Roman-Photo au Mucem

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Visuel de l’exposition du Mucem (13 décembre 2017 – 23 avril 2018)

Le Mucem consacre une exposition passionnante à cette nouvelle forme de récit en images née en Italie au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Petite mise en bouche avec le documentaire d’Antonioni, L’Amorosa MenzognaLe réalisateur italien dévoile dans son court métrage les coulisses de fabrication des romans photos ainsi que l’engouement populaire pour ces récits et leurs vedettes.

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Photogramme de L’Amorosa Menzogna (Le mensonge Amoureux) de Michel Angelo Antonioni, 1949

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Photogramme de L’Amorosa Menzogna (Le mensonge Amoureux) de Michel Angelo Antonioni, 1949

Le photogramme ci-dessus illustre bien le jeu des acteurs qui travaillent en tableaux fixes en suivant les indications du photographe. L’image doit être très lisible, les gestes et les expressions des acteurs sont amplifiés. Les décors sont quant à eux très simples et les accessoires peuvent être dessinées sur l’image.                                                                 En parallèle du roman-photo sentimental se développe dans les années 50-60, le ciné-roman. Appelé aussi le cinéma du pauvre, le récit est construit à partir des photogrammes des films ou de photographies réalisées lors du tournage par un photographe de plateau.

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Ciné-roman « À bout de souffle » du photographe de plateau Raymond Cauchetier, Le Parisien Libéré, 1969

La Nouvelle Vague flirte avec ce genre populaire. À bout de souffle de Jean-Luc Godard bénéficie dès sa sortie de plusieurs adaptations en ciné-roman. Le livre de Pierre Pinchon, Contrebandes Godard, nous donne accès aux fac-similés de ces différentes versions. Leur comparaison est riche d’enseignements. La preuve en images avec la séquence finale du film.

Extrait « À bout de souffle », Le Hérisson, 2 pages, 1960

Extrait « À bout de souffle », Votre Film, 1962

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Extrait « À bout de souffle », Le Parisien Libéré, 1969

La télévision joue à son tour avec ce médium. En 1966, le magazine télévisé Dim, Dam, Dom produit un court métrage à la forme originale. Parodie des histoires sentimentales, il nous raconte les amours d’une pauvre orpheline et d’un metteur en scène entre Bretagne et Paris. Plus surprenant, il emprunte le style des romans photos, les pensées et les dialogues étant inscrits dans des bulles…

En 1992, l’équipe des Nuls reprend cette idée dans un épisode hilarant appelé Nous quatre !

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« Nous quatre » Les nuls du 14 mars 1992, Studio Canal, extrait

Les détournements sont nombreux : satiriques, pédagogiques, politiques, artistiques…        Ils montrent la richesse du médium. Petit aperçu de mes préférés…

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« Les pauvres sont des cons », Charlie Ebdo n°483, 1980, extrait

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« Amazing Rick Dick, Super Sleuth » dans « Now becoming then » de Duane Michals, 1990

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Photographies détournées de pin-ups pour les tracts clandestins « España en el corazón, Revue Internationale Situationniste, 1964

« Les enfants d’abord !  » au Jeu de Paume 15

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« Voyons : là une Chose, une chaise. Je prends une ampoule électrique, je la pose sur la Chose. J’allume. Qu’est-ce que je vois, qu’est-ce que je distingue ? Ce sont en NOIR sur le plancher les OMBRES, le NOIR qui transforme le caractère de la chaise-Chose. C’est la dé-signification de la Chose par des signes NOIRS, qui me transfèrent l’image claire. Si je remue l’ampoule électrique, les OMBRES ne parlent plus de la signification, elles rendent l’image d’une CHOSE qui ne reste plus Chose, qui évoque autre chose que la chose. »                                                                  Raoul Hausmann, Mélanographie, Paris, SIC, 1969

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Raoul Hausmann, Sans titre, Allemagne, 1931, Centre Pompidou

En mots et en images, Raoul Hausmann nous guide pour notre nouvel atelier des Enfants d’abord !. Comment avec des jeux de lumières créer des dessins d’ombres et des effets de transparence ? Comment transformer des objets du quotidien en des manifestations mystérieuses ?

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Visite de l’exposition… 24/03/18

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Visite de l’exposition… 24/02/18

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Découverte du dispositif. Comment jouer avec une source lumineuse, un objet et une surface ? 24/02/18

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Découverte du dispositif… 24/03/18 

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Un plan large permet de comprendre le dispositif… 24/02/18

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… Un plan rapproché est plus mystérieux ! 24/02/18

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Il ne reste plus qu’à sélectionner 10 photographies … 24/02/18

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pour éditer un padlet personnalisé !  24/03/18

Une dernière date : samedi 28 avril 2018

Festival « Ciné Junior 28″

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Projection du film de Rémi Chayé « Tout en haut du monde » au Studio 66 de Champigny © Michel Schamberger

La météo a joué avec la thématique de la vingt-huitième édition du festival Ciné Junior,    Au fil de l’eau. Heureusement, les inondations et la neige, invitées surprises, n’ont pas découragé un public nombreux à investir les salles obscures du Val-de-Marne !

