« Parcours de formation en crèche » avec Cinémas 93

couv« Chanter, lire des livres, danser, peindre, dessiner, photographier, filmer … tout autant que manger, dormir, bouger, toucher, caresser, babiller, … pour rire, jouer, réfléchir, pleurer, lier, délier, cultiver notre être vivant … pour découvrir, imaginer, penser, vivre… pour habiter et représenter le monde, pour lire le monde… et donner sens avec tous ses sens. Pour cultiver le lien à soi et aux autres. »                                                                               Extrait du rapport Giampino au gouvernement le 9 mai 2017, « Développement jeune enfant – Modes d’accueil, formation des professionnels »

Le parcours de formation initié l’an dernier à la crèche Saint-Leu de Villetaneuse a été proposé cette année à l’équipe de la crèche départementale Dugny. L’ensemble du personnel s’est retrouvé le 16 mars au cinéma André Malraux du Bourget pour rencontrer Doris Gruel, représentante du distributeur KMBO. Des projections de courts métrages et des échanges ont ponctué cette matinée riche en découvertes.

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« La Création » de Cristina Lastrego et Francesco Testa, Italie, 2010, 10’

L’après-midi était consacré à la réflexion sur l’élaboration d’un programme pour les tout-petits. Merci à Xavier Grizon de son invitation à venir présenter un coup de coeur !          Beaucoup de plaisir à partager sur le très beau court métrage de Uzi et Lotta Geffenblad,  Les cadeaux d’Aston

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« Les cadeaux d’Aston » de Uzi et Lotta Geffenblad, Suède, 2012, 9′

A l’issue de cette journée, l’équipe s’est constituée en différents groupes pour élaborer un temps de restitution à destination des enfants et de leur famille : constituer un programme de courts métrages à projeter, aménager un espace pour la projection et… préparer un spectacle d’ombres…  Work in progress !

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Séance du 20 février 2018

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Séance du 23 février 2018

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Séance du 23 février 2018

« Ecole et Cinéma 92″ La Barbe à papa

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« … les bons films sont rarement bien-pensants, c’est-à-dire immédiatement digestes et recyclables en idées simples et idéologiquement correctes. »                                                                                                                           Alain Bergala, L’hypothèse cinéma, 2002

Projection – conférence :                                                                                               La Barbe à papa (Paper Moon) de Peter Bogdanovich, 1973                                            Co-animée avec Claire Frayssignes                                                                    Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers                                                                             Samedi 17 mars 2018                                                                                                         Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry                                                                        Samedi 7 avril 2018

Documents accompagnant la conférence : Pour aller plus loinPaper Moon et les années 30 aux Etats-UnisSur la route                                                                                            Documents élaborés par Claire Frayssignes : La Grande DépressionLa Prohibition aux Etats-UnisLes raisins de la colère extraitLa boîte d’Addie pour enseignantsImage ricochet

Superbes photos de plateau et quelques vidéos du tournage dans lesquelles la complicité entre Ryan et Tatum O’Neal éclate !

Tatum O’Neal reçoit l’oscar de meilleur « second rôle » !!!

Et aussi…

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Shirley Temple avec la photo du président Roosevelt dédicacée à son nom, 1935

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Jeunes marchands de journaux de Lewis Hine, Saint Louis, 1910

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Les raisins de la colère de John Ford, 1940

Roman-Photo au Mucem

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Visuel de l’exposition du Mucem (13 décembre 2017 – 23 avril 2018)

Le Mucem consacre une exposition passionnante à cette nouvelle forme de récit en images née en Italie au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Petite mise en bouche avec le documentaire d’Antonioni, L’Amorosa MenzognaLe réalisateur italien dévoile dans son court métrage les coulisses de fabrication des romans photos ainsi que l’engouement populaire pour ces récits et leurs vedettes.

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Photogramme de L’Amorosa Menzogna (Le mensonge Amoureux) de Michel Angelo Antonioni, 1949

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Photogramme de L’Amorosa Menzogna (Le mensonge Amoureux) de Michel Angelo Antonioni, 1949

Le photogramme ci-dessus illustre bien le jeu des acteurs qui travaillent en tableaux fixes en suivant les indications du photographe. L’image doit être très lisible, les gestes et les expressions des acteurs sont amplifiés. Les décors sont quant à eux très simples et les accessoires peuvent être dessinées sur l’image.                                                                 En parallèle du roman-photo sentimental se développe dans les années 50-60, le ciné-roman. Appelé aussi le cinéma du pauvre, le récit est construit à partir des photogrammes des films ou de photographies réalisées lors du tournage par un photographe de plateau.

