« Un exposition ne doit pas être une leçon, elle ne cherche pas à dire aux visiteurs ce qu’il faut penser de tout ça mais cherche plutôt à mettre le visiteur en face de cet univers débordant d’images qu’est le notre, à solliciter son regard à travers toutes ces oeuvres que des artistes nous ont généreusement données et qui sont leurs réflexions, leur propos sur ce monde qui nous entoure. » Entretien avec Peter Szendy, 7 février 2020, FranceFineArt
Avant la fermeture pour travaux du Jeu de Paume, une vaste exposition Le supermarché des images envahit tous ses espaces.
La visite-atelier des Enfants d’abord ! , Dans mon caddie il y a …, invite les enfants à faire leurs courses dans les oeuvres des 49 artistes exposés.
Serie Ela 75/K (Won’t Smudge Off), Sylvie Fleury, 2000 « Dans mon caddie il y a … » Visite-atelier des Enfants d’abord !
En réaction à la surabondance des images, les enfants sont invités à faire des choix successifs. Première consigne : chaque groupe ne prend en photo qu’une seule oeuvre par salle, celle qui a retenu le plus leur attention.
Atelier du 29 février 2020
Atelier du 29 février 2020
Deuxième consigne : parmi ces oeuvres, chaque groupe choisit celle qu’il va présenter aux autres enfants. Afin de lui attribuer une valeur supplémentaire, les photos des six œuvres retenues sont imprimées sur du papier photo.
Atelier du 29 février 2020
Manipulation d’un zootrope pendant l’impression des photos
A tour de rôle, les enfants sont conférenciers.
Atelier du 29 février 2020
Des oeuvres en résonance !
Femme avec une reproduction de Toulouse-Lautrec dans son caddie, Bruce Davidson, Los Angeles, 1964
Andy Warhol fait ses courses de boîtes de soupe Campbell au supermarché de Gristede, New-York, Magnum Photos, 1965
The Freebie King » (Le roi du gratuit), Mathieu Laurette, 2001
Hyper 9, Denis Darzacq, 2008
D’autres dates ! Les 28 mars, 25 avril et 30 mai 2020 de 15h30 à 17h30
Dans le cadre de la quatrième édition du Festival Cinéma Télérama Enfants, une projection du dernier programme des Films du Préau était à l’affiche de la salle des Lilas. Le fan-club de la petite chouette s’agrandit !
A l’issue de la projection un atelier thaumatrope était proposé aux petits comme aux grands !
Je n’ai pas assisté aux premiers pas du festival Ciné Junior mais depuis quelques années j’ai beaucoup de plaisir à découvrir et à accompagner les différentes éditions de cet évènement ambitieux et festif ! Je me suis associée à la fête de ses 30 ans en réalisant le dossier pédagogique du programme Gâteaux de fête et compagnie. A télécharger ici . Ce programme inédit créé par Ciné Junior sera en circulation post-festival ! Qu’on se le dise !
Avec la complicité de l’équipe du Centre Culturel de Gentilly, je suis allée aussi à la rencontre de deux classes de CM1 pour leur présenter un très beau programme de courts métrages destiné au plus de 7 ans. Le moins que l’on puisse dire c’est que les films proposés n’ont pas laissé les enfants indifférents. Une superbe sélection !
La présentation s’est terminée par un jeu sonore qui a suscité une attention record ! Bravo à tous !
Qui sera reconnaître l’origine de ces extraits sonores ?
Auditorium de Gentilly, lundi 3 février 2020
Pour aller plus loin dans la découverte de certains courts métrages de la compétition …
« …j’ai toujours été attirée par les océans et les fleuves. Très jeune, quand je visitais des musées et des galeries, j’étais fascinée par les tableaux représentant la mer, mais aussi les ports et les navires. »Zineb Sedira, Entretien avec José Miguel G. Cortés et Pia Viewing, Jeu de Paume, 2019
La mer Méditerranée, liée au premier voyage « Alger-Marseille » effectué par ses parents au début des années 60, est très présente dans l’histoire familiale de Zineb Sedira. En 1988, elle effectue à son tour un voyage migratoire en traversant la Manche à bord d’un ferry « Calais-Douvres ». Zineb Sedira vit à Londres, elle effectue de nombreux voyages en Algérie et en France.
