Deuxième journée de formation pour les enseignants inscrits au stage Ecole et Cinéma Maternelle. Projection et présentation des deux nouveaux programmes de courts métrages que les enfants découvriront dans leur salle de cinéma de proximité et échange sur les pratiques mises en place par les enseignants.
Les contes de fées parlent parfois de passages et de galeries garnis des deux côtés de baraques pleines de séduction et de périls. J’étais dans mon enfance familier d’une
allée de ce genre, qui s’appelait la rue Serpentine.
Enfance berlinoise, Walter Benjamin, L’Herme, 2012
Projection-conférence : Le magicien d’Oz, Victor Fleming, 1939 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 1 février 2020 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 7 mars 2020 Co-animation avec Marc Laugenie (Conseiller pédagogique en musique)
» L’animateur est celui qui connaît intimement sa marionnette : il sait comment elle se plie, où sont ses limites, comment elle va avoir l’air gai ou triste. C’est presque du chamanisme et moi qui ne suit que l’intermédiaire entre l’animateur et la poupée, je trouve ça fascinant. J’ai souvent utilisé de longs plans séquences sur les regards et les émotions plutôt qu’un découpe champ-contre-champ classiquement utilisé pour l’animation. Cela donne au film un rythme singulier, plutôt lent. » Claude Barras, cité dans Kirikou et après …, page194
» Le film devait être résolument à hauteur d’enfant et pour moi être à hauteur d’enfant c’est le prendre au sérieux en tant que personnage et en tant que spectateur. Il y avait pour Ma Vie de Courgette un parti pris de ne pas idéaliser l’enfance. C’est un film ancré dans son époque, un film engagé. » Interview de Céline Sciamma dans Challenge(s), 15-05-2016
Projection-conférence : Ma vie de Courgette, Claude Barras, 2016 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 14 décembre 2019 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 11 janvier 2020
» Un bébé tout seul, ça n’existe pas » affirme Winnicott. Selon lui, tout nourrisson est toujours en relation avec quelqu’un d’autre. Ce rapport, indispensable, vital même au tout début de la vie, sert d’ancrage à tous les liens à venir que l’enfant, quittant l’exclusivité maternelle, tissera avec son entourage. Ces livres qui font grandir les enfants, Joëlle Turin, Didier Jeunesse, 2012
Le cinéma a d’ailleurs longtemps adopté le modèle de la culture du livre, en nous racontant des histoires muettes d’abord, puis parlantes ensuite. Tous les grands réalisateurs, de la naissance du cinéma aux années 2000, ont construits des récits linéaires, et les superproductions hollywoodiennes sont encore souvent construites sur ce modèle : un scénario, le plus souvent tiré d’un roman, y charpente une histoire. » Du livre et des écrans, plaidoyer pour une indispensable complémentarité, Serge Tisseron, Éditions Manucius, 2013
» Le coucou-caché est l’un des jeux préférés du très jeune enfant : au delà du plaisir que lui procure un moment partagé avec un adulte ou un autre enfant, il lui permet d’expérimenter de manière sécurisée la séparation et d’élaborer petit à petit l’idée que ce qui ne se voit pas peut quand même être là. » Brochure Ma Première Séance 2019
Projection-Conférence Cinéma Le Méliès à Montreuil Mercredi 16 octobre 2019
Projection-conférence : Shaun le mouton, le film de Richard Starzak et Mark Burton, 2015 Espace Georges Simenon, Rosny-sous-Bois Le14 octobre 2019 Cinéma Le Bijou, Noisy-le-Grand Le 16 octobre 2019
Le chant de la mer de Tomm Moore, 2014 Cadet d’eau douce de Charles Reisner, 1928 Au delà des apparences, ces deux films sont reliés par de nombreuses résonances. Ces liens, tissés entre une oeuvre du passé et une oeuvre contemporaine, enrichissent le regard porté sur chacune d’elles. Vive les parcours culturels !