Felice Varini à La Villette

Galerie Est de La Grande halle de la Villette, Arcs de cercle sur diagonale, jusqu'au 13 septembre 2015

Galerie Est de La Grande halle de la Villette, Arcs de cercle sur diagonale, jusqu’au 13 septembre 2015

Admiratrice des installations de Felice Varini, je n’ai pas résisté longtemps à parcourir ses nouvelles créations conçues pour La Villette. Pour la première fois, je découvre son travail dans un espace intérieur. Le pavillon contemporain Paul-Delouvrier accueille un ensemble de trois peintures monumentales. Je suis particulièrement sensible aux aplats de couleurs primaires qui rehaussent la blancheur monacale des murs. Les formes créées jouent avec la géométrie spécifique du lieu.

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Quatorze triangles percés/penchés de Felice Varini

Le plaisir visuel s’enrichit de l’échange avec les autres visiteurs dans la recherche mutuelle du point de vue qui va organiser le chaos ! Comme les figures de Felice Varini, des groupes se forment et se déforment au gré de la visite.

Rouge jaune noir bleu entre les disques de Felice Varini

Rouge jaune noir bleu entre les disques de Felice Varini

Rouge jaune noir bleu entre les disques de Felice Varini

Rouge jaune noir bleu entre les disques de Felice Varini

La structure métallique grise de la galerie est de la Grande halle offre quant à elle, un très beau support à huit arcs de cercle orangés. Tel un éventail qui s’ouvre, nous ressentons un souffle d’air frais à la vue de cette perspective transfigurée.

Détail de Arcs de cercle sur diagonale de Felice Varini

Détail de Arcs de cercle sur diagonale de Felice Varini

Au secours Madame de Pompadour !

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Les élèves de l’école maternelle Jean de la Fontaine ont de l’imagination ! Ils ont créé Zou et Sella, deux personnages du futur. Ces héros de l’an 2250 ont pour mission de sauver les châteaux du Grand Dauphin et de la marquise de Pompadour. Cette histoire incroyable aux multiples rebondissements est racontée dans un livre illustré et dans un film : Au secours Madame de Pompadour !

Le film tourné en prise de vue directe est ponctué de scènes animées. Avant de se lancer dans la réalisation, les classes ont découvert le principe du cinéma d’animation avec la Petite Taupe et le Petit Corbeau. Comme pour un flipbook, le mouvement est décomposé dans une suite d’images fixes…

La découverte d'un folioscope ( flipbbok)

La découverte d’un folioscope ( flipbook).

Le petit corbeau se déplace  peu à peu

Le petit corbeau se déplace peu à peu sous la caméra.

L'ordinateur enregistre chaque déplacement.

L’ordinateur enregistre chaque déplacement de la Petite Taupe.

Il faut 24 images pour une seconde de film

Il faut 24 images pour une seconde de film


Musique : http://www.musicscreen.be/  Funky Groove sous licence creative commons

Chaque classe de l’école a fabriqué des décors et des éléments à animer du voyage merveilleux dans le temps des deux jeunes héros. L’histoire de Meudon n’a plus de secret pour les enfants : le funiculaire, les guinguettes, la maison de Richard Wagner, le hangar Y, la maison de Rodin…                                                                                                       En attendant le film, quelques photos du making-off.

Classe de petite section de Bénédicte

Classe de petite section de Bénédicte

Classe de PS de Catherine

Classe de PS de Catherine

Classe de Moyenne section de Marie

Classe de moyenne section de Marie

Classe de moyenne section d'Isabelle

Classe de moyenne section d’Isabelle

Classe de grande section de Sabrina

Classe de grande section de Sabrina

Classe de grande section d'Elodie

Classe de grande section d’Elodie

Les appareils de cinéma au Eye d’Amsterdam

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caméra 35 mm, Mitchell (1935) au fond,  projecteur 16 mm sonore, Holmes ( 1930) au premier plan

La nouvelle présentation de l’exposition permanente du musée du cinéma met à l’honneur les appareils du pré-cinéma et les caméras mythiques… Une très belle double lanterne magique rappelle le rôle essentiel des savants hollandais, Christiaan Huygens et Pieter Van Musschenbroek, dans les premières projections animées.

lanterne magiqueLa superposition de deux plaques, l’une fixe et l’autre mobile, permet d’ingénieuses scènes que nous pouvons admirer grâce à une projection en boucle de 10 minutes qui met en valeur une partie de la collection du musée. Voici mes trois scènes préférées !


