunesse »                                                                       Maison de la Culture de Bourges                                                                                   Mardi 5 juillet 2022

Documents à télécharger : Pour aller plus loin, et ici et !

À l’occasion de la 100 ème édition de son livre, le Dr Heinrich Hoffmann a écrit une postface expliquant « Comment naquit le Sruwwelpeter« . En voici un extrait.                                       « … J’improvise sur le champ une histoire comme celles qui figurent dans ce livre, je la griffonne en trois coups de crayon et, en même temps, je la raconte de la façon la plus vivante possible…./… Les images furent dessinées de la même plume et avec la même encre qui m’avaient servi à jeter les premières rimes sur le papier, tout cela spontanément et sans la moindre recherche littéraire. »  1876

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Struwwelpeter, Dr. Heinrisch Hoffmann, 1844

« Au début quand j’ai commencé à travailler sur le scénario, mes amis me demandaient s’il s’agissait d’un film pour enfants et je ne savais pas quoi répondre. Je réalisais que ce qui m’intéressait vraiment et que je cherchais à faire était un film sur l’enfance. Et quand j’en ai parlé à Maurice, il déclara qu’il n’avait jamais eu l’intention d’écrire un livre pour enfants, mais simplement d’écrire sur l’enfance honnêtement. »                                                            Spike Jonze dans Heads on and we shoot, The Making of where the Wild Things Are, New York, HarperCollins, 2009

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« La fête épouvantable », Max et les Maximonstres, Maurice Sendak, 1963, Max et les Maximonstres, Spike Jonze, 2009

« Je ne pense pas que le public soit ému lorsqu’on lui dit ce qu’il doit ressentir. Les spectateurs sont émus lorsqu’ils regardent quelque chose de sincère. Je me trompe peut-être et je sais qu’il y a beaucoup de gens qui regardent La reine des neiges encore et encore. J’ai toujours pensé que les choses qui me font pleurer ne sont pas les scènes où      le personnage principal a les larmes aux yeux parce qu’il vient d’apprendre une leçon sur lui-même ou qu’il vient de prouver sa valeur… Je m’en fiche. Je veux juste voir, dans le cas du Tigre qui est venu prendre le thé cette petite fille s’amuser parce qu’il n’y a rien de plus émouvant qu’un enfant qui s’amuse vraiment simplement et honnêtement. »                Interview de Robin Shaw, Animation Scoop, 2021

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Le tigre qui s’invita pour le thé, Judith Kerr, 1968 Le tigre qui s’invita pour le thé, Robin Shaw, 2020

Le portrait avec « La Petite École de Cinéma » – 2

dialogue1Quelle joie de pouvoir suivre un projet sur tout son déroulement ! Depuis notre première rencontre, les classes inscrites dans le dispositif La Petite Ecole de Cinéma ont fait un travail remarquable avec les cinéastes qui les ont accompagnées dans la réalisation de leur film.    Rendez-vous était donné au mois de mai au cinéma Le Studio pour valoriser sur grand écran plusieurs de ces films.

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« Les amis catastrophes », Ecole Paul Bert 2, Le Havre

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« Thimoté Polet, la passion partagée », Ecole Dauphine, Le Havre

La réaction du public lors de la projection et les discussions qui ont suivi ont montré la valeur de l’investissement des différents acteurs de ce projet ambitieux : les enfants, leurs enseignants, les cinéastes et l’équipe de Havre de Cinéma.

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5De plus, cette rencontre a été l’occasion de montrer aux classes comment deux réalisatrices se sont emparées du portrait cinématographique. Regarder des films permet aussi de se poser des questions de réalisation.                                                                                      Qu’est-ce que les réalisatrices donnent à voir des personnes filmées ? Comment nous les dépeignent-elles et avec quelles techniques ? Comment les réalisatrices sont-elles impliquées dans leur film ? Qui prend en charge le récit ? Comment la parole est-elle recueillie et restituée ?

