Regards croisés sur le Brésil…

Barreirinhas , 25 juillet 2015

Barreirinhas , 25 juillet 2015

Un voyage longtemps rêvé qui s’est réalisé cet été… Quelques images de nos principales étapes…

Accueillis par la famille Monteiro, notre première escale nous permet de découvrir le fonctionnement d’une fazenda dédiée à la culture du café. Patricia, jeune photographe documentaire s’intéresse à la ferme familiale, un reportage instructif sur la cueillette est à voir sur son blog. Premier regard croisé entre nos photos de vacances et le travail de photographes sur les lieux visités…

Guaxupé, fruit du café à différents stades de maturation... 12 juillet 2015

Guaxupé, fruits du café à différents stades de maturation… 12 juillet 2015

Tests de dégustation réalisé à la coopérative de Cooxupé

Tests de dégustation réalisés à la coopérative de Cooxupé, 15 juillet 2015

Après le calme de la campagne du Minas Gerais, le choc ressenti à Sao Paulo en est que plus intense… Tout semble démesuré ! Le silence des musées s’oppose à la frénésie autour du marché municipal, les petits vendeurs à la sauvette côtoient les galeries marchandes modernes… Le titre du livre de Roger Bastide Brésil, terre de contrastes est toujours d’actualité ! Les embouteillages monstres nous donnent le temps d’admirer graffitis et pixaçao qui envahissent la moindre surface disponible.


Ayant découvert le travail du photographe d’origine allemande, Hans Gunter Flieg, à l’exposition de la fondation Galouste Gudbenkian de Paris, je suis ravie de visiter l’espace qui lui est consacré au musée d’art contemporain (MAC USP) et d’admirer notamment les photographies dédiées à l’expansion de Sao Paulo dans les années 50.

Ville de Sao Paulo vue de l'immeuble Altimo Arantes, Hans Gunter Flieg, 1950

Ville de Sao Paulo vue de l’immeuble Altimo Arantes, Hans Gunter Flieg, 1950

Vue de la pinacothèque de Sao Paulo, 17 juillet 2015

Vue de la pinacothèque de Sao Paulo, 17 juillet 2015

Après un premier vol intérieur, Salvador est notre premier contact avec le vaste littoral brésilien. Lors d’une marche sur le front de mer nous dégustons les délicieux beignets afro-brésiliens au nom exotique, l’acaraje. Le travail du photographe français, Pierre Verger, qui a vécu à Salvador et qui s’est passionné sur les liens entre le continent Africain et le Brésil, nous aide à appréhender cette culture typique de la région de Bahia. Au delà des influences culinaires, les photographies de Pierre Verger soulignent l’importance des pratiques spirituelles et religieuses importées par les esclaves du golfe de Guinée. Première porte d’entrée pour tenter de comprendre cet immense pays complexe et paradoxal dont l’histoire est en partie liée à la traite et à l’esclavage. Une conférence de l’historienne, Charlotte de Castelnau-L’Estoile est à ce titre très éclairante.

Fabrication d'acaraje dans Bahia de tous les poètes de  Pierre Verger, 1955

Fabrication d’acaraje dans « Bahia de tous les poètes » de Pierre Verger, 1955

Syncrétisme religieux, les bracelets de l'église de Bonfim, Salvador, 21 juillet 2015

Syncrétisme religieux, les bracelets de l’église de Bonfim, Salvador, 21 juillet 2015

Une très belle exposition vue au musée afro brésilien de Sao Paulo nous a donné un aperçu de notre étape dans le Nordeste. Elle présente des photos de plateau réalisées par le photographe brésilien Chico Albuquerque lors du tournage du film inachevé d’Orson Welles, Four men on a raft. Les paysages et les hommes du Ceara sont magnifiés dans des cadrages audacieux et par une lumière qui donne toute sa puissance au noir et blanc.

Photo de tournage "It's all true" de Chico Albuquerque, 1942

Photo de tournage « It’s all true » de Chico Albuquerque, 1942


Le musée de l’image et du son de Sao Paulo présente quant à lui une sélection de la série, Vivendo do mar,du photographe autodidacte Durvile Cavalcanti. Ses images maritimes semblent intemporelles.

