« Maternelle et cinéma » dans le Val d’Oise

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Dossier d’accompagnement du programme : Grand-Petit et petits-grands

Le Petit Chat Curieux (Komaneko) de Tsuneo Goda

mise_en_abimeJ’ai essayé de réaliser un film qui pourrait encore être apprécié dans dix ans, dans vingt ans, dans cent ans, un peu comme un livre d’images qui continue d’être lu de génération en génération.                                                                        Tsuneo Goda, janvier 2008

Documents accompagnant la conférence : lire et écrire komanekoles sentiments et les émotions de Komanéko

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Présentation du film :

Le temps qu’il fait, programme conçu par l’association « Les Enfants de Cinéma »

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 … si le sujet est petit, il faut le rendre grand, il doit élever la réalité à un autre niveau… Le documentariste doit être comme les peintres. Il doit créer quelque chose par le regard, mais pas seulement. C’est quelque chose qui est en toi et qui vient de l’enfance.                                                                                                                                  Joris Ivens 

          L’ondée de David Coquard-Dassault, 7 min 40 s, 2008

La présentation du film est en ligne : ici                                                                                   Documents accompagnant la conférence : De plus en plus prèsRecherche graphiqueD’une ville à l’autre


La maison démontable (One Week) de Buster Keaton et Edward F. Cline, 22 min 17 s, 1920                                                                                                                        Document accompagnant la conférence :  De mal en pire...                                                                                                                                                                                              Le Jardin de Marie Paccou, 6 min 5 s, 2002                                                        Document accompagnant la conférence : jeux de cadrage

Document Ressources : pour aller plus loin...

« Maternelle et cinéma » dans le Cher

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… L’art, cela ne s’enseigne pas, cela se rencontre, cela s’expérimente, cela se transmet par d’autres voies que le discours du seul savoir, et parfois même sans discours du tout. L’affaire de l’enseignement c’est la règle, l’art doit y gagner une place d’exception.          Alain Bergala, L’hypothèse cinéma, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 2002

En partenariat avec Ciclic, la coordination départementale Ecole et cinéma du Cher a organisé un temps de formation autour des deux nouveaux programmes Maternelle et cinéma et d’une sélection d’albums jeunesse issue des listes proposées par Les enfants de cinéma

Document accompagnant la conférence maternelle-et-cinema

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Contenu de la mallette en lien avec « Voyages de rêve »

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Contenu de la mallette en lien avec « La magie Karel Zeman »

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Donnons le mot de la fin à M. Prokouk !


« Ecole et cinéma 77 et 79″ Wadjda

miroirProjection-conférence :                                                                            Wadjda d’Haifaa al-Mansour                                                                                      Cinéma de La Ferme du Buisson à Noisiel                                                                   Samedi 5 novembre 2016                                                                                           Cinéma Le Cluzot à la Crèche                                                                                   Mercredi 18 janvier 2017

Document accompagnant la conférence : wadjda

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Un témoignage à lire :

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Lire ce que des élèves de CM2 pensent du film (atelier initiation à la critique de cinéma).

A la recherche des héroïnes qui se cachent dans la nouvelle plateforme pédagogique Des Enfants de Cinéma

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Sili dans « La petite vendeuse de soleil » de Djibril Mambety Diop, 1998

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Gouwa dans « Le roi des masques » de WU Tian-Ming, 1998

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Nansa dans « Le chien jaune de Mongolie » de Byambasuren Davaa, 2005

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Laure dans « Tomboy » de Céline Sciamma, 2011

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Jim dans « Treeless Mountain » de Kim So-Yong, 2011

Claude Bataille, passeur d’images et collectionneur

La guerre des boutons d' Yves Robert, 1962 "Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu'eux."

La guerre des boutons d’ Yves Robert, 1962
« Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu’eux. »

Tout commence par la découverte dans une brocante d’Amsterdam d’un lot d’anciennes plaques de lanternes magiques. Toute heureuse de cette nouvelle acquisition, je n’ai plus qu’une envie, les voir à nouveau projetées sur un mur. Un ami bien inspiré me met en relation avec Claude Bataille. Outre sa générosité à aider une néophyte handicapée de ses dix doigts, Claude est un homme au contact chaleureux … et il cause ! De coups de fil en coups de fil, cet homme passionné et passionnant raconte le fil d’une vie où l’amour des images et le désir de transmettre sont essentiels… En voici quelques extraits !

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis en partie un autodidacte … Je dis souvent que j’ai été une «Madame Claude» de l’image, j’aime mettre les gens en relation, organiser, fédérer… J’aime le travail bien fait, engendrer du plaisir…

Qu’est-ce qui a été le plus formateur pour vous dans votre enfance ?