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« Espace » de Eléonore Gilbert, 2014

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« Saigon sur Marne », Aude Ha Lepiège, 2014

Merci à Yann pour son reportage photo. Merci à Céline et à David pour leur accueil au Studio. Merci à Ginet pour sa confiance renouvelée. Merci à tous pour les échanges fructueux !

« 3,2,1, action ! » au Jeu de Paume – 2

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Festival « Fata Morgana » du 22 mars au 22 mai 2022

Le mirage est cousin de la réflexion, un obstacle dévie la pensée. Penser signifie changer de direction, être en mouvement, se heurter à l’obstacle, prendre des détours. Les pensées sont libres, qui peut les deviner ? Elles filent comme des ombres dans la nuit.                                 Katinka Bock, Fata Morgana, Jeu de Paume / Manuella éditions, 2022

La première édition du festival Fata Morgana invite les spectateurs, petits et grands, à dialoguer avec une riche sélection d’œuvres contemporaines sur la question essentielle ; « Qu’est-ce que voir ?« . Parmi elles, Bain de lumière de l’artiste Ann Veronica Janssens  permet de revenir aux origines de la photographie et de s’amuser avec sa perception.

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« Le bain de lumière », Ann Veronica Janssens, 1998

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3- Regards partagés sur une oeuvre de l’exposition

Dans l’auditorium les familles ont ensuite découvert le très beau court métrage d’Anne Huynh adapté du poème de Jacques Prévert, L’école des beaux-arts.

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2- Projection du court métrage « L’école des beaux-arts », En sortant de l’école, 2014

Place enfin à l’action, jouer au « Jeu des formes  » en famille !

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Pour prolonger l’exposition, Du côté des livres …

« Les trois brigands » Hayo Freitag, Maternelle et Cinéma 18

Avis de recherche

Le mal peut être le terrain le plus fertile pour le bien, et le bien peut apprendre de l’intelligence du mal… Les Trois brigands, je pourrais dire, est une fable sur la façon dont le bien et le mal sont vraiment très liés l’un à l’autre, et comment ensemble ils peuvent être très amusants.    Tomi Ungerer, a treasury of 8 books, Phaidon, 2021

Maison de la Culture à Bourges                                                                                            Mercredi 27 avril 2022                                                                                          Documents à télécharger : Biblio-sitographieLe mensonge de TiffanyLa courageuse fille du meunier, Wilhelm BuschLa chanson des brigands

En 1981, Tomi Ungerer discutait de ses livres avec Julien (10 ans).

 

Gene Deitch a adapté quatre albums de Tomi Ungerer pour Weston Woods. Ces quatre courts métrages sont exposés au musée Ungerer de Strasbourg.

Théâtre d’ombres, une porte vers l’imaginaire…

À la belle étoile

À la belle étoile, Rita & Crocodile, Siri Melkior, 2018

En travaillant avec la silhouette noire, j’y ai pris goût. Au départ, je l’ai faite parce que je n’avais pas d’argent. Ensuite, quand j’ai eu quelque argent, j’ai continué à en faire parce que ça me plaisait. Et je trouve que ça s’applique très bien au conte. Le théâtre d’ombre c’est une nuit magique où tout peut arriver. Il y a une pureté qui n’est pas là avec l’image ordinaire.                Michel Ocelot, artificier de l’imaginaire, Silvana Editoriale, 2021

Formation Ma Première Séance avec Cinémas93                                                                  Mercredi 6 avril 2022 à l’INSPÉ de Livry-Gargan

Documents à télécharger : Biblio-sitographieThumbelina, Lotte Reiniger, 1954À la belle étoile, mémory des pairesShaun, Les ombres chinoises

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Jeux d’ombres dans les albums et les films…

La Fourmi de Robert Desnos mise en scène par un groupe d’enseignants talentueux !

