En attendant la réouverture des salles de cinéma partenaires du dispositif Mon premier cinéma, l’association Enfance au cinéma a organisé dans les classes de maternelle des ateliers autour de courts métrages disponibles sur la plateforme pédagogique de l’Agence du court métrage, le Kinétoscope.
J’ai eu le plaisir de présenter à quatre classes le très beau court métrage de la réalisatrice russe Natalia Chernysheva, Flocon de neige.
Aperçu en images de ces rencontres entre les enfants et les images animées.
Préparation du matériel
Lecture de l’affiche et projection du film
Raconter l’histoire à l’aide d’images séquentielles
Réveiller son corps pour jouer avec les sons
Atelier bruitage ; les pas dans la neige
Bruiter la bande son qui a disparu
Un grand merci aux classes de Sybille, Céline, Sophie et Anne et une grosse pensée pour leur cinéma de quartier, l’Entrepôt, le Chaplin Denfert et le Luminor.
“Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager.” Walt Disney, Hors-série Disney Vintage (1925-1966) La Septième Obsession
Projection-Conférence : Studio des Ursulines, Paris Vendredi 6 novembre 2020 Rencontre annulée, remplacée par une formation à distance le mardi 8 décembre à 16h30
Lors de la formation, des enseignantes ont évoqué les albums d’Anaïs Vaugelade sur sa jeune héroïne Zuza ainsi que ceux de Jean Leroy et Audrey Poussier sur leur héros Castor-Têtu. Un grand merci à elles !
Une petite fille imite les gestes de « Rita & le crocodile, À la belle étoile« .
» L’homme, depuis les origines, a utilisé le feu et les ombres pour le jeu, les rituels et le spectacle… » et la fascination que les ombres exercent sur les hommes continue d’être forte auprès des jeunes enfants du XXI ème siècle. Preuve à l’appui avec deux classes de petite et moyenne section de maternelle qui ont exploré différents jeux avec l’ombre et la lumière, entre expérimentation et imagination.
Bouger avec son ombre et celle des copains en dansant sur la musique de Pawo de Antje Heyn. Vous pouvez en écouter un petit extrait ci-dessous !
Allumer et éteindre une lampe de poche, ça c’est de la motricité fine !
Découvrir les ombres produites par différents objets de la cuisine. « Des p’tits trous des p’tits troustoujours des p’tits trous ».
Fabriquer un jeu de mémory en associant des objets de la classe avec leur ombre.
Créer des monstres à quatre bras. Manipuler des marionnettes …
… et créer des mini-scénarios à deux !
Regarder des extraits de films et lire des photogrammes.
Ces différentes activités prennent tout leur sens grâce aux enseignantes qui les reprennent et les enrichissent dans le quotidien de la classe.
Fin septembre, je recevais une proposition insolite du Théâtre-Cinéma Georges Simenon de Rosny-sous-bois, imaginer un atelier en lien avec le spectacle Jours d’école del’artiste Prieur de la Marne. Je ne connaissais pas l’univers de l’artiste mais un petit tour sur internet avec le visionnement de quelques extraits de ses précédents spectacles et l’interview ci-dessous m’a donné envie de dire « oui ».
Le mystère qui entoure le contenu de son spectacle Jours d’école me donnait une grande liberté pour construire un atelier avec les enfants de deux classes de CP de l’école Jean Mermoz. J’ai eu envie de leur proposer de réaliser une vidéo dont le sujet serait l’artiste lui-même et de commencer à découvrir l’art du mixage par la pratique…le tout en une matinée seulement.
Prendre deux images qui existent déjà et en inventer une troisième par le découpage-collage. Les enfants se sont amusés à créer un troisième Prieur de la Marne complètement imaginaire celui-ci.Dans l’affiche se cachait un personnage intrigant tout de noir vêtu, maîtresse pour les uns, maître nageur pour les autres… Un zoom dans l’image numérique a permis de dévoiler un homme tout de noir vêtu portant sur son épaule une carabine. Toute ressemblance avec une personne réelle serait-elle fortuite ?
Après l’image, nous nous sommes intéressés aux sons présents dans les films : aux voix, aux ambiances et à la musique… Nous nous sommes amusés avec des jeux vocaux avant d’enregistrer le titre du spectacle et un appel angoissé à PRIEUR !
Enfin, Prieur de la Marne nous a envoyé une petite vidéo que nous avons découpée et transformée… L’arroseur arrosé ! L’enregistrement de la sonnerie de l’école, quelques ambiances de récréations récupérées sur internet et une musique libre de droit ont complété notre batterie de sons.
La vidéo est en ligne !
Merci aux élèves, aux deux enseignantes, à Clara et au Théâtre-Cinéma Georges Simenon pour cette collaboration enjouée. ET … il va sans dire que nous sommes tous impatients de découvrir le spectacle de Prieur de la Marne et de savoir enfin quel est ce mystérieux homme en noir…
Les ateliers sur la lumière au cinéma célèbrent les liens entre la salle de cinéma et la salle de classe. Le 31ème festival du court métrage d’humour de Meudon organisé par Meudon 7e art a permis de renforcer ces liens pour six classes de maternelle des écoles La Fontaine et Desvergnes.