Journal de bord de mon festival…

Ciné Junior propose…  des films hors compétition en lien avec une thématique.             J’ai eu le plaisir d’écrire le dossier pédagogique du programme inédit de courts métrages  Au bord de l’eau qui circulera dans les salles jusqu’en décembre 2018.

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« Boris et Noris » de Laura Beth Cowley, 2017

Ciné Junior propose … des ateliers. Cécile Morin en parle sur Radio Aligre !                        L’équipe de la médiathèque Jean-Jacques Rousseau de Champigny a choisi de présenter à ses jeunes lecteurs l’adaptation animée de Philip Hunt du très bel album Perdu ? Retrouvé ! d’Oliver Jeffers. Après avoir cherché les ressemblances et les différences entre l’album et le film, les enfants ont fait bouger des petits canards de bain.

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Forte d’un immense coup de coeur pour le film de Rémi Chayé, Tout en haut du monde, j’ai eu envie de l’accompagner avec un atelier qui s’adressait à l’ensemble du public.

Les spectateurs divisés en trois équipages concurrents ont affronté un flot d’épreuves pour partir A la conquête du Pôle Nord. Un grand merci au public et aux salles qui m’ont accompagnée dans cette aventure.

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Avec les enfants des centres de loisirs                                                                        Au cinéma L’Etoile de la Courneuve

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Le cinéma Le Kosmos de Fontenay-sous-bois

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Le théâtre Romain Rolland de Villejuif

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Pour mener à bien les épreuves…

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… se souvenir du film de Rémi Chayé et avoir l’esprit d’équipe.                                Le Studio 66 de Champigny

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Enfin Ciné Junior propose … des longs et des courts métrages en compétition.                  Le service culturel de la ville de Gentilly associe les scolaires à cette compétition.            De superbes échanges sur les films !

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Rencontre avec deux classes de CE1-CE2 sur la compétition 7-10 ans                  À l’auditorium de Gentilly

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Le court métrage « Awaker » de Filip Diviak a gagné.

En attendant l’année prochaine, allez faire un tour sur le site de Cinéma Public !

« Une vie de chat » et « Phantom Boy » à Poitiers

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« Paris et New-York sont aussi irréalistes l’une que l’autre. Les deux villes ne sont que des versions rêvées, comme si elles avaient été recréées dans le studio. La plus grande différence est le nombre de fenêtres. Après en avoir dessiné des centaines, Jean-Loup appelle New-York, « la ville des fenêtres ». »                                                                                                                        Alain Gagnol, extrait d’un interview sur Filmmaker-magazine

Projection-conférence :                                                                                              Une vie de chat de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol, 2010                                                 Phantom Boy de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol, 2015                                                     Liaison Ecole-Collège au cinéma                                                                                           Cinéma TAP-Castille de Poitiers                                                                                             Mercredi 17 janvier 2018

Documents accompagnant la conférence : pour aller plus loin et jeux des différences           Et aussi ici et  :

La chanson I Wished On The Moon de Billie Holiday accompagne la première sortie nocture de Dino et Nico dans Une vie de chat.

La chanson Dream a little dream of me d’Ella Fitzgerald participe quant à elle à l’épilogue de Phantom Boy.

Et deux « blow up » incontournables !

Henri-Georges Clouzot, un réalisateur en oeuvres

IMG_1464Quarante ans après sa mort, Henri-Georges Clouzot est de retour dans sa ville natale. En écho à l’exposition organisée par son oncle au musée Galliera en 1924, L’art dans le cinéma français, l’exposition du musée Bernard d’Agesci de Niort célèbre l’art visuel en lien avec trois films cultes de la dernière période du réalisateur : Le Mystère Picasso, L’Enfer et La Prisonnière.

« Je ne suis pas un littéraire. On le dit, mais c’est faux. Quand je commence à raconter une histoire, c’est toujours en partant d’un choc visuel subi, pour aboutir à un choc réinventé, à une image déformée et quelquefois, je l’espère, efficace. »                                                                                                     H-G Clouzot à André Parinaud, Arts, n° 552

Ce désir de donner à voir les images mentales qui l’obsèdent est une constante dans l’oeuvre du cinéaste. Cette préoccupation est-elle à l’origine de sa collaboration avec Pablo Picasso ? Le prologue du Mystère Picasso présent dans l’exposition permet de le supposer… « On donnerait cher pour savoir ce qui s’est passé dans la tête de Rimbaud quand il écrivait Le Bateau ivre… dans la tête de Mozart pendant qu’il composait la symphonie Jupiter… pour connaître ce mécanisme secret qui guide le spectateur dans son aventure périlleuse. Grâce à Dieu, ce qui est impossible pour la poésie et la musique est réalisable en peinture… » 

