« La terre semblait plus haute que la veille. Malgré le beau temps, impossible d’avancer. La glace s’était resserrée autour du bateau. Aucune eau libre n’apparaissait… Pression exercée par des milliers de tonnes de glace. C’était la première manifestation du danger nous menaçant… » L’odyssée de l’Endurance de Sir Ernest Shackleton, Editions Paulsen, 2013
Projection-conférence : Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 7 octobre 2017 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 14 octobre 2017
Projection-conférence : Cinéma Le Florida à Saint Savien Mercredi 20 septembre 2017 Au CIBDI à Angoulème Mercredi 4 octobre 2017 Au TAP Castille à Poitiers Mercredi 17 janvier 2018
… Comme si je planais dans l’air qui me réclame, Et comme si j’avais une âme Faite avec des plumes d’oiseau… La fin de Satan de Victor Hugo, 1886
Le vol d’Icare de Georges Schwizgebel, 1974
Icare de Michel Ocelot, 1989
Histoire tragique avec fin heureuse de Regina Pessoa, 2005
Le personnage de Superman résonne en chacun de nous parce qu’il est une fusion de toutes les histoires que nous aimons depuis 50000 ans. C’est Moïse, Hercule, Icare et Jésus enveloppés dans un drapeau américain. » Mark Millard (scénariste)
Superman de Max et Dave Fleischer, 1941-1943
Pourquoi j’aime Batman ? Parce que justement, il n’est pas Superman. Pour moi, il est vraiment un héros moderne, il a des problèmes, il fait des trucs déments, cependant il est humain. Comme un héros moderne, il a des tas de gadgets, mais qui peuvent exploser à tout moment. J’adore l’idée que ce magnifique Batplane puisse être descendu d’un seul coup de révolver car ça le rapproche de la réalité. Batman est aussi un personnage absurde. Un type qui éprouve le besoin de se déguiser en chauve-souris est forcément un peu cinglé. Tim Burton
Batman : The Animated Series de Bruce Timm et Eric Radomski, 1992-1995
Spider-Man est sans doute le moins extravagant des super-héros. Il n’est pas invulnérable comme Superman. Il n’est pas sombre et vengeur comme Batman. C’est un personnage qui voudrait être normal, qui a des angoisses, qui se cherche une petite amie. Il est rongé par le doute et le remord. Il culpabilise d’avoir, par orgueil, laissé s’échapper le gangster qui va plus tard assassiner son oncle Ben. Il a été élevé par sa tante May. Il a besoin d’une voix rassurante pour calmer ses angoisses existentielles. Harry Brod (sociologue)
Spider-Man produit par Hanna-Barbera, chaîne ABC, 1967
J’ai essayé de réaliser un film qui pourrait encore être apprécié dans dix ans, dans vingt ans, dans cent ans, un peu comme un livre d’images qui continue d’être lu de génération en génération. Tsuneo Goda, janvier 2008
Le temps qu’il fait, programme conçu par l’association « Les Enfants de Cinéma »
… si le sujet est petit, il faut le rendre grand, il doit élever la réalité à un autre niveau… Le documentariste doit être comme les peintres. Il doit créer quelque chose par le regard, mais pas seulement. C’est quelque chose qui est en toi et qui vient de l’enfance. Joris Ivens
L’ondée de David Coquard-Dassault, 7 min 40 s, 2008
La maison démontable (One Week) de Buster Keaton et Edward F. Cline, 22 min 17 s, 1920 Document accompagnant la conférence : De mal en pire... Le Jardin de Marie Paccou, 6 min 5 s, 2002 Document accompagnant la conférence : jeux de cadrage
L’association Cinémas 93 enrichit sa réflexion sur l’éveil culturel des tout-petits en proposant un parcours expérimental de cinéma en crèche. L’équipe de la crèche départementale Saint Leu de Villetaneuse s’est associée à ce projet, la crèche ne bénéficiant pas d’un cinéma de proximité. La formation est au centre du parcours. La première séance était consacrée à l’histoire des images qui bougent : des premières ombres corporelles à la projection du premier dessin animé Pauvre Pierrot d’Emile Reynaud le 28 octobre 1892 au musée Grévin.
Marionnettes en ombre chinoise, lanterne magique, jouets optiques…
Représentation d’Emile Reynaud manipulant son théâtre optique
Ces pratiques anciennes sont régies par le même principe que le cinéma : des images sont projetées sur une toile ou sur un mur blanc à l’aide d’une source lumineuse. Elles sont aussi un excellent moyen pour préparer les enfants à la découverte de la salle de cinéma, apprivoiser l’obscurité et s’immerger par l’imagination dans les images projetées.