Durvile Cavalcanti, Vivendo do mar, MIS Sao Paulo, 2015

Durvile Cavalcanti, Vivendo do mar, MIS Sao Paulo, 2015

pêche

Barreirinhas, 25 juillet 2015

Jangada dans la région de Ceara, 28 juillet 2015

Jangada dans la région de Ceara, 28 juillet 2015

Nous ne sommes pas les premiers français à tomber sous le charme de la baie de Rio de Janeiro. Le nouveau Musée d’Art de Rio (MAR) consacre une exposition sur les images de la ville réalisées par des photographes français, Rio, une passion française… Je sillonne la ville mais je range ma tablette !

Augusto Malte, Rio, non daté, musée Nicéphore Niépce

Augusto Malte, Rio, non daté, musée Nicéphore Niépce

Rio, Raymond Depardon, 2004

Rio, Raymond Depardon, 2004

Si ce voyage au Brésil est et restera exceptionnel, mon désir de mieux connaître ce pays est décuplé. En parallèle à la découverte des images, je me lance dans la lecture de romans brésiliens. Les Editions Métailié m’offrent un choix passionnant, des auteurs classiques (J.-M. Machado de Assis…) aux auteurs contemporains ( Luiz Ruffato …).

Je ne peux pas terminer cet article sans citer le livre de Patrice Montagu-Williams, Brésil Dans les pas du géant qui m’a accompagné tout au long de ce voyage. Ce n’est pas un guide mais un compagnon de voyage précieux. Il est tout petit mais on peut le lire avant, pendant et après le séjour…

Claude Bataille, passeur d’images et collectionneur

La guerre des boutons d' Yves Robert, 1962 "Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu'eux."

La guerre des boutons d’ Yves Robert, 1962
« Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu’eux. »

Tout commence par la découverte dans une brocante d’Amsterdam d’un lot d’anciennes plaques de lanternes magiques. Toute heureuse de cette nouvelle acquisition, je n’ai plus qu’une envie, les voir à nouveau projetées sur un mur. Un ami bien inspiré me met en relation avec Claude Bataille. Outre sa générosité à aider une néophyte handicapée de ses dix doigts, Claude est un homme au contact chaleureux … et il cause ! De coups de fil en coups de fil, cet homme passionné et passionnant raconte le fil d’une vie où l’amour des images et le désir de transmettre sont essentiels… En voici quelques extraits !

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis en partie un autodidacte … Je dis souvent que j’ai été une «Madame Claude» de l’image, j’aime mettre les gens en relation, organiser, fédérer… J’aime le travail bien fait, engendrer du plaisir…

Qu’est-ce qui a été le plus formateur pour vous dans votre enfance ?

Mon maître de CM2, Monsieur Pierre, à l’école primaire d’Orsay. Il était généreux et exigeant. Mon premier souvenir sont les parties de foot avec lui, on jouait tous pieds nus parce qu’on n’avait pas de fric pour acheter des chaussures. Le deuxième souvenir important, est qu’il nous lisait à la fin de chaque semaine un épisode de « La Guerre des boutons » de Louis Pergaud. Mon oncle, qui distribuait « L’humanité dimanche » sur le marché d’Orsay, m’a offert le livre pour mes dix ans. Je le relis presque tous les ans. Il est pour moi un ouvrage de référence pour la vie réelle et mon engagement dans l’Education Populaire lui doit beaucoup.

Une image qui vous accompagne…

Un grand film en noir et blanc avec un pasteur joué par Robert Mitchum, « La nuit du chasseur ». C’est mon film fétiche, il ne se raconte pas, il se voit ! Lorsque j’ai été responsable d’une salle d’Art et Essais, je me suis fait engueuler lorsque j’ai voulu le programmer pour les enfants. A une époque, il était interdit au moins de 16 ans.

La nuit du chasseur de Charles Laughton, 1956

La nuit du chasseur de Charles Laughton, 1956

Quelle a été votre première rencontre avec le cinéma ?

En tant que spectateur, je crois que mon premier film était « Néron ». Je me souviens aussi d’avoir vu avec ma mère « Les diables de Guadalcanal » avec John Wayne, c’était au cinéma de Palaiseau, « Le Coucou ». J’étais effaré par ces mecs qui crânent dans le cockpit de leur Curtiss P 40.

