« L’homme qui plantait des arbres », Frédéric Back, 1987
« Je me demande si le rapport premier aux arbres n’est pas d’abord esthétique, avant même d’être scientifique. Quand on rencontre un bel arbre, c’est tout simplement extraordinaire. » Francis Hallé, exposition Nous les arbres, Fondation Cartier pour l’Art contemporain
Conférence : Crac !, Frédéric Back, 1981 L’homme qui plantait des arbres, Frédéric Back, 1987 Cinéma de la Crèche (79) Mercredi 19 février 2020
Dans le cadre de la quatrième édition du Festival Cinéma Télérama Enfants, une projection du dernier programme des Films du Préau était à l’affiche de la salle des Lilas. Le fan-club de la petite chouette s’agrandit !
A l’issue de la projection un atelier thaumatrope était proposé aux petits comme aux grands !
Je n’ai pas assisté aux premiers pas du festival Ciné Junior mais depuis quelques années j’ai beaucoup de plaisir à découvrir et à accompagner les différentes éditions de cet évènement ambitieux et festif ! Je me suis associée à la fête de ses 30 ans en réalisant le dossier pédagogique du programme Gâteaux de fête et compagnie. A télécharger ici . Ce programme inédit créé par Ciné Junior sera en circulation post-festival ! Qu’on se le dise !
Avec la complicité de l’équipe du Centre Culturel de Gentilly, je suis allée aussi à la rencontre de deux classes de CM1 pour leur présenter un très beau programme de courts métrages destiné au plus de 7 ans. Le moins que l’on puisse dire c’est que les films proposés n’ont pas laissé les enfants indifférents. Une superbe sélection !
La présentation s’est terminée par un jeu sonore qui a suscité une attention record ! Bravo à tous !
Qui sera reconnaître l’origine de ces extraits sonores ?
Auditorium de Gentilly, lundi 3 février 2020
Pour aller plus loin dans la découverte de certains courts métrages de la compétition …
Deuxième journée de formation pour les enseignants inscrits au stage Ecole et Cinéma Maternelle. Projection et présentation des deux nouveaux programmes de courts métrages que les enfants découvriront dans leur salle de cinéma de proximité et échange sur les pratiques mises en place par les enseignants.
Les contes de fées parlent parfois de passages et de galeries garnis des deux côtés de baraques pleines de séduction et de périls. J’étais dans mon enfance familier d’une
allée de ce genre, qui s’appelait la rue Serpentine.
Enfance berlinoise, Walter Benjamin, L’Herme, 2012
Projection-conférence : Le magicien d’Oz, Victor Fleming, 1939 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 1 février 2020 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 7 mars 2020 Co-animation avec Marc Laugenie (Conseiller pédagogique en musique)
» L’animateur est celui qui connaît intimement sa marionnette : il sait comment elle se plie, où sont ses limites, comment elle va avoir l’air gai ou triste. C’est presque du chamanisme et moi qui ne suit que l’intermédiaire entre l’animateur et la poupée, je trouve ça fascinant. J’ai souvent utilisé de longs plans séquences sur les regards et les émotions plutôt qu’un découpe champ-contre-champ classiquement utilisé pour l’animation. Cela donne au film un rythme singulier, plutôt lent. » Claude Barras, cité dans Kirikou et après …, page194
» Le film devait être résolument à hauteur d’enfant et pour moi être à hauteur d’enfant c’est le prendre au sérieux en tant que personnage et en tant que spectateur. Il y avait pour Ma Vie de Courgette un parti pris de ne pas idéaliser l’enfance. C’est un film ancré dans son époque, un film engagé. » Interview de Céline Sciamma dans Challenge(s), 15-05-2016
Projection-conférence : Ma vie de Courgette, Claude Barras, 2016 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 14 décembre 2019 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 11 janvier 2020
Trente-cinq ans après la première exposition qui lui était consacrée, la girafe de Charles X, désormais célèbre sous le nom de Zarafa, est à l’honneur dans une nouvelle exposition du musée départemental de Sceaux. La fille du journaliste Gabriel Dardaud qui a exhumé cette incroyable histoire dans les années 50 a fait don au musée de la riche collection de son père consacrée à l’animal au long cou.Une belle occasion pour raconter à nouveau les aventures de cette jeune girafe née au Soudan qui a terminé sa vie à la ménagerie du jardin des plantes de Paris. L’exposition s’ouvre sur un ensemble passionnant de dessins de l’animal avant qu’il n’ait été observé de visu par ceux qui la représentaient. Imagine-t-on un monde sans Google images ?
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, 1768
Histoire naturelle, Buffon, 1768
La scénographie met en scène l’acheminement du précieux cadeau du vice-roi d’Egypte à Charles X en présentant des objets d’époque et des dioramas contemporains réalisés en Playmobil.
« Le passage de la girafe à Arnay-le-duc, J-R Brascassat, 1887
Diorama « l’arrivée à Auxerre »
Estampe, vers 1827
Diorama, la présentation au roi Charles X au château de Saint Cloud
Enfin, un ensemble bigarré d’objets à la gloire de la girafe, témoin de l’engouement du public pour l’exotisme, est mis en valeur.
Boîte à confiserie, vers 1827
Morceau de girouette, vers 1827
Forme en métal pour impression de textiles, vers 1827
« Le Bouffon choisi de Benjamin Rabier », 1924
Savons de Marseille, années 1950
« La girafe », « La belle Africaine », « Le bel animal du roi » est désormais connue sous le non de Zarafa. C’est un auteur américain, Michael Allin qui l’a dénommée ainsi dans son livre non traduit en français, La véritable histoire d’une girafe arrivée à Paris depuis le coeur de l’Afrique, publié en 1998. « Giraffe, girafe, giraffa (anglais, français, italien), tous viennent de l’arabe zerafa, une variante phonétique de zarafa qui signifie charmant ou ravissant. » Les petits visiteurs qui se pressaient dimanche dans l’exposition avaient certainement en tête quant à eux l’héroïne du long métrage de Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie.