Les deux classes de CE1 de l’école élémentaire d’Estienne d’Orves entretiennent une relation privilégiée avec le cinéma le Trianon de Romainville : découvrir des films en salle, assister à des ateliers et participer au festival « Les enfants font leur cinéma ». Dans ce cadre, j’ai eu la mission d’organiser une journée d’initiation au cinéma d’animation. A partir d’extraits de films, nous avons réfléchi dans un premier temps aux spécificités du cinéma « image par image » puis nous avons réalisé par petits groupes des devinettes afin que chacun puisse tester une technique d’animation…
Une vue des frères Lumière, un extrait du Royaume des chats, de La Nuit américaine …
Pixillation…
Papier découpé…
Dessin animé …
Lentilles sur table lumineuse
Animation d’un gâteau et de cacahuètes …
Silhouette sur table lumineuse
Papier découpé
Pâte à modeler…
Enregistrement des chants…
Chaque groupe évoque une chanson ou une comptine traditionnelle par une mini séquence animée et en fredonnant… Lorsque le point d’interrogation apparaît, vous avez une seconde pour réfléchir avant que la solution apparaisse à l’écran ! A vous de jouer !
Les deux classes de CP de Claudine Moissard et de Valérie Méridan sont engagées dans un très beau projet sur l’image, « Souriez, vous êtes filmés ! ». Dans ce cadre, je suis allée animer un atelier d’initiation au cinéma d’animation…
L’histoire des images qui bougent commencent très tôt… Lorsque l’homme a pris conscience de son ombre et de son potentiel créatif !
Oh ! La belle vache !
L’utilisation de marionnettes augmente encore les possibilités de création…
La découverte et la manipulation des jouets optiques du pré-cinéma provoquent un véritable émerveillement !
Du zootrope …
… au folioscope.
Il ne nous reste plus qu’à réaliser une petite séquence animée pour parfaire cette matinée !
Exposition Philippe Halsman au Jeu de Paume, jusqu’au 24 janvier 2016
Les visites-ateliers Les enfants d’abord ! explorent à nouveau le genre du portrait. Après l’exposition Diane Arbus, ce sont les photographies de Philippe Halsman qui provoquent des interrogations sur ce genre essentiel dans l’histoire de la photographie. Quelles relations le photographe établit-il avec son modèle ? Un portrait doit-il être ressemblant ? Quels usages fait-on du cadrage, du point de vue, de la lumière ? Devient-on naturel et spontané lorsque l’on saute devant un objectif ?
Et si on jouait avec les émotions …
Marylin reste une star même pour les plus jeunes !
Photographe, modèle et assistant…
Extrait du porte-folio personnalisé
Deux autres visites-ateliers le 28 novembre 2015 à 11H00 et 15H30
Invitée par la médiathèque Maurice Genevoix d’Orléans, j’ai eu le plaisir d’animer deux ateliers de découverte du cinéma « image par image ». Le matin était consacré aux plus jeunes. Après la projection de Bon voyage, Dimitri !les enfants ont minutieusement fait bouger des animaux de la Savane pour réaliser quelques secondes d’animation.
Les plus grands ont pu, quant à eux, découvrir un programme que j’aime beaucoup, La petite fabrique des mots! Nous avons ensuite animé en ombre chinoise un duel de métamorphoses entre une fée et un prince…
Et maintenant, honneur aux images qui bougent !
Musique : http://www.musicscreen.be/ Fanfaronne sous licence creative
Au delà de l’art du saut, les jeunes ont découvert l’art du portrait et de la mise en scène en créant des récits en images époustouflants. Deux après-midis de vacances très intensifs !
Tout commence par un défi photo : réaliser un portrait expressif en jouant sur la lumière, le point de vue, le cadrage…
Exploration sélective de l’exposition Philippe Halsman
Jeu de regards devant l’affiche de l’exposition « Portraits et nus » organisée à la Galerie de la Pléiade en 1936
Petit exercice pour réfléchir aux codes du récit en images
La jumpology en pratique !