Mon maître de CM2, Monsieur Pierre, à l’école primaire d’Orsay. Il était généreux et exigeant. Mon premier souvenir sont les parties de foot avec lui, on jouait tous pieds nus parce qu’on n’avait pas de fric pour acheter des chaussures. Le deuxième souvenir important, est qu’il nous lisait à la fin de chaque semaine un épisode de « La Guerre des boutons » de Louis Pergaud. Mon oncle, qui distribuait « L’humanité dimanche » sur le marché d’Orsay, m’a offert le livre pour mes dix ans. Je le relis presque tous les ans. Il est pour moi un ouvrage de référence pour la vie réelle et mon engagement dans l’Education Populaire lui doit beaucoup.

Une image qui vous accompagne…

Un grand film en noir et blanc avec un pasteur joué par Robert Mitchum, « La nuit du chasseur ». C’est mon film fétiche, il ne se raconte pas, il se voit ! Lorsque j’ai été responsable d’une salle d’Art et Essais, je me suis fait engueuler lorsque j’ai voulu le programmer pour les enfants. A une époque, il était interdit au moins de 16 ans.

La nuit du chasseur de Charles Laughton, 1956

La nuit du chasseur de Charles Laughton, 1956

Quelle a été votre première rencontre avec le cinéma ?

En tant que spectateur, je crois que mon premier film était « Néron ». Je me souviens aussi d’avoir vu avec ma mère « Les diables de Guadalcanal » avec John Wayne, c’était au cinéma de Palaiseau, « Le Coucou ». J’étais effaré par ces mecs qui crânent dans le cockpit de leur Curtiss P 40.

Les diables du Guadalcanal de Nocholas Ray, 1951

Les diables du Guadalcanal de Nocholas Ray, 1951

Je ne suis pas un grand cinéphile. Je suis plutôt un technicien du cinéma. J’étais responsable au début des années 60, d’un club d’aéromodélisme dans la MJC intercommunale d’Orsay. On y a créé un ciné-club, comme je n’étais pas maladroit de mes  doigts et que je pouvais emprunter la 2 chevaux camionnette de mon père épicier, je suis devenu le projectionniste attitré. J’avais un projecteur 16 mm, un Debrie MB 216 que je transportais dans deux grosses valises en bois. J’assurais une séance de ciné-club dans chacune des communes de la vallée. Juste avant de partir à l’armée j’ai vu « Les tontons flingueurs » et lors de mon service militaire que j’ai effectué au Sahara, j’ai très vite remplacé le projectionniste ! Je voyais un film par jour, du « nanard » aux films d’Alexandre Nevski !

Quelle est votre formation initiale ?

Juste après le BEPC, mes parents m’ont inscrit au lycée technique Maximilien Perret à Vincennes. J’ai un brevet technique dans le chauffage central, aujourd’hui, nommé « génie thermique »…

Vous abandonnez très vite votre travail de chauffagiste…

Oui, au grand désespoir de ma mère ! Au retour de mon service militaire, une nouvelle MJC est créée à Bures-sur-Yvette. Je postule sur le poste de secrétaire que j’obtiens, je continue aussi à être projectionniste… J’avais un copain à la MJC de Palaiseau, il était responsable de la section voyage-découverte. Avec deux autres copains, nous avons traversé le Sahara en 2 chevaux.

La bande des quatre ! Claude est le plus grand ...

La bande des quatre ! Claude est le plus grand …

Avant de partir, j’ai acheté la caméra 16 mm de Jean-Claude Drouot (alias Thierry la Fronde). J’ai tourné un film d’une heure sur notre aventure. A notre retour, nous avons projeté notre film muet dans le grand amphi de maths de la fac d’Orsay, nous étions soutenus par la presse locale ! Nous en étions les bonimenteurs…

… puis vous quittez aussi la région parisienne !

En 1976, je deviens directeur de la MJC des Teppes à Annecy. J’ai à disposition un magnifique bâtiment conçu par les architectes Jacques Lévy et Maurice Novarina. Nous créons une salle de cinéma commerciale. Il faut dire qu’à cette époque les structures sociales et culturelles n’avaient le droit de projeter que du 16 mm (format substandard), nous nous sommes battus pour avoir accès au 35 mm (format standard). La salle fut baptisée au non de Jean Dasté, en sa présence et en référence au film « Zéro de conduite » de Jean Vigo. Nous faisions énormément d’entrées en pratiquant un prix très bas, nous étions aussi dans les premiers à avoir installé des fauteuils pour handicapés. J’attachais beaucoup d’importance à accueillir les enfants. Je ne me contentais pas de faire la programmation, j’étais aussi le monsieur qui accueille, qui donne un vrai billet à chaque enfant, qui est dans la cabine de projection…