La deuxième séance était consacrée quant à elle à la réalisation pratique d’un mini-spectacle en ombres chinoises. Unanimement, l’équipe a choisi de mettre en scène la célèbre chanson Dans sa maison un grand cerf.
Chercher la meilleure façon de représenter son personnage… De face ? De profil ?
Dessiner la forme définitive sur un Canson noir.
Découper la silhouette.
Fixer un bâtonnet.
Le matériel est prêt.
Un choeur de chanteurs enthousiastes, un bruiteur (toc, toc) et des manipulateurs sont prêts pour les premiers essais…
Se serrer la main tout en maintenant la fenêtre et les personnages est un exercice de haut vol !
Ce spectacle est un work in progress,l’équipe souhaitant le présenter aux enfants et aux parents lors de la restitution finale du parcours le vendredi 16 juin. Une belle histoire à suivre !
« […] pareilles à des semences emportées par le vent, elles s’envolent à travers les générations, propageant de nouvelles histoires et dispensant à de nombreux peuples la nourriture spirituelle. […] Chaque nouveau poète y ajoute quelque chose de sa propre imagination, et d’être ainsi alimentées elles se remettent à vivre. Leur faculté germinative est éternellement vivace, attendant seulement un contact pour s’éveiller. » Heinrich Zimmer, Le roi et le Cadavre, cité par Bruno de la Salle dans Le conteur amoureux
Journée d’Education à l’Image avec CINESSONNE Ciné 220 à Brétigny sur Orge Mardi 28 mars 2017 Documents à télécharger : déroulé, inscription, ressources
« J’ai commencé à penser à King-Kong vers la fin de 1931. Je désirais me rendre auparavant en Afrique pour tourner un film sur les gorilles, c’était malheureusement l’époque de la dépression et personne ne se décidait à immobiliser d’importants capitaux pour financer un très long voyage. J’ai alors suggéré à mon ami David O.Selznick (président de la RKO) de réaliser un film en studio, un film dont le héros serait un gorille géant. Je voulais que l’on dise -Vous allez voir l’aventure la plus fantastique, la plus extraordinaire qu’on ait jamais vue sur grand écran. » Merian C.Cooper
Projection-conférence : King Kong de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 11 mars 2017 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 25 mars 2017
Le singe le plus connu de l’histoire du cinéma est à l’honneur cette semaine avec la sortie très attendue de Kong: Skull Island. Le réalisateur Jordan Vogt-Roberts s’inscrit dans une longue tradition de reprises et de citations…
Que veut dire « documentaire » ? Un cinéma se référant à ce que nous appelons « la réalité », ce qui suppose avant tout que ce ne sont pas des comédiens de métier qui y sont filmés, mais des femmes et des hommes de tous les jours, connus ou non, qui jouent eux-mêmes leur propre rôle… Ce sont les hommes et les femmes filmées qui sont documentaires. Les situations filmées, elles, dépendent toujours des mises en scène que les institutions ou les groupes sociaux mettent en place avant même l’arrivée du cinéma, et que la démarche documentaire revient non seulement à décrire, mais aussi à critiquer ou à défaire. A part ça, le cinéma documentaire est le contraire du journalisme, c’est-à-dire qu’il est d’abord cinéma : croyance, désir, illusion, subjectivité. La séance de cinéma, documentaire ou fiction, produit de la subjectivité, de la singularité, de l’écart : rien n’est représenté, rien n’est filmé sans être transformé, traduit, changé. Le cinéma change le monde et tend de plus en plus à le remplacer… Documentaire ou fiction, le cinéma est d’abord le jeu ouvert de la singularité. Jean-Louis Comolli, mars 2005, Cinéma documentaire, Fragments d’une histoire
Projection-conférence : Un animal, des animaux de Nicolas Philibert Co-animée avec Marc Laugenie Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 10 décembre 2016 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 7 janvier 2017
Je trace d’abord sur la surface à peindre un quadrilatère de la grandeur que je veux, et qui est pour moi une fenêtre ouverte par laquelle on puisse regarder l’histoire (historia). Leon Battista Alberti, De Pictura, livre I, 1435
En partenariat avec Ciclic, la coordination départementale Ecole et cinéma d’Indre et Loire a organisé un temps de formation autour des deux nouveaux programmes Maternelle et cinéma et d’une sélection d’albums jeunesse issue des listes proposées par Les enfants de cinéma…