ATELIER n° 1 : La salle de cinéma, un lieu unique
Dans un premier temps, nous avons reparlé très concrètement de la sortie au cinéma effectué avant les vacances de la Toussaint. L’aide de photographies a été précieuse pour raviver les mémoires : se rappeler ce qu’est un festival, décrire la salle de cinéma et le déroulement de la séance, partager ses impressions sur les différents courts métrages du programme » Drôles de créatures « .
Ensuite les enfants ont allumé leur lampe de poche pour concurrencer la lumière du projecteur. Très utile pour comprendre pourquoi nous sommes plongés dans le noir lorsque la projection commence au cinéma alors que les lumières restent allumées quand nous regardons un film sur l’écran de la télévision ou sur celui de l’ordinateur.
Avant de passer à la pratique, petite incursion dans l’histoire du cinéma pour découvrir un des premiers courts métrages d’humour, L’arroseur arrosé des frères Lumière. Beaucoup de succès auprès des enfants du XXI ème siècle ! Ecoutez un petit garçon de grande section raconter l’histoire quelques jours après avoir vu le film.
Chaque enfant a ensuite dessiné sa salle de cinéma pour l’explorer avec une lampe magique.
ATELIER n° 2 : L’art de la projection
Commençons par différencier une image imprimée d’une image projetée.
Ensuite, rien de mieux que des lanternes magiques avec leurs plaques pour comprendre que l’image projetée est obtenue grâce au passage de la lumière à travers un support translucide. Au delà de la « compréhension », émerveillement assuré !
Enfin chaque enfant a fait un dessin sur une plaque en rhodoïd pour qu’il soit projeté en grand sur l’écran ! Des petits observateurs ont remarqué que je mettais leur dessin à l’envers dans le support…
Un grand merci aux enseignantes pour leur confiance et leur complicité.
Des fiches réalisées par des enfants de GS des classes d’Elodie et de Laurence
« Le voyage est comme une espèce de porte par où l’on sort de la réalité connue pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve. »Au soleil, Guy de Maupassant, 1884
Après le programme originalVert la nature ! imaginé pour les 20 ans du festival « Image par Image, les élèves des classes inscrites dans le dispositif Ecole et cinéma-maternelle vont découvrir deux autres programmes de courts métrages qui ont de nombreux points communs : Le Grand Dehors et Voyages de rêve.
La formation prévue pour les enseignants le 9 décembre est annulée. Les enseignants auront accès à des vidéos en lien avec les deux programmes par l’intermédiaire de l’association EcransVO.
« La lumière est à l’origine du cinéma. C’est elle qui projette et transporte les images, le long d’un rail lumineux, de la boîte noire du projecteur ou de la lanterne, jusqu’à l’écran. La lumière nous éclaire et nous réchauffe. Elle crée aussi le mouvement et le mystère, et fascine les enfants en projetant des ombres mouvantes ou en guidant les jeunes aventuriers dans le noir par la grâce d’une lampe de poche… » Brochure « Ma première séance » 2020-2021
« Le cinéma c’est l’écriture moderne dont l’encre est la lumière. » Jean Cocteau
Projection-conférence Cinéma Le Méliès à Montreuil Mercredi 14 octobre 2020
« Si cela n’avait tenu qu’à moi, je n’aurais pas choisi ce sujet. C’était terrifiant de reprendre une œuvre aussi connue et aussi appréciée. J’aurais préféré écrire quelque chose d’entièrement nouveau. Mais dans le même temps, je voulais vraiment le faire. Enfant, j’adorais cette œuvre. Au moment où j’ai été approchée, je ne savais pas qu’elle avait été adaptée par Disney et par d’autres cinéastes, et j’ai été encore plus terrifiée quand je me suis rendu compte que cela avait été fait autant de fois ! Je me suis demandée ce que je pouvais apporter de plus ou de différent. Je ne voulais surtout pas répéter les choses. Alors j’ai regardé toutes les versions que j’ai pu trouver pour m’assurer de ne surtout pas les copier. Par chance, cela m’a permis de me rendre compte que ce que j’imaginais était totalement différent. » Interview de Suzie Templeton
« Oui je peux être agacé parfois par l’image édulcorée qu’on réserve au jeune public dans un certain nombre d’œuvres dites « pour enfants ». L’univers enfantin n’est pas tout rose, il est fait de grands bonheurs, mais aussi de grandes peines, de grosses colères, de grands drames. Enfant on vit les choses pleinement. Quand on joue on est totalement pris par le jeu, sans penser qu’on est en train de jouer. Les adultes ont tendance à oublier ce qu’était l’enfance, ce n’est pas Disneyland. » Interview de Pierre-Luc Granjon
Projection-conférence : Pierre et le loup, Suzie Templeton, 2009 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 3 octobre 2020 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 10 octobre 2020 Co-animation avec Marc Laugenie (Conseiller pédagogique en musique)
En 1957, pour l’un de ses programmes télévisés, Walt Disney a raconté la visite de Prokofiev à Hollywood en 1938. Le pianiste Ingolf Dahl joue le rôle de Prokofiev.
Présentation du « Loup blanc » par Pierre-Luc Granjon.