« Si cela n’avait tenu qu’à moi, je n’aurais pas choisi ce sujet. C’était terrifiant de reprendre une œuvre aussi connue et aussi appréciée. J’aurais préféré écrire quelque chose d’entièrement nouveau. Mais dans le même temps, je voulais vraiment le faire. Enfant, j’adorais cette œuvre. Au moment où j’ai été approchée, je ne savais pas qu’elle avait été adaptée par Disney et par d’autres cinéastes, et j’ai été encore plus terrifiée quand je me suis rendu compte que cela avait été fait autant de fois ! Je me suis demandée ce que je pouvais apporter de plus ou de différent. Je ne voulais surtout pas répéter les choses. Alors j’ai regardé toutes les versions que j’ai pu trouver pour m’assurer de ne surtout pas les copier. Par chance, cela m’a permis de me rendre compte que ce que j’imaginais était totalement différent. » Interview de Suzie Templeton
« Oui je peux être agacé parfois par l’image édulcorée qu’on réserve au jeune public dans un certain nombre d’œuvres dites « pour enfants ». L’univers enfantin n’est pas tout rose, il est fait de grands bonheurs, mais aussi de grandes peines, de grosses colères, de grands drames. Enfant on vit les choses pleinement. Quand on joue on est totalement pris par le jeu, sans penser qu’on est en train de jouer. Les adultes ont tendance à oublier ce qu’était l’enfance, ce n’est pas Disneyland. » Interview de Pierre-Luc Granjon
Projection-conférence : Pierre et le loup, Suzie Templeton, 2009 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 3 octobre 2020 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 10 octobre 2020 Co-animation avec Marc Laugenie (Conseiller pédagogique en musique)
En 1957, pour l’un de ses programmes télévisés, Walt Disney a raconté la visite de Prokofiev à Hollywood en 1938. Le pianiste Ingolf Dahl joue le rôle de Prokofiev.
Présentation du « Loup blanc » par Pierre-Luc Granjon.
« L’homme qui plantait des arbres », Frédéric Back, 1987
« Je me demande si le rapport premier aux arbres n’est pas d’abord esthétique, avant même d’être scientifique. Quand on rencontre un bel arbre, c’est tout simplement extraordinaire. » Francis Hallé, exposition Nous les arbres, Fondation Cartier pour l’Art contemporain
Conférence : Crac !, Frédéric Back, 1981 L’homme qui plantait des arbres, Frédéric Back, 1987 Cinéma de la Crèche (79) Mercredi 19 février 2020
Deuxième journée de formation pour les enseignants inscrits au stage Ecole et Cinéma Maternelle. Projection et présentation des deux nouveaux programmes de courts métrages que les enfants découvriront dans leur salle de cinéma de proximité et échange sur les pratiques mises en place par les enseignants.
Les contes de fées parlent parfois de passages et de galeries garnis des deux côtés de baraques pleines de séduction et de périls. J’étais dans mon enfance familier d’une
allée de ce genre, qui s’appelait la rue Serpentine.
Enfance berlinoise, Walter Benjamin, L’Herme, 2012
Projection-conférence : Le magicien d’Oz, Victor Fleming, 1939 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 1 février 2020 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 7 mars 2020 Co-animation avec Marc Laugenie (Conseiller pédagogique en musique)
» L’animateur est celui qui connaît intimement sa marionnette : il sait comment elle se plie, où sont ses limites, comment elle va avoir l’air gai ou triste. C’est presque du chamanisme et moi qui ne suit que l’intermédiaire entre l’animateur et la poupée, je trouve ça fascinant. J’ai souvent utilisé de longs plans séquences sur les regards et les émotions plutôt qu’un découpe champ-contre-champ classiquement utilisé pour l’animation. Cela donne au film un rythme singulier, plutôt lent. » Claude Barras, cité dans Kirikou et après …, page194
» Le film devait être résolument à hauteur d’enfant et pour moi être à hauteur d’enfant c’est le prendre au sérieux en tant que personnage et en tant que spectateur. Il y avait pour Ma Vie de Courgette un parti pris de ne pas idéaliser l’enfance. C’est un film ancré dans son époque, un film engagé. » Interview de Céline Sciamma dans Challenge(s), 15-05-2016
Projection-conférence : Ma vie de Courgette, Claude Barras, 2016 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 14 décembre 2019 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 11 janvier 2020
» Un bébé tout seul, ça n’existe pas » affirme Winnicott. Selon lui, tout nourrisson est toujours en relation avec quelqu’un d’autre. Ce rapport, indispensable, vital même au tout début de la vie, sert d’ancrage à tous les liens à venir que l’enfant, quittant l’exclusivité maternelle, tissera avec son entourage. Ces livres qui font grandir les enfants, Joëlle Turin, Didier Jeunesse, 2012
Le cinéma a d’ailleurs longtemps adopté le modèle de la culture du livre, en nous racontant des histoires muettes d’abord, puis parlantes ensuite. Tous les grands réalisateurs, de la naissance du cinéma aux années 2000, ont construits des récits linéaires, et les superproductions hollywoodiennes sont encore souvent construites sur ce modèle : un scénario, le plus souvent tiré d’un roman, y charpente une histoire. » Du livre et des écrans, plaidoyer pour une indispensable complémentarité, Serge Tisseron, Éditions Manucius, 2013
» Le coucou-caché est l’un des jeux préférés du très jeune enfant : au delà du plaisir que lui procure un moment partagé avec un adulte ou un autre enfant, il lui permet d’expérimenter de manière sécurisée la séparation et d’élaborer petit à petit l’idée que ce qui ne se voit pas peut quand même être là. » Brochure Ma Première Séance 2019
Projection-Conférence Cinéma Le Méliès à Montreuil Mercredi 16 octobre 2019