« J’ai commencé à penser à King-Kong vers la fin de 1931. Je désirais me rendre auparavant en Afrique pour tourner un film sur les gorilles, c’était malheureusement l’époque de la dépression et personne ne se décidait à immobiliser d’importants capitaux pour financer un très long voyage. J’ai alors suggéré à mon ami David O.Selznick (président de la RKO) de réaliser un film en studio, un film dont le héros serait un gorille géant. Je voulais que l’on dise -Vous allez voir l’aventure la plus fantastique, la plus extraordinaire qu’on ait jamais vue sur grand écran. » Merian C.Cooper
Projection-conférence : King Kong de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 11 mars 2017 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 25 mars 2017
Le singe le plus connu de l’histoire du cinéma est à l’honneur cette semaine avec la sortie très attendue de Kong: Skull Island. Le réalisateur Jordan Vogt-Roberts s’inscrit dans une longue tradition de reprises et de citations…
Que veut dire « documentaire » ? Un cinéma se référant à ce que nous appelons « la réalité », ce qui suppose avant tout que ce ne sont pas des comédiens de métier qui y sont filmés, mais des femmes et des hommes de tous les jours, connus ou non, qui jouent eux-mêmes leur propre rôle… Ce sont les hommes et les femmes filmées qui sont documentaires. Les situations filmées, elles, dépendent toujours des mises en scène que les institutions ou les groupes sociaux mettent en place avant même l’arrivée du cinéma, et que la démarche documentaire revient non seulement à décrire, mais aussi à critiquer ou à défaire. A part ça, le cinéma documentaire est le contraire du journalisme, c’est-à-dire qu’il est d’abord cinéma : croyance, désir, illusion, subjectivité. La séance de cinéma, documentaire ou fiction, produit de la subjectivité, de la singularité, de l’écart : rien n’est représenté, rien n’est filmé sans être transformé, traduit, changé. Le cinéma change le monde et tend de plus en plus à le remplacer… Documentaire ou fiction, le cinéma est d’abord le jeu ouvert de la singularité. Jean-Louis Comolli, mars 2005, Cinéma documentaire, Fragments d’une histoire
Projection-conférence : Un animal, des animaux de Nicolas Philibert Co-animée avec Marc Laugenie Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 10 décembre 2016 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 7 janvier 2017
Je trace d’abord sur la surface à peindre un quadrilatère de la grandeur que je veux, et qui est pour moi une fenêtre ouverte par laquelle on puisse regarder l’histoire (historia). Leon Battista Alberti, De Pictura, livre I, 1435
En partenariat avec Ciclic, la coordination départementale Ecole et cinéma d’Indre et Loire a organisé un temps de formation autour des deux nouveaux programmes Maternelle et cinéma et d’une sélection d’albums jeunesse issue des listes proposées par Les enfants de cinéma…
Jean-François Laguionie joue le rôle du peintre et dialogue avec son personnage Lola, Le tableau, 2011
« Je termine toujours mes histoires avec des points de suspension, même si ce n’est pas très commercial, la suspension… Pourquoi finir une histoire ? La vie, elle, se poursuit. Ou alors il faudrait finir sur la mort du personnage, mais ce n’est pas très commercial non plus ! C’est pour ça que j’aime beaucoup le western, avec le dernier plan où le héros repart… Je ne sais plus qui disait qu’une peinture n’est jamais terminée : elle est abandonnée. Si on enlève le côté négatif de l’abandon, c’est juste que le peintre décide, à un moment donné, de s’arrêter. Il pense qu’une touche de plus pourrait gâcher le tableau. Il a mis l’essentiel. On a tout quand on a l’essentiel, non ? » Jean-François Laguionie dans Un sage en hiver de Guillemette Odicino, Télérama, n°3489
Avec la sortie tant attendue de Louise en Hiver, Jean-François Laguionie est sous les feux de l’actualité : rétrospective, exposition, parution d’un livre-dvd, édition de ses nouvelles, articles dans la presse… Son précédent long métrage, Le tableau, fait, quant à lui, son entrée dans le catalogue d’Ecole et Cinéma. Après l’écriture du cahier de notes, j’ai le plaisir d’accompagner des projections dans le cadre des formations Ecole et cinéma.
Les prochaines dates : – Parthenay, mercredi 30 novembre 2016 – La Courneuve, jeudi 8 décembre 2016 – Poitiers, mercredi 11 janvier 2017
… L’art, cela ne s’enseigne pas, cela se rencontre, cela s’expérimente, cela se transmet par d’autres voies que le discours du seul savoir, et parfois même sans discours du tout. L’affaire de l’enseignement c’est la règle, l’art doit y gagner une place d’exception. Alain Bergala, L’hypothèse cinéma, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 2002
En partenariat avec Ciclic, la coordination départementale Ecole et cinéma du Cher a organisé un temps de formation autour des deux nouveaux programmes Maternelle et cinéma et d’une sélection d’albums jeunesse issue des listes proposées par Les enfants de cinéma…
Photogramme de « Cinema Paradiso » de Giuseppe Tornatore, 1988
Conférence au … cinéma Jean Gabin d’Argenteuil Mercredi 9 novembre 2016
Les classes maternelles du Val d’Oise sont invitées à découvrir dans leur cinéma de proximité deux oeuvres que tout semble à priori opposer … Un programme de courts métrages contemporains créé par le studio Folimage, 1,2,3 Léon ! et un film du patrimoine, Le cirque de Chaplin. Léon et Charlot, artistes malgré eux, ont toutefois des problèmes communs, la preuve en images !
Comment sortir de la cage de l’ours ou de celle du lion ?
Les cadeaux d’Aston de Uzi et Lotta Geffenbald, 2012
Trois très beaux programmes composent la saison 2016-2017 de Mon premier cinéma. Trois rendez-vous entre les classes maternelles parisiennes et leur salle de cinéma de proximité préparés avec soin par l’équipe d’Enfances au cinéma.
Projection-conférence Cinéma Les Ursulines à Paris Mardi 8 novembre 2016
Projection-conférence : Wadjda d’Haifaa al-Mansour Cinéma de La Ferme du Buisson à Noisiel Samedi 5 novembre 2016 Cinéma Le Cluzot à la Crèche Mercredi 18 janvier 2017