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Un petit bijou de Lotte Reiniger, Poucette, 1954

« Jeux d’images » de Norman McLaren, maternelle et Cinéma 92

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© Norman McLaren, Coll. Cinémathèque française

J’ai pu regarder à l’ONF vos travaux récents, SphèresSynchromiePas de deux et Ballet Adagio ; j’ai été émerveillé et aussi très ému ; ce que vous faites est unique au monde, unique dans l’histoire du cinéma, j’avais les larmes aux yeux en regardant vos films et je me sentais un cinéaste bien lourd en voyant vos danseurs en slow motion but in strong emotion.                François Truffaut, lettre du 18 octobre 1973, Los Angeles.

Collège Maréchal Leclerc, Puteaux                                                                                        Mercredi 16 mars et  23 mars 2022                                                                                      Documents à télécharger : Pour aller plus loinMétamorphose d’un signe graphiqueMon merle et aussi ici et

couv » Dans beaucoup de vos films, et ça remonte à Hen Hop et La Poulette grise, il y a des tas de poulets, de poules et d’oeufs. On les trouve par-ci par-là, même dans les films les plus abstraits. D’où viennent-ils ?                                                                                                  Il faudra interroger mon psychiatre ou mon subconscient car je ne sais pas d’où ça vient ni pourquoi ça a continué. Je dirais une chose. Une poule ou un oiseau quelconque est très facile à dessiner, c’est linéaire. C’est très commode pour l’animation à cause de sa simplicité : moins d’articulations qu’un être humain, beaucoup moins. Et puisque j’ai la conviction que l’émotion doit s’exprimer à travers la qualité du mouvement même, le « quoi » importe moins que le « comment ». Je pourrai peut-être faire un film qui exprimerait la même émotion avec comme motif deux êtres humains ou deux animaux, à l’instar des dessins animés. Je choisis des éléments simples, comme une poule, pour exprimer, raconter ce que j’ai à dire. Ça vous paraît … une explication plausible ? »                                                                            Entretien entre Norman McLaren et Guy Cotte, 1967, collection Cinéma de notre temps, André S. Labarthe, 1972-2001

Hen Hop-McLaren Integral Version, , provided by the National Film Board of Canada

« Le tigre qui s’invita pour le thé » à Mitry-Mory

rugissement

  C’était juste une histoire pour s’endormir que j’ai inventée pour ma fille Tacy quand elle avait deux ans. J’ai pensé que ce serait bien si quelqu’un venait nous voir – nous étions allés au zoo et cela semblait une bonne idée que ce soit un tigre. J’inventais toutes sortes d’autres contes, mais c’était celui-là qu’elle aimait. Elle avait l’habitude de dire : ‘Parlez au tigre !’ Je l’avais raconté si souvent que je le connaissais par cœur quand je l’ai transformé en livre d’images cinq ans plus tard en 1968.  Judith Kerr                                                                      C’est un livre parfait, car c’est un livre mystérieux. Francesca Simon, 2019                          Je veux juste voir, dans le cas du Tigre qui est venu prendre le thé, cette petite fille s’amuser parce qu’il n’y a rien de plus émouvant qu’un enfant qui s’amuse vraiment simplement et honnêtement. Robin Shaw, animation Scoop, 2021

Les enfants de Mitry-Mory ont découvert en avant première le très beau programme Le tigre qui s’invita pour prendre le thé dans le cinéma de la ville.

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La directrice du cinéma, Peggy Vallet, accueille les enfants des centres de loisirs

L’après-midi c’est à l’accueil de loisirs maternel Elsa Triolet que les enfants ont découvert comment animer des images fixes.

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De l’album au film, quelles sont les différences entre les deux supports ?

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Comprendre la décomposition du mouvement

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Animer les personnages d’Alice et du tigre « image par image »

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Préparer le générique, chaque enfant donne à manger au tigre.

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La séquence animée est terminée !

Pour continuer, chanter et danser avec Robbie Williams !