Devant le triptyque « Mother, Daughter and I » de Zineb Sedira, 2003
La mobilité et les déplacements sont au coeur de son travail et la mer est un motif récurrent de son oeuvre. Le nouvel atelier Paroles en mer invite les enfants à s’emparer à leur tour de ce motif en créant une vidéo collective à partir d’un souvenir personnel lié à la mer.
Quatrième participation au festival Idéklic qui fête cette année sa trentième édition. Pensée émue et chaleureuse pour les pionniers qui ont fait vivre cette merveilleuse idée ; un festival dédié aux enfants qui leur permet d’expérimenter dans les domaines artistiques, scientifiques et sportifs tout en leur offrant des spectacles où la chanson, la musique, le théâtre, les arts du cirque et des marionnettes se rencontrent. Accueillie au musée du jouet de Moirans-en-montagne, j’ai eu le plaisir de partager ma passion des lanternes magiques. Découvrir les vieilles plaques du passé et en créer de nouvelles, tel était le projet proposé aux enfants. Voici quelques moments d’un plaisir partagé.
Pourquoi la plaque est-elle insérée à l’envers ?
Lise, jeune bénévole, donne quelques éléments d’optique !
Les classes de cycle 2 et de cycle 3 inscrites au dispositif Ecole et cinéma ont découvert dans leurs salles de quartier les deux courts métrages oscarisés de Frédéric Back : Crac et L’homme qui plantait des arbres. Une occasion précieuse de découvrir l’oeuvre de cet artiste passionné par la nature et le dessin.
Pour moi, ce qui importe, c’est que les dessins bougent au maximum. Tant pis si les dessins sont un peu moins beaux, mais ce qui compte, c’est qu’ils donnent l’impression d’un ruisseau qui ne s’arrête jamais. J’essaie donc de garder ce caractère de spontanéité, ce moment d’impulsion comme pour des croquis pris sur le vif… On a l’impression que les dessins naissent sous nos yeux. Entretien avec Frédéric Back, Léo Bonneville, Séquences, n°130, août 1987
Les enfants ont donné une deuxième vie à des livres mis au rebut en les transformant en flipbook. Ils se sont aussi amusés à créer des feuilletoscopes. Vive les dessins qui bougent !
Deux techniques modestes ouvrant une multitude de réalisations …
En lien avec le dispositif « Mon Premier Cinéma », les élèves de petite section et moyenne section des écoles maternelles parisiennes ont découvert l’histoire des images qui bougent.
A l’aube de l’humanité, les hommes ont créé les premières images animées en jouant avec les ombres de leur corps ou celles de marionnettes.
L’invention des lanternes magiques a permis de projeter des images en couleurs et de réaliser les premiers travelling !
Le XIX ème siècle est riche de nombreux jouets optiques qui annoncent le cinéma : thaumatrope, praxinoscope et flipbook …
Le distributeur Malavida Filmsaime les courts métragesde la réalisatrice tchèque, Hermina Tyrlova, pionnière du cinéma « image par image ». Après les premières aventures de Ferda la Fourmi sorties en 2016, deux autres programmesont permisau public français de découvrir l’ampleur de son oeuvre.Drôles de Cigognes ! qui regroupe cinq courts métrages réalisés entre 1966 et 1982 nous montre une nouvelle fois la dextérité de la cinéaste à créer des univers enchanteurs avec des brins de laines, des pantins traditionnels ou de la pâte à pain !
Après la projection, un atelier en famille a réunit enfants et adultes autour de la création de poupées de laine…