Photogramme du film "Images en herbe"

Photogramme du film « Images en herbe »

J’ai développé un partenariat avec le lycée Gabriel Fauré, les lycéens ont réalisé un court métrage « Images en Herbe » sur l’accueil des enfants dans une salle de cinéma. J’ai aussi rejoint Ginette Dislaire, fondatrice de l’association « Les enfants de cinéma » qui fête ses 20 ans cette année…

Annecy, c’est aussi le festival international du film d’animation…

J’ai été administrateur du festival d’Annecy sous la direction de Jean-Luc Xiberras. C’était encore très artisanal, on ne dormait pas beaucoup pendant le festival ! J’allais chercher des hongrois, des tchèques, des russes à l’aéroport de Genève … J’ai organisé dans la salle de la MJC des rétrospectives et des rencontres qui m’ont marqué, Bruno Bozzetto, Karel Zeman, le studio La Fabrique de Jean-François Laguionie, Jan Swankmajer… C’est important de mettre face aux spectateurs les gens qui font le cinéma. Certains réalisateurs sont devenus des copains comme René Laloux. Je l’ai rencontré lors de sa rétrospective en 1989. Jean-Luc Xiberras avait réussi à rapatrier de Prague des originaux de tournage de « La Planète sauvage », nous lui avons offert un carton avec des dessins de Roland Topor, des petits bouts de papier découpé… Un peu plus tard, je lui ai trouvé une copie 35 mm de son court métrage « Les temps morts ». Ça crée des liens.

retrospective-bruno-bozzetto-annecy-juin-1985-de-colette-adam-1028650655_MLD’autres rencontres marquantes ?

J’ai rencontré le réalisateur Jean Odoutan lorsqu’il est venu présenter son premier long métrage, Barbecue Pejo dans le cadre du circuit de cinéma itinérant des Pays de Savoie (Cinébus). Lorsqu’il a créé  le festival Quintessence en 2003, il m’a invité à participer à cette aventure. Il m’a nommé expert du praxinoscope et j’ai animé pendant trois ans des ateliers sur le pré-cinéma. J’ai participé aussi au circuit de projection itinérante en plein air. Jean Odoutan avait pu obtenir des camions dont un côté était peint en blanc pour servir d’écran. Il a aussi créé une école de cinéma au nord de Cotonou.

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En 2008, le musée-château d’Annecy a organisé une grand exposition sur Emile Colh. A cette occasion, Maurice Corbet qui est attaché de conservation au musée m’a présenté Marc Faye qui est l’arrière-petit-fils de l’illustrateur O’ Galop, le créateur du Bibendum Michelin. Je venais de dénicher des plaques de lanterne dessinées par O’Galop. Il est venu les voir chez moi, il devait passer l’après-midi, il est resté trois jours… Marc a monté une société de production, Novanima, il a réalisé entre autre un documentaire animé sur Benjamin Rabier et sur Henri Gustave Jossot.

Image de G.H Jossot parue dans l’Assiette au beurre , N° 296, 1906 avec la légende : Et C’te soupe ? Fiche moi la paix, je lis Karl Marx.

Image de G.H Jossot parue dans l’Assiette au beurre , N° 296, 1906 avec la légende :
Et C’te soupe ?
Fiche moi la paix, je lis Karl Marx.

Comment avez-vous créé Praximage ?

Mon travail salarié était de plus en plus difficile. Mes employeurs de la fédération des MJC ont estimé que j’étais un mauvais gestionnaire, j’ai été muté. Depuis l’école primaire, j’ai des problèmes avec les maths, ça m’a poursuivi toute ma vie… Je suis devenu ensuite responsable d’une Maison de quartier dans la banlieue de Grenoble, à Saint-Martin-d’Hères. J’ai continué à développer le cinéma en direction des jeunes…mais au bout de quelques temps je suis licencié. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me mettre à mon compte grâce à l’indemnité qui m’est allouée. Je suis très bricoleur. J’ai fabriqué une quarantaine de malles pédagogiques sur les lanternes magiques, les jouets optiques, le théâtre d’ombre… J’ai animé des ateliers, réalisé des expositions, participé à des conférences, restauré des appareils … C’est maintenant ma fille Sophie qui a pris le relais.

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Claude derrière un praxinoscope de sa fabrication, complexe cinéma à Roubaix

Et comment avez-vous commencé votre collection d’objets anciens sur le cinéma ?

