« Entre ombre et lumière » à la crèche Saint-Leu de Villetaneuse

couvL’association Cinémas 93 enrichit sa réflexion sur l’éveil culturel des tout-petits en proposant un parcours expérimental de cinéma en crèche. L’équipe de la crèche départementale Saint Leu de Villetaneuse s’est associée à ce projet, la crèche ne bénéficiant pas d’un cinéma de proximité. La formation est au centre du parcours. La première séance était consacrée à l’histoire des images qui bougent : des premières ombres corporelles à la projection du premier dessin animé Pauvre Pierrot d’Emile Reynaud le 28 octobre 1892 au musée Grévin.

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Marionnettes en ombre chinoise, lanterne magique, jouets optiques…

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Représentation d’Emile Reynaud manipulant son théâtre optique

Ces pratiques anciennes sont régies par le même principe que le cinéma : des images sont projetées sur une toile ou sur un mur blanc à l’aide d’une source lumineuse. Elles sont aussi un excellent moyen pour préparer les enfants à la découverte de la salle de cinéma, apprivoiser l’obscurité et s’immerger par l’imagination dans les images projetées.

La deuxième séance était consacrée quant à elle à la réalisation pratique d’un mini-spectacle en ombres chinoises. Unanimement, l’équipe a choisi de mettre en scène la célèbre chanson Dans sa maison un grand cerf.

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Chercher la meilleure façon de représenter son personnage… De face ? De profil ?

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Dessiner la forme définitive sur un Canson noir.

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Découper la silhouette.

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Fixer un bâtonnet.

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Le matériel est prêt.

Un choeur de chanteurs enthousiastes, un bruiteur (toc, toc) et des manipulateurs sont prêts pour les premiers essais…

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Se serrer la main tout en maintenant la fenêtre et les personnages est un exercice de haut vol !

Ce spectacle est un work in progress, l’équipe souhaitant le présenter aux enfants et aux parents lors de la restitution finale du parcours le vendredi 16 juin. Une belle histoire à suivre !

Un week-end magique à Bruxelles …

Façade de la maison Autrique, Chée de Haecht 266, 1030 Shaerbeek

Façade de la maison Autrique, Chée de Haecht 266, 1030 Shaerbeek

Les raisons d’aller à Bruxelles ne manquent pas. En vrac, en voici quelques unes : les terrasses animées de la place Saint Géry, la gastronomie belge (et oui, j’aime la bière, les croquettes aux crevettes, les gaufres mais aussi les petits salons de thé bio …), les lieux à rêver (le Wolf dédié à la littérature jeunesse, le Centre Belge de la Bande Dessinée, le musée Magritte, la librairie 100papiers, la boutique de jouets The Grasshopper …)

Namasthe  25,avenue Louis Bertrand, Schaerbeek

Namasthe 25, avenue Louis Bertrand, Schaerbeek

Et bien, jusqu’à fin janvier 2014, vous avez une autre raison de vous précipiter sur une réservation Thalys, la très belle exposition « Ombres et lanternes, la magie du précinéma » à la Maison Autrique.

Cet hôtel particulier, témoin des débuts de l’architecte Horta, accueille, de sa buanderie au grenier, une collection extraordinaire d’objets optiques. Théâtre d’ombres, lanterne magique, phénakistiscope, praxinoscope et bien d’autres objets sont exposés dans des vitrines ou prennent place naturellement dans la décoration de la maison.

Les premiers pas de l'homme qui marche de Muybridge sont projetés sur le linge de la buanderie

Les premiers pas de l’homme qui marche de Muybridge sont projetés sur le linge de la buanderie

lanterne magique et plaque

lanterne magique et plaque

Outre la beauté des objets exposés, l’intérêt majeur de cette exposition est son interactivité. Le visiteur muni d’une clé peut mettre en marche un grand nombre d’objets ou manipuler directement certains d’entre eux.

Une recherche frénétique des "trous de serrure" commence

Une recherche frénétique des « trous de serrure » commence …

Mutoscope, New York

Mutoscope, New York

Une des images du mutoscope, un des premiers  westerns ?

Une des images du mutoscope, un des premiers westerns ?

Le plus magique a été de pouvoir animer le théâtre optique d’Emile Reynaud, ces quelques instants (reproduits à foison …) valent à eux seuls le voyage !

Affiche des spectacles d'Emile Reynaud au musée Grévin

Affiche d’un spectacle d’Emile Reynaud au musée Grévin

Théâtre optique d'Emile Reynaud, Autour d'une cabine

Théâtre optique d’Emile Reynaud, Autour d’une cabine

Pour prolonger la visite, j’achète deux superbes livres à la boutique de la maison Autrique. Dans la famille Levie, la passion de l’image animée se passe de père en fille…

Celui de Pierre Levie « Montreurs et vues d’optique » est une merveille visuelle tant l’iconographie qui le compose est riche.

Montreurs et vues d'optique, Pierre Levie, Sofidoc, 2006

Montreurs et vues d’optique, Pierre Levie, Sofidoc, 2006

Mais je commence ma lecture par celui de sa fille Françoise, « Etienne-Gaspard Robertson, la vie d’un fantasmagore ». Malgré son apparence plus austère, il suffit de lire quelques lignes pour être happer par ce récit aussi passionnant qu’une enquête policière.

Etienne-Gaspard Robertson, la vie d'un fantasmagore, Françoise Levie, Le préambule, 1990

Etienne-Gaspard Robertson, la vie d’un fantasmagore, Françoise Levie, Le préambule, 1990

Cette belle escapade aura été aussi l’occasion de compléter ma découverte des panneaux détournés de Clet Abrahams

Clet Abraham à Bruxelles

Clet Abraham à Bruxelles

Clet Abraham à Bruxelles

Clet Abraham à Bruxelles

Clet Abraham à Bruxelles

Clet Abraham à Bruxelles