La réalisatrice Gitanjali Rao au Forum des images

Workshop de Gitanjali Rao au Forum des images , 4 février 2017

Workshop de Gitanjali Rao au Forum des images , 4 février 2017

Dans le cadre de son cycle India Express, Le Forum des images recevait la réalisatrice indienne Gitanjali Rao. Emerveillée par son court métrage Prainted Raimbow, j’étais très curieuse de découvrir son travail.                                                                          Passionnée d’art, elle est diplômée de l’institut des arts appliqués de Mumbay (ex Bombay). Elle découvre le cinéma d’animation lors d’un festival qui met à l’honneur l’oeuvre du réalisateur polonais Jerzy Kucia. Elle voit à travers cet art la possibilité de réunir sa passion de la peinture et son désir de faire des films. Autodidacte, elle apprend son métier d’animatrice dans un studio d’animation de Mumbay en réalisant des publicités. Parallèlement à ce travail alimentaire, elle commence un travail personnel sur son temps libre, elle réalise en 2002 son premier court métrage Orange. C’est avec son deuxième court métrage Prainted Raimbow que son travail est reconnu, elle reçoit de très nombreux prix tant dans son pays qu’à l’étranger. Prainted Raimbow est notamment primé à la Semaine de la Critique à Cannes.                                                                                                                            Au delà des projets aboutis, Gitanjali Rao présente deux films qui n’ont pu être finalisés faute de financement. Elle a travaillé pendant plus d’un an avec la firme Walt Disney à une adaptation du Mahabharata transposé dans le monde contemporain. Elle a aussi réalisé les premiers plans de Girgit qui raconte l’histoire de trois jeunes qui quittent leur village natale pour travailler dans une grande ville. Elle espère pouvoir reprendre ce projet en un long métrage.

Un des personnages de Shadows of Mahabharat (2010)

Le méchant de « Shadows of Mahabharat « (2010)

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Les deux personnages principaux de  » Shadows of Mahabharata » (2010)

Ce qui passionne Gitanjali Rao est de mettre les arts traditionnels indiens au centre de sa démarche artistique. Elle découvre grâce à Internet les styles des différentes régions de son immense pays et s’en inspire pour son animation : les miniatures indiennes, la peinture de Madhubani, les marionnettes en cuir découpé de Karnataka, les peintures murales… Son dernier court métrage True Love Story a lui aussi été sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes en 2014. Il n’a pas actuellement de distributeur en France, c’est un véritable privilège de le découvrir sur un grand écran.

gitanjali-rao-true-love-story-shortTrue Love Story nous propose à nouveau un voyage entre le réel et le rêve à travers la rencontre de deux jeunes vendeurs des rues. Il souligne aussi le danger que peut représenter Bollywood comme unique source d’évasion. Au delà des images lumineuses, j’ai été marquée lors de la projection par l’intensité réaliste de la bande son. Nous sommes comme les protagonistes agressés par la circulation intensive de la ville qui détruit les vies. Lors des questions du public, Gitanjali Rao dévoile son rêve de travailler à une co-production entre l’Inde et la France. Vivement qu’elle soit entendue !

« Ma vie de courgette » et le PLEAC de Choisy-le-Roi

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 – Elle était gentille avec toi ta maman ?                                                                                – Elle buvait beaucoup de bières mais elle faisait de la bonne purée.

Dès ce premier échange entre Raymond et Courgette, un des grands principes du film est énoncé, la vie est complexe et différents sentiments et émotions peuvent coexister. Cette complexité les enfants spectateurs de Choisy-le-Roi l’on vécue à leur tour lorsqu’ils ont découvert le film avec leur classe au cinéma Paul Eluard. On peut par exemple être choqué par certaines situations ou expressions du film mais avoir un plaisir manifeste à en discuter avec ses camarades.