Les diables du Guadalcanal de Nocholas Ray, 1951

Les diables du Guadalcanal de Nocholas Ray, 1951

Je ne suis pas un grand cinéphile. Je suis plutôt un technicien du cinéma. J’étais responsable au début des années 60, d’un club d’aéromodélisme dans la MJC intercommunale d’Orsay. On y a créé un ciné-club, comme je n’étais pas maladroit de mes  doigts et que je pouvais emprunter la 2 chevaux camionnette de mon père épicier, je suis devenu le projectionniste attitré. J’avais un projecteur 16 mm, un Debrie MB 216 que je transportais dans deux grosses valises en bois. J’assurais une séance de ciné-club dans chacune des communes de la vallée. Juste avant de partir à l’armée j’ai vu « Les tontons flingueurs » et lors de mon service militaire que j’ai effectué au Sahara, j’ai très vite remplacé le projectionniste ! Je voyais un film par jour, du « nanard » aux films d’Alexandre Nevski !

Quelle est votre formation initiale ?

Juste après le BEPC, mes parents m’ont inscrit au lycée technique Maximilien Perret à Vincennes. J’ai un brevet technique dans le chauffage central, aujourd’hui, nommé « génie thermique »…

Vous abandonnez très vite votre travail de chauffagiste…

Oui, au grand désespoir de ma mère ! Au retour de mon service militaire, une nouvelle MJC est créée à Bures-sur-Yvette. Je postule sur le poste de secrétaire que j’obtiens, je continue aussi à être projectionniste… J’avais un copain à la MJC de Palaiseau, il était responsable de la section voyage-découverte. Avec deux autres copains, nous avons traversé le Sahara en 2 chevaux.

La bande des quatre ! Claude est le plus grand ...

La bande des quatre ! Claude est le plus grand …

Avant de partir, j’ai acheté la caméra 16 mm de Jean-Claude Drouot (alias Thierry la Fronde). J’ai tourné un film d’une heure sur notre aventure. A notre retour, nous avons projeté notre film muet dans le grand amphi de maths de la fac d’Orsay, nous étions soutenus par la presse locale ! Nous en étions les bonimenteurs…

… puis vous quittez aussi la région parisienne !

En 1976, je deviens directeur de la MJC des Teppes à Annecy. J’ai à disposition un magnifique bâtiment conçu par les architectes Jacques Lévy et Maurice Novarina. Nous créons une salle de cinéma commerciale. Il faut dire qu’à cette époque les structures sociales et culturelles n’avaient le droit de projeter que du 16 mm (format substandard), nous nous sommes battus pour avoir accès au 35 mm (format standard). La salle fut baptisée au non de Jean Dasté, en sa présence et en référence au film « Zéro de conduite » de Jean Vigo. Nous faisions énormément d’entrées en pratiquant un prix très bas, nous étions aussi dans les premiers à avoir installé des fauteuils pour handicapés. J’attachais beaucoup d’importance à accueillir les enfants. Je ne me contentais pas de faire la programmation, j’étais aussi le monsieur qui accueille, qui donne un vrai billet à chaque enfant, qui est dans la cabine de projection…

Photogramme du film "Images en herbe"

Photogramme du film « Images en herbe »

J’ai développé un partenariat avec le lycée Gabriel Fauré, les lycéens ont réalisé un court métrage « Images en Herbe » sur l’accueil des enfants dans une salle de cinéma. J’ai aussi rejoint Ginette Dislaire, fondatrice de l’association « Les enfants de cinéma » qui fête ses 20 ans cette année…

Annecy, c’est aussi le festival international du film d’animation…

J’ai été administrateur du festival d’Annecy sous la direction de Jean-Luc Xiberras. C’était encore très artisanal, on ne dormait pas beaucoup pendant le festival ! J’allais chercher des hongrois, des tchèques, des russes à l’aéroport de Genève … J’ai organisé dans la salle de la MJC des rétrospectives et des rencontres qui m’ont marqué, Bruno Bozzetto, Karel Zeman, le studio La Fabrique de Jean-François Laguionie, Jan Swankmajer… C’est important de mettre face aux spectateurs les gens qui font le cinéma. Certains réalisateurs sont devenus des copains comme René Laloux. Je l’ai rencontré lors de sa rétrospective en 1989. Jean-Luc Xiberras avait réussi à rapatrier de Prague des originaux de tournage de « La Planète sauvage », nous lui avons offert un carton avec des dessins de Roland Topor, des petits bouts de papier découpé… Un peu plus tard, je lui ai trouvé une copie 35 mm de son court métrage « Les temps morts ». Ça crée des liens.

retrospective-bruno-bozzetto-annecy-juin-1985-de-colette-adam-1028650655_MLD’autres rencontres marquantes ?