J’ai monté ma collection par nécessité professionnelle quand j’ai créé Praximage. Avant, je n’avais qu’un ou deux appareils emblématiques. Lorsque j’ai préparé une grande exposition à Montbéliard, je me suis fait prêter de nombreux objets. Ensuite, j’ai commencé à explorer les vide-greniers, on attrape très vite la collectionnite aigüe. Pour moi, un appareil ne doit pas être inerte, il doit fonctionner. J’essaie de ne pas le dénaturer mais je n’hésite pas à le «moderniser» pour qu’il marche. J’essaie de ne pas accumuler, je n’hésite pas à vendre un objet pour en acheter un autre qui me paraît plus intéressant. J’essaie aussi de mettre mes compétences techniques au service des autres. J’ai rénové un projecteur 35 mm qui appartenait à Ladislas Starewitch, le Pathé-baby d’O’ Galop…

Et maintenant, quelles sont vos activités ?

Je suis retraité, j’aime être dans mon jardin, faire la sieste, bricoler des mobiles… L’image qui me touche le plus, c’est la belle image projetée par une lanterne magique pour le graphisme, la naïveté du propos, les couleurs autres que «Pantone». Je partage maintenant cette passion avec mes voisins en organisant des projections en plein air dans mon quartier…

« Regards partagés » avec … « Le jour le plus court  »

« Mettre en valeur quatre courts métrages qui célèbrent le pouvoir de l’imagination de celui qui réalise et de celui qui regarde. Exprimer le regard que je porte sur ces films. Partager ce regard avec notamment un public d’enfants. »

Voici la présentation de l’évènement que j’ai proposé à la fête du court métrage. Les liens vers les films sont actifs jusqu’au 21 décembre, profitez-en et laissez- moi vos commentaires sur cette programmation !

Le premier court proposé est un film de fin d’étude réalisé par Lucie Mayjonade lorsqu’elle était étudiante à l’école Georges Méliès d’Orly. Très librement adapté d’une légende polynésienne sur un « homme poisson », ce petit film sans dialogue, mais avec une très belle musique d’Olivier Michelot, nous raconte les tribulations d’un petit personnage au prise avec son imagination pour le meilleur et pour le pire… J’aime beaucoup la fluidité de l’animation et le jeu des matières entre la transparence du petit personnage et la matérialité des univers qu’il traverse.

Le making-off …


La vie de famille à vue de truffe n’est pas un long fleuve tranquille ! Tout ce que demande Fifi, c’est un peu d’attention de ses maîtres et un peu de tranquillité pour lire les nouvelles scientifiques dans le journal. Et bien ce soir-là, il n’aura ni l’un ni l’autre ! Un drame de la vie quotidienne raconté avec beaucoup d’humour et de fantaisie. Nous ne connaîtrons visuellement des humains que les jambes et les chaussures qui puent. A nous d’imaginer le hors champs à l’aide de la riche bande-son où l’échange verbal entre les membres de la famille est incisif à souhait. Ce court-métrage est le fruit de la collaboration entre Nicolas Bianco-Levrin et Julie Rembauville. Leur production commune est riche d’albums et de courts métrages à découvrir…

"Merci mon chien", Julie Rembauville, Nicolas Bianco-Levrin, 2011 © Folimage

C’est le plus court et je l’adore au point que je le regarde en boucle pour faire durer le plaisir ! C’est léger comme une bulle de savon, c’est profond comme deux êtres qui ne peuvent vivre éloignés l’un de l’autre. L’invitation au voyage se trouve au coin de la rue. Ce poème visuel et sonore est l’oeuvre de Joanna Lorie, une déjà grande dame du cinéma d’animation !


Et pour finir, un court métrage qui n’est pas d’animation. Ce documentaire réalisé par Romain Delage présente des enfants qui sont invités  à commenter seul ou à plusieurs une peinture dont on ne voit que le dos.                                                                                    Magnifique illustration de la phrase de Marcel Duchamp :  » Ce sont les regardeurs qui font le tableau » et une célébration du hors champ comme ouverture vers l’imaginaire.

"Regards libres", Romain Delage, 2005

Le 21 décembre est passé, la fête du court-métrage est terminée, les liens vers les films sont désactivés. Toutefois, «Haï Puka» et «Partir» étant en accès libre sur internet, vous pourrez continuer à les voir. «Merci mon chien» est programmé dans de nombreux festivals, vous pourrez le voir notamment dans le cadre du festival Ciné Junior du Val-de-Marne du 13 au 26 février 2013. «Regards libres» est quant à lui dans le catalogue des «Enfants de cinéma» accompagné d’autres courts-métrages à découvrir !

A la prochaine fête du court-métrage…