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Les enfants étaient aussi très curieux de comprendre le rôle des différents métiers qui interviennent dans la fabrication d’un film d’animation. Après le visionnement du premier teaser, la grande majorité était ravie que des producteurs aient cru dans l’avenir du film.

Adapté du roman de Gilles Paris, Autobiographie d’une Courgette, le film de Claude Barras n’est pas le premier à s’être intéressé à la vie de cet orphelin au nom de légume. Voir un extrait du téléfilm C’est mieux la vie quand on est grand permet de comparer les deux techniques d’enregistrement des images et de mesurer la marge de liberté liée à tout projet d’adaptation.

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« C’est mieux la vie quand on est grand » de Luc Béraud, 2007

Enfin chaque classe a participé à un projet collectif en réalisant un court métrage qui sera projeté au cinéma Paul Eluard lors des projections publiques de Ma vie de Courgette au mois de janvier.

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Enregistrer des séquences « image par image »

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Enregistrer des vidéos

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Enregister des bruitages…

« Ecole et cinéma 92″ Un animal, des animaux

travail_collectifQue veut dire « documentaire » ? Un cinéma se référant à ce que nous appelons « la réalité », ce qui suppose avant tout que ce ne sont pas des comédiens de métier qui y sont filmés, mais des femmes et des hommes de tous les jours, connus ou non, qui jouent eux-mêmes leur propre rôle… Ce sont les hommes et les femmes filmées qui sont documentaires. Les situations filmées, elles, dépendent toujours des mises en scène que les institutions ou les groupes sociaux mettent en place avant même l’arrivée du cinéma, et que la démarche documentaire revient non seulement à décrire, mais aussi à critiquer ou à défaire. A part ça, le cinéma documentaire est le contraire du journalisme, c’est-à-dire qu’il est d’abord cinéma : croyance, désir, illusion, subjectivité. La séance de cinéma, documentaire ou fiction, produit de la subjectivité, de la singularité, de l’écart : rien n’est représenté, rien n’est filmé sans être transformé, traduit, changé. Le cinéma change le monde et tend de plus en plus à le remplacer… Documentaire ou fiction, le cinéma est d’abord le jeu ouvert de la singularité.                                                                                                Jean-Louis Comolli, mars 2005, Cinéma documentaire, Fragments d’une histoire

Projection-conférence :                                                                                                Un animal, des animaux de Nicolas Philibert                                                                  Co-animée avec Marc Laugenie                                                                               Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers                                                                                  Samedi 10 décembre 2016                                                                                      Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry                                                                      Samedi 7 janvier 2017

Document accompagnant la conférence un-animal-des-animaux

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Adèle et la bête de Jacques Tardi, Casterman, 1976

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Musée national d’histoire naturelle, Richard Ross, 1982

Deux oeuvres de l’exposition Le grand orchestre des animaux à la Fondation Cartier :

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Loup d’Alaska de Hiroshi Sugimoto, 1994

Un livre qui vient de sortir !

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De nombreux artistes contemporains travaillent avec des animaux naturalisés, Céline Cléron, Karen Knorr, Annette Messager, Wim Delvoye …

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http://www.celinecleron.com/

« Maternelle et cinéma » en Indre et Loire

Photo extraite du blog d'Edouard Manceau

Photo extraite du blog d’Edouard Manceau

Je trace d’abord sur la surface à peindre un quadrilatère de la grandeur que je veux, et qui est pour moi une fenêtre ouverte par laquelle on puisse regarder l’histoire (historia).      Leon Battista Alberti, De Pictura, livre I, 1435

En partenariat avec Ciclic, la coordination départementale Ecole et cinéma d’Indre et Loire a organisé un temps de formation autour des deux nouveaux programmes Maternelle et cinéma et d’une sélection d’albums jeunesse issue des listes proposées par Les enfants de cinéma

Document accompagnant la conférence maternelle-et-cinema

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Contenu de la mallette en lien avec « Les contes de la mère poule »

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Trois courts métrages réalisés à l’institut iranien Kanoun

Photogrammes à télécharger versions comparées du conte Le loup et les 7 chevreauximages séquentielles de Shangoul et Mangoul,  les personnages 1 et 2 de Lili Hosak, échelle des plans 1et 2 de Lili Hosak

Pour les ressources liées à Voyages de rêves, c’est ici !