J’ai rencontré le réalisateur Jean Odoutan lorsqu’il est venu présenter son premier long métrage, Barbecue Pejo dans le cadre du circuit de cinéma itinérant des Pays de Savoie (Cinébus). Lorsqu’il a créé  le festival Quintessence en 2003, il m’a invité à participer à cette aventure. Il m’a nommé expert du praxinoscope et j’ai animé pendant trois ans des ateliers sur le pré-cinéma. J’ai participé aussi au circuit de projection itinérante en plein air. Jean Odoutan avait pu obtenir des camions dont un côté était peint en blanc pour servir d’écran. Il a aussi créé une école de cinéma au nord de Cotonou.

affiche 2003

En 2008, le musée-château d’Annecy a organisé une grand exposition sur Emile Colh. A cette occasion, Maurice Corbet qui est attaché de conservation au musée m’a présenté Marc Faye qui est l’arrière-petit-fils de l’illustrateur O’ Galop, le créateur du Bibendum Michelin. Je venais de dénicher des plaques de lanterne dessinées par O’Galop. Il est venu les voir chez moi, il devait passer l’après-midi, il est resté trois jours… Marc a monté une société de production, Novanima, il a réalisé entre autre un documentaire animé sur Benjamin Rabier et sur Henri Gustave Jossot.

Image de G.H Jossot parue dans l’Assiette au beurre , N° 296, 1906 avec la légende : Et C’te soupe ? Fiche moi la paix, je lis Karl Marx.

Image de G.H Jossot parue dans l’Assiette au beurre , N° 296, 1906 avec la légende :
Et C’te soupe ?
Fiche moi la paix, je lis Karl Marx.

Comment avez-vous créé Praximage ?

Mon travail salarié était de plus en plus difficile. Mes employeurs de la fédération des MJC ont estimé que j’étais un mauvais gestionnaire, j’ai été muté. Depuis l’école primaire, j’ai des problèmes avec les maths, ça m’a poursuivi toute ma vie… Je suis devenu ensuite responsable d’une Maison de quartier dans la banlieue de Grenoble, à Saint-Martin-d’Hères. J’ai continué à développer le cinéma en direction des jeunes…mais au bout de quelques temps je suis licencié. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me mettre à mon compte grâce à l’indemnité qui m’est allouée. Je suis très bricoleur. J’ai fabriqué une quarantaine de malles pédagogiques sur les lanternes magiques, les jouets optiques, le théâtre d’ombre… J’ai animé des ateliers, réalisé des expositions, participé à des conférences, restauré des appareils … C’est maintenant ma fille Sophie qui a pris le relais.

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Claude derrière un praxinoscope de sa fabrication, complexe cinéma à Roubaix

Et comment avez-vous commencé votre collection d’objets anciens sur le cinéma ?

J’ai monté ma collection par nécessité professionnelle quand j’ai créé Praximage. Avant, je n’avais qu’un ou deux appareils emblématiques. Lorsque j’ai préparé une grande exposition à Montbéliard, je me suis fait prêter de nombreux objets. Ensuite, j’ai commencé à explorer les vide-greniers, on attrape très vite la collectionnite aigüe. Pour moi, un appareil ne doit pas être inerte, il doit fonctionner. J’essaie de ne pas le dénaturer mais je n’hésite pas à le «moderniser» pour qu’il marche. J’essaie de ne pas accumuler, je n’hésite pas à vendre un objet pour en acheter un autre qui me paraît plus intéressant. J’essaie aussi de mettre mes compétences techniques au service des autres. J’ai rénové un projecteur 35 mm qui appartenait à Ladislas Starewitch, le Pathé-baby d’O’ Galop…

Et maintenant, quelles sont vos activités ?

Je suis retraité, j’aime être dans mon jardin, faire la sieste, bricoler des mobiles… L’image qui me touche le plus, c’est la belle image projetée par une lanterne magique pour le graphisme, la naïveté du propos, les couleurs autres que «Pantone». Je partage maintenant cette passion avec mes voisins en organisant des projections en plein air dans mon quartier…

« A la conquête de l’Ouest ! »

La Prisonnière du désert de John Ford, 1956

La Prisonnière du désert de John Ford, 1956

« Fondamentalement, il (John Ford) sait que la première dramaturgie du cinéma c’est mettre des êtres humains dans un décor, donc, par exemple, dans certains paysages, car le rapport d’un être humain dans un paysage est immédiatement dramatique. »                                                                       Entretien avec Jean Douchet, Quintessence du Western