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Ciné-roman « À bout de souffle » du photographe de plateau Raymond Cauchetier, Le Parisien Libéré, 1969

La Nouvelle Vague flirte avec ce genre populaire. À bout de souffle de Jean-Luc Godard bénéficie dès sa sortie de plusieurs adaptations en ciné-roman. Le livre de Pierre Pinchon, Contrebandes Godard, nous donne accès aux fac-similés de ces différentes versions. Leur comparaison est riche d’enseignements. La preuve en images avec la séquence finale du film.

Extrait « À bout de souffle », Le Hérisson, 2 pages, 1960

Extrait « À bout de souffle », Votre Film, 1962

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Extrait « À bout de souffle », Le Parisien Libéré, 1969

La télévision joue à son tour avec ce médium. En 1966, le magazine télévisé Dim, Dam, Dom produit un court métrage à la forme originale. Parodie des histoires sentimentales, il nous raconte les amours d’une pauvre orpheline et d’un metteur en scène entre Bretagne et Paris. Plus surprenant, il emprunte le style des romans photos, les pensées et les dialogues étant inscrits dans des bulles…

En 1992, l’équipe des Nuls reprend cette idée dans un épisode hilarant appelé Nous quatre !

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« Nous quatre » Les nuls du 14 mars 1992, Studio Canal, extrait

Les détournements sont nombreux : satiriques, pédagogiques, politiques, artistiques…        Ils montrent la richesse du médium. Petit aperçu de mes préférés…

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« Les pauvres sont des cons », Charlie Ebdo n°483, 1980, extrait

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« Amazing Rick Dick, Super Sleuth » dans « Now becoming then » de Duane Michals, 1990

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Photographies détournées de pin-ups pour les tracts clandestins « España en el corazón, Revue Internationale Situationniste, 1964

« Les enfants d’abord !  » au Jeu de Paume 15

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« Voyons : là une Chose, une chaise. Je prends une ampoule électrique, je la pose sur la Chose. J’allume. Qu’est-ce que je vois, qu’est-ce que je distingue ? Ce sont en NOIR sur le plancher les OMBRES, le NOIR qui transforme le caractère de la chaise-Chose. C’est la dé-signification de la Chose par des signes NOIRS, qui me transfèrent l’image claire. Si je remue l’ampoule électrique, les OMBRES ne parlent plus de la signification, elles rendent l’image d’une CHOSE qui ne reste plus Chose, qui évoque autre chose que la chose. »                                                                  Raoul Hausmann, Mélanographie, Paris, SIC, 1969

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Raoul Hausmann, Sans titre, Allemagne, 1931, Centre Pompidou

En mots et en images, Raoul Hausmann nous guide pour notre nouvel atelier des Enfants d’abord !. Comment avec des jeux de lumières créer des dessins d’ombres et des effets de transparence ? Comment transformer des objets du quotidien en des manifestations mystérieuses ?

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Visite de l’exposition… 24/03/18

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Visite de l’exposition… 24/02/18

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Découverte du dispositif. Comment jouer avec une source lumineuse, un objet et une surface ? 24/02/18

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Découverte du dispositif… 24/03/18 

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Un plan large permet de comprendre le dispositif… 24/02/18

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… Un plan rapproché est plus mystérieux ! 24/02/18

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Il ne reste plus qu’à sélectionner 10 photographies … 24/02/18

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pour éditer un padlet personnalisé !  24/03/18

Une dernière date : samedi 28 avril 2018

Festival « Ciné Junior 28″

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Projection du film de Rémi Chayé « Tout en haut du monde » au Studio 66 de Champigny © Michel Schamberger

La météo a joué avec la thématique de la vingt-huitième édition du festival Ciné Junior,    Au fil de l’eau. Heureusement, les inondations et la neige, invitées surprises, n’ont pas découragé un public nombreux à investir les salles obscures du Val-de-Marne !

Journal de bord de mon festival…

Ciné Junior propose…  des films hors compétition en lien avec une thématique.             J’ai eu le plaisir d’écrire le dossier pédagogique du programme inédit de courts métrages  Au bord de l’eau qui circulera dans les salles jusqu’en décembre 2018.