Une superbe bande-annonce pour annoncer le dispositif !

Parcours culturel à Fontenay-sous-Bois

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La façade du service culturel et les mots de David Poullard et Guillaume Rannou

La compagnie Le bel après-minuit prépare son prochain spectacle L’ombre de Tom. Cette nouvelle création sera à l’affiche de l’espace Gérard Philipe en janvier. Le service culturel de Fontenay-sous-Bois a saisi cette belle opportunité pour proposer un parcours « cinéma théâtre » à deux classes maternelles de la ville.

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Dans un premier temps, les enfants ont découvert l’histoire et le secret des images en mouvement.

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Réaliser des ombres avec son corps et des marionnettes…

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Manipuler des jouets optiques…

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Fabriquer un thaumatrope.

Les deux classes ont ensuite réalisé une séquence animée. La classe de GS de l’école Pasteur a mis en scène un album jeunesse, Le petit bonhomme des bois

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Les silhouettes sont déplacées petit à petit pour créer l’illusion du mouvement.

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Un grand merci à Mme Debuchy !

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Marlène, l’enseignante, prête sa voix au film.


La classe de MS/GS de l’école P. Demont avait quant à elle joué avec les mots de Robert Desnos créant à leur tour des phrases surréalistes que nous avons animées à l’aide des pièces d’un tangram…

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L’attention est à son comble pour recréer la forme désirée.

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Maîtriser son geste pour créer un déplacement fluide.

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Les dernières consignes pour l’enregistrement final


Après les vacances de Noël, les enfants des deux classes seront invités au cinéma et au théâtre pour découvrir des courts métrages et un spectacle célébrant l’ombre et la lumière.

« Ecole et cinéma » Le tableau de Jean-François Laguionie

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Jean-François Laguionie joue le rôle du peintre et dialogue avec son personnage Lola, Le tableau, 2011

« Je termine toujours mes histoires avec des points de suspension, même si ce n’est pas très commercial, la suspension… Pourquoi finir une histoire ? La vie, elle, se poursuit. Ou alors il faudrait finir sur la mort du personnage, mais ce n’est pas très commercial non plus ! C’est pour ça que j’aime beaucoup le western, avec le dernier plan où le héros repart… Je ne sais plus qui disait qu’une peinture n’est jamais terminée : elle est abandonnée. Si on enlève le côté négatif de l’abandon, c’est juste que le peintre décide, à un moment donné, de s’arrêter. Il pense qu’une touche de plus pourrait gâcher le tableau. Il a mis l’essentiel. On a tout quand on a l’essentiel, non ? »                                                              Jean-François Laguionie dans Un sage en hiver de Guillemette Odicino, Télérama, n°3489

Avec la sortie tant attendue de Louise en Hiver, Jean-François Laguionie est sous les feux de l’actualité : rétrospective, exposition, parution d’un livre-dvd, édition de ses nouvelles, articles dans la presse… Son précédent long métrage, Le tableau, fait, quant à lui, son entrée dans le catalogue d’Ecole et Cinéma. Après l’écriture du cahier de notes, j’ai le plaisir d’accompagner des projections dans le cadre des formations Ecole et cinéma.