Musique : http://www.musicscreen.be/  Enfance et soupires sous licence creative commons

Un mutoscope en tôle peinte, un diorama du XVIIIe, un zootrope et un stéréoscope complètent cette belle présentation de jouets optiques.

Mutoscope "the waiter de Charlie Chaplin, 1914

Mutoscope « the waiter » de Charlie Chaplin, 1914     détail

Dans le second espace, je suis attirée par un cube qui s’avère être une caméra portative conçue par l’inventeur Emanuel Goldberg au début des années 20. Joris Ivens l’a utilisée pour réaliser son film sur le pont ferroviaire métallique de Rotterdam.

caméra 35 mm, Kinamo (1922)

caméra 35 mm, Kinamo (1922)

Dès les premières images du film, Joris Ivens se met en scène portant à la main la Kinamo qui va lui permettre de multiplier les points de vue du pont et de réaliser un documentaire au montage vif et saccadé. Il est « l’homme à la caméra » avant Dziga Vertov !

Photogramme "Le pont" de Joris Ivens, 1928

Photogramme « Le pont » de Joris Ivens, 1928


A partir du mois de juin, le Jeu de Paume présente une exposition consacrée à la photographe Germaine Krull. L’occasion de croiser les regards de ces deux artistes sur cette construction métallique.

"Métal" de Germaine Krull, 1928

« Métal » de Germaine Krull, 1928

Atelier « cinéma d’animation » Maison Populaire de Montreuil

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Après un démarrage laborieux mais indispensable, nous réussissons à enregistrer les premières scènes de notre conte norvégien. Il vous faudra encore un peu de patience pour admirer des métamorphoses incroyables ! En attendant quelques photos du processus…

Elaboration du Storyboard

Elaboration du storyboard

Découpage des éléments à animer

Découpage des éléments à animer

Enregistrement des images en silhouette

Enregistrement des images en silhouette

Enregistrement de la bande son

Enregistrement de la bande son

Nous découvrons aussi l’art de la silhouette à travers les illustrations d’Arthur Rackham et les films de Michel Ocelot, de Benjamin Renner …

Cendrillon d'Arthur Rackham, 1919

« Cendrillon » d’Arthur Rackham, 1919   …     ou la métamorphose d’un lézard en laquais

"Le prince des joyaux" de Michel Ocelot, 1995

« Le prince des joyaux » de Michel Ocelot, 1995


Qu’est-ce que la photographie ? au Centre Pompidou de Paris

Exposition "Qu'est-ce que la photographie ?" Centre Pompidou 4 mars-1 juin 2015

Exposition « Qu’est-ce que la photographie ? » au Centre Pompidou    4 mars-1 juin 2015

Depuis novembre 2014, le Centre Pompidou propose un nouvel espace dédié à la photographie. Après une exposition historique qui présentait le travail du photographe surréaliste Jacque-André Boiffard, c’est maintenant une exposition thématique qui est à l’honneur avec la question ontologique : Qu’est-ce que la photographie ? Si vous souhaitez trouver une réponse univoque à cette question, vous risquez d’être déçu. L’intention des commissaires de l’exposition n’est pas d’asséner une définition définitive mais de permettre à tout un chacun de se forger sa propre définition. Pour cela, ils ont sélectionné dans la vaste collection du Centre Pompidou des photographes qui apportent un regard singulier sur cette question quelque peu générale.

J’ai été particulièrement sensible aux oeuvres de photographes qui ont cherché l’essence de la photographie dans sa matérialité et qui ont dévoilé dans leur image les secrets de fabrication.

Fascinée par les sténopés, j’ai apprécié particulièrement l’oeuvre d’Abelardo Morell qui rappelle avec brio qu’une photographie répond aux lois fondamentales de l’optique. La photographie ci-dessous rend compte du processus à l’oeuvre.

Ampoule d' Abelardo Morell, 1991

« Ampoule » d’ Abelardo Morell, 1991

L’oeuvre exposée, Camera obscura, Image de Boston, est impressionnante. Le paysage urbain pénètre la salle de conférence, l’image projetée de l’extérieur est capturée avec l’image de l’intérieur, elles ne font plus qu’une et cette nouvelle réalité recomposée provoque notre imaginaire.

Camera obscura, Image de Boston d'Abelardo Morell, 1998

Camera obscura, Image de Boston d’Abelardo Morell, 1998

L’image fugitive, créée dans la chambre noire, s’est longtemps dérobée. L’avènement de la photographie a eu lieu lorsque les chercheurs du dix-neuvième siècle ont pu la fixer sur un support photo-sensible. L’exposition présente de nombreux artistes qui rendent hommage à la pellicule argentique, Man Ray, James Welling, Giulio Paolini et Ugo Mulas.