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« Boris et Noris » de Laura Beth Cowley, 2017

Ciné Junior propose … des ateliers. Cécile Morin en parle sur Radio Aligre !                        L’équipe de la médiathèque Jean-Jacques Rousseau de Champigny a choisi de présenter à ses jeunes lecteurs l’adaptation animée de Philip Hunt du très bel album Perdu ? Retrouvé ! d’Oliver Jeffers. Après avoir cherché les ressemblances et les différences entre l’album et le film, les enfants ont fait bouger des petits canards de bain.

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Forte d’un immense coup de coeur pour le film de Rémi Chayé, Tout en haut du monde, j’ai eu envie de l’accompagner avec un atelier qui s’adressait à l’ensemble du public.

Les spectateurs divisés en trois équipages concurrents ont affronté un flot d’épreuves pour partir A la conquête du Pôle Nord. Un grand merci au public et aux salles qui m’ont accompagnée dans cette aventure.

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Avec les enfants des centres de loisirs                                                                        Au cinéma L’Etoile de la Courneuve

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Le cinéma Le Kosmos de Fontenay-sous-bois

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Le théâtre Romain Rolland de Villejuif

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Pour mener à bien les épreuves…

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… se souvenir du film de Rémi Chayé et avoir l’esprit d’équipe.                                Le Studio 66 de Champigny

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Enfin Ciné Junior propose … des longs et des courts métrages en compétition.                  Le service culturel de la ville de Gentilly associe les scolaires à cette compétition.            De superbes échanges sur les films !

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Rencontre avec deux classes de CE1-CE2 sur la compétition 7-10 ans                  À l’auditorium de Gentilly

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Le court métrage « Awaker » de Filip Diviak a gagné.

En attendant l’année prochaine, allez faire un tour sur le site de Cinéma Public !

« Une vie de chat » et « Phantom Boy » à Poitiers

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« Paris et New-York sont aussi irréalistes l’une que l’autre. Les deux villes ne sont que des versions rêvées, comme si elles avaient été recréées dans le studio. La plus grande différence est le nombre de fenêtres. Après en avoir dessiné des centaines, Jean-Loup appelle New-York, « la ville des fenêtres ». »                                                                                                                        Alain Gagnol, extrait d’un interview sur Filmmaker-magazine

Projection-conférence :                                                                                              Une vie de chat de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol, 2010                                                 Phantom Boy de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol, 2015                                                     Liaison Ecole-Collège au cinéma                                                                                           Cinéma TAP-Castille de Poitiers                                                                                             Mercredi 17 janvier 2018

Documents accompagnant la conférence : pour aller plus loin et jeux des différences           Et aussi ici et  :

La chanson I Wished On The Moon de Billie Holiday accompagne la première sortie nocture de Dino et Nico dans Une vie de chat.

La chanson Dream a little dream of me d’Ella Fitzgerald participe quant à elle à l’épilogue de Phantom Boy.

Et deux « blow up » incontournables !

Henri-Georges Clouzot, un réalisateur en oeuvres

IMG_1464Quarante ans après sa mort, Henri-Georges Clouzot est de retour dans sa ville natale. En écho à l’exposition organisée par son oncle au musée Galliera en 1924, L’art dans le cinéma français, l’exposition du musée Bernard d’Agesci de Niort célèbre l’art visuel en lien avec trois films cultes de la dernière période du réalisateur : Le Mystère Picasso, L’Enfer et La Prisonnière.

« Je ne suis pas un littéraire. On le dit, mais c’est faux. Quand je commence à raconter une histoire, c’est toujours en partant d’un choc visuel subi, pour aboutir à un choc réinventé, à une image déformée et quelquefois, je l’espère, efficace. »                                                                                                     H-G Clouzot à André Parinaud, Arts, n° 552

Ce désir de donner à voir les images mentales qui l’obsèdent est une constante dans l’oeuvre du cinéaste. Cette préoccupation est-elle à l’origine de sa collaboration avec Pablo Picasso ? Le prologue du Mystère Picasso présent dans l’exposition permet de le supposer… « On donnerait cher pour savoir ce qui s’est passé dans la tête de Rimbaud quand il écrivait Le Bateau ivre… dans la tête de Mozart pendant qu’il composait la symphonie Jupiter… pour connaître ce mécanisme secret qui guide le spectateur dans son aventure périlleuse. Grâce à Dieu, ce qui est impossible pour la poésie et la musique est réalisable en peinture… » 