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Photogramme du Mystère Picasso de Henri-Georges Clouzot, 1956

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« Tête de Faune  » de Pablo Picasso, été 1955

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Cahier du Cinéma, n° 60, juin 1956

L’article qu’André Bazin a écrit dans Les cahiers du cinéma à la sortie du film est exposé. Sa lecture est passionnante. Bazin souligne que seul le cinéma est à même de rendre compte des métamorphoses successives d’une peinture telle que la concevait Pablo Picasso. Le rapprochement entre la forme du film de Clouzot et celle des films d’animation expérimentaux m’intéresse particulièrement. Ce texte sera repris dans le recueil, Qu’est-ce que le cinéma ? édité aux éditions du CERF.                                                                                    … Cette conception ne fonde pas le dessin animé sur l’animation à postériori d’un dessin qui aurait virtuellement une existence autonome, mais sur le changement du dessin lui-même où plus exactement sur sa métamorphose. L’animation n’est pas alors pure transformation logique de l’espace, elle est de nature temporelle. C’est une germination, un bourgeonnement. La forme engendre la forme sans jamais la justifier…                                                               Un film bergsonien : « Le Mystère Picasso » de André Bazin, 1956

Dans L’enfer, ce n’est plus la conscience d’un artiste que Clouzot met en scène mais celle d’un personnage. Son scénario tient en une seule ligne. Marcel (Serge Reggiani) est un homme maladivement jaloux de son épouse Odette (Romy Schneider). Clouzot recherche  comment traduire plastiquement la névrose de son héros.

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Photogramme de « L’enfer » avec Serge Reggiani, H-G Clozot, 1964, film inachevé

Recherche désespérée s’il en est, l’obsession du réalisateur rejoignant celle de son personnage. Si le film n’a pu être achevé, les photogrammes et les rushs venus jusqu’à nous grâce au documentaire de Serge Bromberg sont des témoins hallucinants de ce désir de filmer l’intérieur d’un cerveau.

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Photogrammes de « L’enfer », 1964 / « H-G Clouzot, un réalisateur en oeuvres », musée Bernard d’Agesci

Après L’enfer, l’art cinétique est à nouveau sollicité pour le dernier film de Clouzot. Des oeuvres d’Yvaral, d’Antonio Asis, de Nicolas Schöffer et de François Morellet évoquent la galerie fictive de La Prisonnière.

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« Sphère-trames » de François Morellet, 1962 / « H-G Clouzot, un réalisateur en oeuvres », musée Bernard d’Agesci

L’exposition se termine par la reconstitution de l’appartement de Stan, le directeur de la galerie d’art joué par Laurent Tersieff. Joli cadeau offert aux visiteurs de se promener dans un décor de film composé par des oeuvres d’art ayant appartenu à Clouzot et au galeriste Daniel Cordier.

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« Le couple » de Meret Oppenheim, 1956 / « H-G Clouzot, un réalisateur en oeuvres », musée Bernard d’Agesci

« Ecole et cinéma 79″ Un animal, des animaux

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… Mais arrêtons-nous un instant pour nous demander ce qu’est un musée. Est-ce une collection de glands et de feuilles sur une terrasse, ou un gigantesque bâtiment construit à prix d’or pour héberger les objets les plus rares et les plus beaux sur Terre ? La réponse est bien sûr : les deux. Un musée est une collection d’objets présentés avec le plus grand soin de manière à raconter une histoire extraordinaire… Le conservateur remplit une fonction importante, car c’est lui qui décide de ce qui a sa place dans le musée. Il décide ensuite de la manière exacte dont ces objets seront exposés. En un sens, toute personne qui fait sa propre collection chez elle est un conservateur. Lorsque vous choisissez comment présenter vos affaires, où accrocher telle ou telle gravure et dans quel ordre ranger vos livres, vous entrez dans la même catégorie qu’un conservateur de musée.                                                                Black Out de Brian Selznick, Bayard Jeunesse, 2012

 Projection-conférence :                                                                                               Un animal, des animaux de Nicolas Philibert                                                             Cinéma du Moulin du Roc de Niort                                                                         Mercredi 20 décembre 2017

Documents accompagnant la conférence : Pour aller plus loinregard sur les zèbres

Black Out de Brian Selznick,  2012

Black Out de Brian Selznick, 2012

D’autres ressources ici !

Michel Ocelot au Forum des Images

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Michel Ocelot, Jacques Bled et Laurent Valière au Forum des Images, 16 décembre 2017

On peut être le père de Kirikou et galérer pour trouver le financement de son prochain long métrage. Michel Ocelot, invité du Carrefour du cinéma d’animationa conté devant un public conquis la pugnacité qu’il a dû déployer pour faire vivre sa nouvelle héroïne, Dilili.