Les prochaines dates :                                                                                                      – Parthenay, mercredi 30 novembre 2016                                                                            – La Courneuve, jeudi 8 décembre 2016                                                                            – Poitiers, mercredi 11 janvier 2017

D’autres sorties du cadre…

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Empédocle, fresque de Signorelli, Duomo d’Orvieto, Ombrie, Italie

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Little Nemo in Slumberland, Winsor McCay, 1908

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Le tableau de Marion Fayolle, Magnani, 2012

Avant il y avait la mer, Eléonore Douspis, Albin Michel Jeunesse, 2016

Avant il y avait la mer, Eléonore Douspis, Albin Michel Jeunesse, 2016

Mon cher tendre ami de Hadi Yaghinlou, 2004

Mon cher tendre ami de Hadi Yaghinlou, 2004

La carte de Stéfan Le Lay, 2009 (extrait), DVD Voyages de rêve aux Films du Paradoxe                                                                    

Rencontre avec François Schuiten et Benoît Peeters…

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François Schuiten, Adrien Genoudet et Benoît Peeters au Centre Wallonie-Bruxelles

L’automne est flamboyant pour le duo des Cités obscures. Ils sont sous les feux de l’actualité avec la sortie du deuxième tome de Revoir Paris et une très belle exposition au Musée des arts et métiers, Machines à dessiner. A cette occasion, le centre Wallonie-Bruxelles organisait une rencontre avec les deux auteurs et Adrien Genoudet, coréalisateur d’un documentaire sur leur travail à quatre mains.

Il est commun de penser que le scénariste et le dessinateur interviennent successivement dans l’élaboration d’une bande dessinée. Schuiten et Peeters font exploser cette représentation, en effet ils réalisent ensemble la conception de l’histoire par un dialogue au long court. C’est une méthode « casse gueule », l’histoire peut leur échapper, toutefois ce risque est aussi le garant d’un plaisir renouvelé. Le film d’Adrien Genoudet et de Guillaume Diamant-Bergé, A quatre mains, donne à voir l’intimité de leur démarche artistique. Il a été tourné en un jour dans la maison de François Schuiten au mois de mars 2016. Les réalisateurs ont mis en place un procédé d’enregistrement simple pour se fondre dans le décor et se faire oublier. Ils ont pu ainsi capter les paroles, les gestes et les regards de Schuiten et de Peeters pendant l’élaboration des dernières planches de Revoir Paris, La nuit des constellations.

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« A quatre mains  » de Guillaume Diamant-Bergé et Adrien Genoudet

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A quatre mains, Guillaume Diamant-Bergé et Adrien Genoudet, 2016

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Dernières pages de Revoir Paris , La nuit des constellations, Casterman, 2016

L’image est au coeur de leur démarche. Albert Robida, Winsor McCay hantent leur panthéon visuel. L’excellente vidéo réalisée pour l’exposition du Musée des arts et métiers, Naissance d’une affiche, dévoile les photographies documentaires qui côtoient les multiples crayons sur la table de dessin de François Schuiten.

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Naissance d’une affiche, Vladimir Peeters, 2016

La relation de Kârinh aux images est une métaphore de leur travail. Comme eux, l’héroïne de Revoir Paris se shoote aux images, elle rêve, elle voyage à travers elles…

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Revoir Paris, Schuiten et Peeters, 2014

Pour Peeters, la case de BD est une petite maison. On est invité à entrer dedans, à l’habiter, à l’explorer, à chercher des détails. Voir une image est une démarche active.

Enfin, Schuiten et Peeters ont un grand plaisir à concevoir des expositions, le travail de scénographe prolongeant leur travail d’auteur. Machines à dessiner montre la fabrique de leur travail, dévoile le lien entre réel et imaginaire qui les anime et donne envie à tout un chacun de s’emparer d’un crayon.

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La salle de dessin, Machines à dessiner, Musée des arts et métiers

Vous avez jusqu’au 26 février pour découvrir Machines à dessiner 

Les livres illustrés et les films d’animation de l’institut Kanoun

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Logo du studio Kanoun, Iran

Intriguée par le logo animé qui annonce les courts métrages des contes de la mère poule, j’ai été ravie d’assister à la conférence donnée par Bamchade Pourvali au Forum des images le mois dernier sur l’Institut pour le Développement Intellectuel des Enfants et des Adolescents, l’institut iranien Kanoun. Particulièrement intéressée par les liens entre les livres illustrés et le cinéma d’animation, j’ai choisi dans cette très riche présentation des oeuvres d’artistes qui sont à la fois illustrateur et réalisateur.