Boîte de négatifs, Man Ray, 1957

Boîte de négatifs, Man Ray, 1957

Au delà de la prise de vue, le travail en laboratoire lors du tirage permet lui aussi de belles découvertes, les travaux de Timm Rautert et d’Hugo Mulas effectués la même année sont à ce titre passionnants.

Le soleil et la lune à partir d'un seul négatif de Timm Rautert, 1972

Le soleil et la lune à partir d’un seul négatif de Timm Rautert, 1972

Vérification 7, Le laboratoire. Une main développe, l'autre fixe. A sir John Frederick William Herschel, 1972

Vérification 7, Le laboratoire. Une main développe, l’autre fixe. A sir John Frederick William Herschel, 1972

Si la fin de l’argentique est célébrée par le photographe canadien Michel Campeau dans sa série dédiée à La chambre noire, il est étonnant que la photographie numérique soit si peu présente. Les pixels seraient-ils moins photogéniques que les sels d’argent ? J’ai été un peu frustrée que la photographie contemporaine ne soit pas plus représentée et que les dernières avancées technologiques ne soient pas interrogées. Alors, grâce à Internet, je prolonge l’exposition par la présentation virtuelle des travaux de Thomas Ruff ou d’Adrian Sauer

JPegs ou l'image écran de Thomas Ruff, 2007

JPegs ou l’image écran de Thomas Ruff, 2007

16.777.216 Farben (détail) d' Adrian Sauer, 2010

16.777.216 Farben (détail) d’ Adrian Sauer, 2010

Ecole maternelle Les Peupliers de Vaucresson

P1130111Les six classes de l’école maternelle Les Peupliers sont investies dans un très beau projet sur l’image. La proximité du cinéma Le Normandy associe aux travaux réalisés en classe une belle programmation de courts métrages découverts en salle. J’ai eu le plaisir de partager avec les élèves et les enseignants quelques secrets de l’image animée…

Jouer avec les ombres et la lumière

Jouer avec les ombres et la lumière

Découvrir les jouets optiques

Découvrir les jouets optiques

Fabriquer un thaumatrope

Fabriquer un thaumatrope

 

Fabriquer un feuilletoscope

Fabriquer un feuilletoscope

Gruffalo

L’histoire de Gruffalo : du livre au film

Faire danser les doudous

Faire danser les doudous

Réaliser une séquence animée

Réaliser une séquence animée


Musique : http://www.musicscreen.be/  Rio sous licence creative commons

Les élèves et leurs enseignants nous réservent de belles surprises, chaque classe est maintenant engagée dans la réalisation d’un court métrage ! A SUIVRE …

« Ecole et cinéma 92″ Ernest et Célestine

Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier, 2012

Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier, 2012

Projection-conférence :                                                                                            Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier                  Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry                                                                         Samedi 14 mars 2015                                                                                                        Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers                                                                                Samedi 11 avril 2015

Document accompagnant la conférence Ernest et Célestine

Séquence : Hiver- printemps

Parole des chansons d’Ernest et Célestine 

Le corbeau voulant imité l’aigle, film de première année réalisé par Benjamin Renner à l’école de la Poudrière:

Deux interviews passionnants de Daniel Pennac et Vincent Courtois :



Benjamin Renner nous offre une scène coupée du film : les dessins de Célestine s’animent …

Davy Durand, l’animateur qui a réalisé la scène onirique du passage de l’hiver au printemps est l’auteur d’autres petites merveilles (un cycle, ses courts métrages) à découvrir sur son site !


Atelier « cinéma d’animation » Maison Populaire de Montreuil

Dessins du conte " Le garçon qui devint faucon, fourmi et lion"

Dessins du conte  » Le garçon qui devint faucon, fourmi et lion »

Ils sont terminés ! Voici nos flipbooks dessinés ou photographiés…

Une collaboration amicale pour finir les derniers dessins...

Une collaboration amicale pour finir les derniers dessins…


Musique : http://www.musicscreen.be,  Gnawa-Spirit sous licence creative commons

C’est un conte norvégien que nous allons adapter  » Le garçon qui devint faucon, fourmi et lion ». Nous commençons par le découpage des scènes et les premiers essais en ombre chinoise … A suivre !

le storyboard

le storyboard …

La table lumineuse ...

La table lumineuse …

Nous avons joué aussi avec les « images cachées » et découvert des pépites sur Internet.

Le pic du Troll

Le pic du Troll