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Dilili

Convaincu d’avoir écrit un scénario merveilleux, Michel Ocelot est quelque peu décontenancé (le mot est faible) devant la salve de refus qu’il essuie lorsqu’il présente son projet aux partenaires historiques de l’animation. Trois producteurs, les chaînes de TV et même le CNC retoquent son histoire. Plus étrange encore, il reçoit une dizaine de lettres anonymes lui expliquant à quel point son scénario est mauvais.                                      Mis à part la parenthèse enchantée de la production d’Azur et Asmar, Michel Ocelot s’est toujours battu pour défendre ses histoires et face à cette opposition générale, loin d’abdiquer, il commence sans attendre son film en explorant Paris avec son appareil photo.

Michel Ocelot aux égouts de Paris

Michel Ocelot dans les égouts de Paris

Il parcourt un nombre incroyable de kilomètres sur et sous l’asphalte parisien et ouvre les portes de lieux illustres ou plus inattendus recueillant ainsi plus de 17000 photos. Tous les décors du film seront réalisés à partir de ces photographies. Michel Ocelot donne à voir un Paris de la Belle Epoque entre rêve et réalité grâce à d’incroyables décors composites.

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Le salon de Sarah Bernhardt est composé de tentures de l’Opéra, de fauteuils du musée d’Orsay, d’une chaise redessinée par Michel Ocelot…

Michel Ocelot n’aurait pas pu continuer l’aventure seul. Lors de la rencontre, il a tenu à saluer le soutien indéfectible de Jacques Bled des Studios Mac Guff Ligne et a rendu hommage à Virginie Guilminot du studio Les Fées Spéciales. Le film se fabrique entre Paris, Montpellier et Bruxelles.                                                                                               Avant de montrer quelques extraits du film qui devrait sortir sur nos écrans en octobre 2018, Michel Ocelot rappelle les éléments clés de son scénario. Lors de l’exposition universelle de 1900, une fillette canaque, Dilili, est confrontée à un mystère terrifiant. Un groupe de malfaiteurs appelé Les Mâles Maîtres enlève les petites filles de la capitale.

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© Nord-Ouest Films/ Studio O/ Senator Film/Artémis

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© Nord-Ouest Films/ Studio O/ Senator Film/Artémis

© Nors-Ouest Films/ Studio O/ Senator Film/Artémis

© Nord-Ouest Films/ Studio O/ Senator Film/Artémis

Aidée dans sa lutte contre le mal par un jeune livreur en triporteur et par une cantatrice interprétée par Nathalie Dessay, la jeune Dilili va rencontrer un nombre impressionnant de figures illustres de la Belle Époque, des artistes, des scientifiques, des politiques… La part belle est donnée aux femmes avec un trio éclectique composé de l’actrice Sarah Bernhardt, du prix Nobel de physique Marie Curie et de l’anarchiste Louise Michel.              Lors des questions du public, Michel Ocelot précise que son film a été pensé pour la 3D mais pour des raisons économiques la technique d’animation retenue est un savant mélange de 3D et de 2D réalisé avec les logiciels libres Blender et Krita.

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Dans cette séquence du Bateau-Lavoir, deux personnages sont animés en 3D, les autres en 2D… Ils ne font juste pas la même chose…

En attendant la sortie du film, on peut faire une petite balade parisienne en suivant les pas de Michel Ocelot. Il nous souffle la première étape, le square Rappe dans le 7ème arrondissement à la découverture de l’architecte Jules Lavirotte.

« Ecole et cinéma 92″ Le Cirque

corde2« Je crois que pour réussir un spectacle, il faut savoir faire venir les larmes aux yeux des spectateurs, mais, juste au moment où ils ont la gorge qui se noue, il faut déclencher un rire qui essuie les larmes. A mon avis, voilà ce que doit faire un véritable artiste. »                                                          Charlie Chaplin, Les archives Charlie Chaplin, Taschen, 2015

Projection-conférence :                                                                                                      Le Cirque de Charlie Chaplin, 1928                                                                                 Co-animée avec Marc Laugenie                                                                                   Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers                                                                                       Samedi 16 décembre 2017                                                                                                 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry                                                                                   Samedi 13 janvier 2018

Document accompagnant la conférence : pour en savoir plus…

Un documentaire tourné en 1918 par Chaplin dans lequel il est très heureux de nous présenter son nouveau studio à Hollywood, il est maintenant seul maître à bord ! A voir !

D’autres pistes ! Ici et là 

UPOPI (Université Populaire des Images) vient de sortir un numéro spécial : Charlie Chaplin, au coeur du cinéma… Entretien, conférence, analyses, montages vidéo… Tout est passionnant ! upopi