L’idée première de l’institut Kanoun, créé en 1964, était de favoriser la traduction, l’édition et la diffusion de livres en direction de la jeunesse à travers un large réseau de bibliothèques. Les bibliothèques se sont rapidement transformées en centre d’art proposant des activités artistiques de plus en plus variées aux enfants ;  cinéma, musique, danse, théâtre…                                                                                                                                                        Un des premiers livres marquant de l’institut a été la création en 1967 de l’album Le petit poisson noir par l’écrivain Samad Behrangi et l’illustrateur Farshid Mesghali.

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Paru en 2006 aux éditions Grandir

Le petit poison noir est un être de désir, il veut savoir comment se termine le cours d’eau dans lequel il vit avec sa mère. Contre l’avis de cette dernière, il décide de suivre le fil de l’eau et d’atteindre l’océan. Au cours de son voyage il fait de nombreuses rencontres avec différentes créatures qui peuplent la rivière… Pour Bamchade Pourvali, cet album introduit l’une des philosophies essentielles de l’institut Kanoun, inviter les enfants à sortir de leur cadre habituel pour aller à la rencontre de la vie.

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pelicanCe récit initiatique est accompagné de magnifiques linogravures de l’artiste Farshid Mesghali qui réalisera par la suite le premier dessin animé produit par le Kanoun, Agha-ye Hayoola (M. Monstre) en 1970 .                                                                                       Petit poisson noir remporte en 1969 le grand prix du livre pour enfants de Bologne.

Le deuxième album présenté par Bamchade Pourvali est Les corbeaux de l’écrivain Nader Ebrahimi et de l’illustrateur Noureddin Zarinkelk.

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L’illustration de la couverture rappelle le court-métrage du dessinateur Chaval, Les oiseaux sont des consque devait connaître Noureddin Zarinkelk ayant étudié l’animation en Europe auprès de Raoul Servais. Les fleurs du tapis est un autre album réalisé par ce duo d’auteurs. L’illustration, d’un style très différent de l’album précédent, est un hommage à l’art du tapis iranien.

les-fleurs-du-tapis2Le premier film réalisé en Iran par Noureddin Zarinkelk est un petit bijou surréaliste qui enchaîne à un rythme trépidant de multiples métamorphoses : le penseur de Rodin côtoie la statue de la Liberté mais aussi un mollah et une femme voilée.

Quatre plus tard, il réalise Amir Hamzeh et le Zèbre qui est une oeuvre majeure selon Bamchade Pourvali. Ce film rassemble de nombreux éléments de la culture iranienne : les miniatures, la musique, la danse et aussi la figure du diable…

Un autre artiste fondateur du Studio d’animation Kanoun est Ali Akbar Sadeghi, les miniatures iraniennes et les légendes du Livre des Rois sont à la source de ses illustrations et de ses films.abdolrazagh-palhevan

Le dernier film d’animation présenté est l’oeuvre du cinéaste Sohrab Shahid-Saless qui s’inspire directement de la technique de la pixilation inventée par Norman McLaren.

Tous les films réalisés dans le cadre de l’institut Kanoun, quelque soit leur durée, étaient accompagnés à leur sortie par une affiche. C’est Abbas Kiarostami qui est l’auteur de celle du film de Sohrab Shahid-Saless, un bel exemple de son talent de graphiste.

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Abbas Kiarostami, Noir et blanc, 1972

Pour ceux qui aimeraient continuer cette découverte… De nombreux courts métrages d’animation réalisés dans le cadre de l’institut Kanoun ont été édités en DVD par les distributeurs suivants : Les films du préau, Les films du Whippet et Les films du paradoxe.