« Je n’aime pas tourner en studio. J’aime aller en extérieurs essentiellement pour deux raisons. Premièrement, lorsque vous voyez le paysage, il peut vous venir une foule d’idées auxquelles vous n’auriez jamais songé sur un plateau. Le lit d’un fleuve, une montagne, un arbre, un rocher, ou quelque chose qui se trouve sur votre route peuvent doubler la vérité d’une scène… Deuxièmement, les acteurs atteignent à bien plus de vérité en extérieurs. Dans un studio, tout est calme, tout est construit en prévision de la scène, les lumières sont allumées et on joue sa scène… Mais si l’acteur doit la jouer au sommet d’une montagne, au bord d’un fleuve, ou dans une forêt, il y a le vent, la poussière, la neige, le craquement des branches qui l’interrompent, qui l’obligent à se donner plus : il devient plus vivant. »                                                                                                                                                                    Anthony Mann dans les Cahiers du cinéma, n°69, mars 1957

Les élèves de CE2-CM2, inscrits dans le dispositif Ecole et cinéma à Paris, terminent une année riche en découvertes par le western âpre et sauvage de John Ford, La Prisonnière du désert. Pour accompagner la découverte du film en salle, l’atelier A la conquête de l’Ouest ! met en avant le rôle du paysage dans le film, en proposant une lecture partagée de photogrammes et d’extraits. Chaque élève est invité ensuite à imaginer un évènement qui pourrait se passer à Monument Valley et à le mettre en scène dans un storyboard. Dinosaures et extraterrestres disputent le lieu aux cowboys et aux indiens. Les rochers se désagrègent, le désert se transforme en un grand lac… Décor rêvé pour une séance de bronzage, un pique-nique ou la dégustation d’une glace qui ne fond pas au soleil… Lieu de prédilection pour des courses poursuites, des affrontements et des bagarres multiples… L’imagination des élèves est sans limite !

La classe de CM1 de Sylvie Ginet

La classe de CM1 de Sylvie Ginet

La classe de CM1 de Françoise Prax

La classe de CM1 de Françoise Prax

Classe de CE2 de Sophie Bonjour

Classe de CE2 de Sophie Bonjour

La classe de CM1/CM2 de Caroline Ritz

La classe de CM1/CM2 de Caroline Ritz

Documents utilisés lors de l’atelier : échelle des plansPlan 1 et storyboard.

Les premiers films sur les cowboys et les indiens ont été tournés sur la côte Est, dans le studio de Thomas Edison, la Black Maria.

La Black Maria, premier studio de cinéma construit en 1893

La Black Maria, premier studio de cinéma construit en 1893

Sioux Ghost Dance de William Heise, 1894


Cripple Creek Bar Room Scene de James H White, 1899

Atelier « cinéma d’animation » Maison Populaire de Montreuil

titreLa trilogie des contes animés s’achève avec l’adaptation d’un conte norvégien, le garçon qui devint faucon, fourmi et lion. Nous l’avons renommé Le garçon et les trolls et pris quelques libertés que vous allez découvrir ! Voici en images les derniers étapes …

dernières scènes à animer...

dernières scènes à animer…

Toutes les compétences sont requises, y compris faire des confettis !

Toutes les compétences sont requises, y compris faire des confettis !

Dernières mises au point...

Dernières mises au point…

Enregistrement des voix et des bruitages...

Enregistrement des voix et des bruitages…

Création avec le Strobotop !

Création avec le Strobotop !


Musique : http://www.musicscreen.be/ Abyss et Electronika sous licence creative commons

Pop corn et projection !

Pop corn et projection ! La dernière séance !

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Pop corn et projection ! La dernière séance !

Trois classes de maternelle au Jeu de Paume

Amélieflou

L’image est au coeur du projet d’école de la maternelle de la Tombe Issoire. Trois classes se sont investies dans un partenariat avec le Jeu de Paume pour enrichir le travail effectué en classe autour de la photographie. Les enfants ont découvert les spécificités d’un centre d’art lors des expositions consacrées à Garry Winogrand et Florence Henri.