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Photogramme du Mystère Picasso de Henri-Georges Clouzot, 1956

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« Tête de Faune  » de Pablo Picasso, été 1955

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Cahier du Cinéma, n° 60, juin 1956

L’article qu’André Bazin a écrit dans Les cahiers du cinéma à la sortie du film est exposé. Sa lecture est passionnante. Bazin souligne que seul le cinéma est à même de rendre compte des métamorphoses successives d’une peinture telle que la concevait Pablo Picasso. Le rapprochement entre la forme du film de Clouzot et celle des films d’animation expérimentaux m’intéresse particulièrement. Ce texte sera repris dans le recueil, Qu’est-ce que le cinéma ? édité aux éditions du CERF.                                                                                    … Cette conception ne fonde pas le dessin animé sur l’animation à postériori d’un dessin qui aurait virtuellement une existence autonome, mais sur le changement du dessin lui-même où plus exactement sur sa métamorphose. L’animation n’est pas alors pure transformation logique de l’espace, elle est de nature temporelle. C’est une germination, un bourgeonnement. La forme engendre la forme sans jamais la justifier…                                                               Un film bergsonien : « Le Mystère Picasso » de André Bazin, 1956

Dans L’enfer, ce n’est plus la conscience d’un artiste que Clouzot met en scène mais celle d’un personnage. Son scénario tient en une seule ligne. Marcel (Serge Reggiani) est un homme maladivement jaloux de son épouse Odette (Romy Schneider). Clouzot recherche  comment traduire plastiquement la névrose de son héros.

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Photogramme de « L’enfer » avec Serge Reggiani, H-G Clozot, 1964, film inachevé

Recherche désespérée s’il en est, l’obsession du réalisateur rejoignant celle de son personnage. Si le film n’a pu être achevé, les photogrammes et les rushs venus jusqu’à nous grâce au documentaire de Serge Bromberg sont des témoins hallucinants de ce désir de filmer l’intérieur d’un cerveau.

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Photogrammes de « L’enfer », 1964 / « H-G Clouzot, un réalisateur en oeuvres », musée Bernard d’Agesci

Après L’enfer, l’art cinétique est à nouveau sollicité pour le dernier film de Clouzot. Des oeuvres d’Yvaral, d’Antonio Asis, de Nicolas Schöffer et de François Morellet évoquent la galerie fictive de La Prisonnière.

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« Sphère-trames » de François Morellet, 1962 / « H-G Clouzot, un réalisateur en oeuvres », musée Bernard d’Agesci

L’exposition se termine par la reconstitution de l’appartement de Stan, le directeur de la galerie d’art joué par Laurent Tersieff. Joli cadeau offert aux visiteurs de se promener dans un décor de film composé par des oeuvres d’art ayant appartenu à Clouzot et au galeriste Daniel Cordier.

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« Le couple » de Meret Oppenheim, 1956 / « H-G Clouzot, un réalisateur en oeuvres », musée Bernard d’Agesci

« Ecole et cinéma 79″ Un animal, des animaux

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… Mais arrêtons-nous un instant pour nous demander ce qu’est un musée. Est-ce une collection de glands et de feuilles sur une terrasse, ou un gigantesque bâtiment construit à prix d’or pour héberger les objets les plus rares et les plus beaux sur Terre ? La réponse est bien sûr : les deux. Un musée est une collection d’objets présentés avec le plus grand soin de manière à raconter une histoire extraordinaire… Le conservateur remplit une fonction importante, car c’est lui qui décide de ce qui a sa place dans le musée. Il décide ensuite de la manière exacte dont ces objets seront exposés. En un sens, toute personne qui fait sa propre collection chez elle est un conservateur. Lorsque vous choisissez comment présenter vos affaires, où accrocher telle ou telle gravure et dans quel ordre ranger vos livres, vous entrez dans la même catégorie qu’un conservateur de musée.                                                                Black Out de Brian Selznick, Bayard Jeunesse, 2012

 Projection-conférence :                                                                                               Un animal, des animaux de Nicolas Philibert                                                             Cinéma du Moulin du Roc de Niort                                                                         Mercredi 20 décembre 2017

Documents accompagnant la conférence : Pour aller plus loinregard sur les zèbres

Black Out de Brian Selznick,  2012

Black Out de Brian Selznick, 2012

D’autres ressources ici !