Mini formation pour réaliser un diaporama sonorisé
Conception et réalisation du diaporama : du storyboard…
… aux prises de vue…
… jusqu’au montage final !
Trois groupes, trois récits à l’univers singulier qui ont répondu au delà de notre attente à la consigne « Etonnez-nous ! »
La grenadine : un roman photo délirant
Disparition mystérieuse : une énigme surréaliste
Sans titre : l’horreur a rendez-vous aux jardins des Tuileries
Phantom Boy d’Alain Cagnol et Jean-Loup Felicioli, 14 octobre 2015
La Fête du cinéma d’animation bat son plein ! Au cinéma Le sélect d’Antony, c’est le nouveau long métrage d’Alain Cagnol et de Jean-Loup Felicioli qui est à l’honneur ! Après la projection du film, les enfants sont invités à découvrir trucs et effets spéciaux pour passer à travers les murs lors d’un atelier pixilation…
Garou, Garou, le passe-muraille de Jean Boyer, 1951
Beetlejuice de Tim Burton, 1988
Harry Potter à l’école des sorciers de Chris Columbus, 2001
Two bagatelles de Norman McLaren et Grant Munro, 1953, ONF
… Phantom Boy a produit un curieux effet sur les enfants !
Musique : http://www.musicscreen.be/ Ingrov sous licence creative
« Fondamentalement, il (John Ford) sait que la première dramaturgie du cinéma c’est mettre des êtres humains dans un décor, donc, par exemple, dans certains paysages, car le rapport d’un être humain dans un paysage est immédiatement dramatique. » Entretien avec Jean Douchet, Quintessence du Western
« Je n’aime pas tourner en studio. J’aime aller en extérieurs essentiellement pour deux raisons. Premièrement, lorsque vous voyez le paysage, il peut vous venir une foule d’idées auxquelles vous n’auriez jamais songé sur un plateau. Le lit d’un fleuve, une montagne, un arbre, un rocher, ou quelque chose qui se trouve sur votre route peuvent doubler la vérité d’une scène… Deuxièmement, les acteurs atteignent à bien plus de vérité en extérieurs. Dans un studio, tout est calme, tout est construit en prévision de la scène, les lumières sont allumées et on joue sa scène… Mais si l’acteur doit la jouer au sommet d’une montagne, au bord d’un fleuve, ou dans une forêt, il y a le vent, la poussière, la neige, le craquement des branches qui l’interrompent, qui l’obligent à se donner plus : il devient plus vivant. » Anthony Mann dans les Cahiers du cinéma, n°69, mars 1957
Les élèves de CE2-CM2, inscrits dans le dispositif Ecole et cinéma à Paris, terminent une année riche en découvertes par le western âpre et sauvage de John Ford, La Prisonnière du désert. Pour accompagner la découverte du film en salle, l’atelier A la conquête de l’Ouest ! met en avant le rôle du paysage dans le film, en proposant une lecture partagée de photogrammes et d’extraits. Chaque élève est invité ensuite à imaginer un évènement qui pourrait se passer à Monument Valley et à le mettre en scène dans un storyboard. Dinosaures et extraterrestres disputent le lieu aux cowboys et aux indiens. Les rochers se désagrègent, le désert se transforme en un grand lac… Décor rêvé pour une séance de bronzage, un pique-nique ou la dégustation d’une glace qui ne fond pas au soleil… Lieu de prédilection pour des courses poursuites, des affrontements et des bagarres multiples… L’imagination des élèves est sans limite !
La trilogie des contes animés s’achève avec l’adaptation d’un conte norvégien, le garçon qui devint faucon, fourmi et lion. Nous l’avons renommé Le garçon et les trolls et pris quelques libertés que vous allez découvrir ! Voici en images les derniers étapes …
dernières scènes à animer…
Toutes les compétences sont requises, y compris faire des confettis !
Dernières mises au point…
Enregistrement des voix et des bruitages…
Création avec le Strobotop !
Musique : http://www.musicscreen.be/ Abyss et Electronika sous licence creative commons