La classe de PS/MS de Catherine Torrejon

La classe de MS de Catherine Thomasson

La classe de PS d'Amélie Tran

La classe de PS/MS d’Amélie Tran

La classe de MS/GS de Carole Torrejon

La classe de MS/GS de Carole Torrejon

Lire des images, découvrir des oeuvres puis se lancer dans une pratique artistique ! Tout au long de l’année scolaire, chaque classe a mené un travail spécifique, valorisé lors d’une exposition commune dans les locaux de l’école.

Les enfants de PS/MS d'Amélie Tran apprennent à cadrer...

Les enfants de PS/MS d’Amélie Tran apprennent à cadrer…

Les enfants de PS d'Amélie Tran dessinent avec la lumière et un papier photosolaire

Les enfants de PS/MS d’Amélie Tran dessinent avec la lumière et un papier photosolaire

Chaque enfant de la classe de GS de Carole Torrejon réalise son autoportrait.

Chaque enfant de la classe de GS de Carole Torrejon réalise son autoportrait.

La photographie révèle et cache à la fois...

La photographie révèle et cache à la fois… Classe de GS de Carole Torrejon

La classe de PS/MS de Catherine Thomasson  décryptent  le tableau de Bruegel

Les enfants de la classe de MS de Catherine Thomasson décryptent le tableau de Bruegel

Les enfants de la classe de PS/MS de Catherine Torrejon deviennent acteurs pour réaliser un mémory des jeux de la cour.

Les enfants de la classe de MS de Catherine Thomasson deviennent acteurs pour réaliser un memory des jeux de la cour.

« Chapeau monsieur Méliès ! »

Atelier trucages au Sélect, 10/06/15

Atelier trucages au Sélect d’Antony, 10/06/15

Après la projection du programme Les pionniers du cinéma, douze enfants ont participé à un atelier pour découvrir le truc de substitution par arrêt de caméra. Le magicien-cinéaste, Georges Méliès, a rendu célèbre cet effet spécial en l’utilisant dans de nombreux courts métrages pour faire apparaître, disparaître ou métamorphoser personnages et accessoires.

Escamotage d'une dame chez Robert Houdin, 1895

Escamotage d’une dame chez Robert Houdin, 1895

Méliès, un artiste à découvrir et à redécouvrir !

Méliès, un artiste à découvrir et à redécouvrir !

A notre tour, nous avons réalisé quatre séquences pour incarner ce truc !

Milla est à la prise de vue.

Milla est à la prise de vue.

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Chapeau, monsieur Méliès !

Voici notre film terminé ! Aux enfants complices de l’atelier de découvrir les quelques changements apportés !

Musique : http://www.musicscreen.be/  Impro, Anne Allez ! sous licence creative commons

Enfances au cinéma : Le Gruffalo – de l’album au film

titreLe programme Le Gruffalo conçu par Les Films du préau est à l’affiche de Mon premier Cinéma. Il remporte un beau succès auprès des classes maternelles inscrites dans ce dispositif. Les enfants jouent à se faire peur en compagnie de la petite souris et de Gruffalo par la lecture d’un album et par la projection d’un film. Cette double expérience permet une première découverte des enjeux de l’adaptation qui se traduit pour les enfants en une recherche stimulante des ressemblances et des différences entre ces deux médias.

La classe de GS de Sophie Charlemagne

La classe de GS de Sophie Charlemagne compare la couverture du livre et l’affiche du film.

La classe de MS de Lucie Razoux découvre l'échelle des plans ...

La classe de MS de Lucie Razoux découvre l’échelle des plans …

Photographie réalisée par une petite fille de la classe de la classe de MS d'Anne Meynier

Photographie réalisée par une petite fille de la classe de MS d’Anne Meynier ou la vue en plongée

Les élèves de MS de Claude Doucet fabriquent un feuilletoscope

Les élèves de MS de Claude Doucet fabriquent un feuilletoscope

Les élèves de GS de Sophie Leduc animent leur feuilletoscope.

Les élèves de GS de Sophie Leduc animent leur feuilletoscope.

La maternelle Halphen fait son cinéma, saison 2

Atelier animation, les mots doux, 3 juin 2015

Atelier animation, les mots doux, 3 juin 2015

Quand on aime, on ne se lasse pas ! Le cinéma devient une vraie passion pour les petits et les grands de la maternelle Halphen. Chaque classe a réalisé son film. Grand moment d’émotion quand les petits ont animé leur doudou. Quant aux moyens et aux grands, ils ont mis des comptines, des albums ou des chansons en image, à découvrir !

Making-of des ateliers :  

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Et voici les films …