» L’animateur est celui qui connaît intimement sa marionnette : il sait comment elle se plie, où sont ses limites, comment elle va avoir l’air gai ou triste. C’est presque du chamanisme et moi qui ne suit que l’intermédiaire entre l’animateur et la poupée, je trouve ça fascinant. J’ai souvent utilisé de longs plans séquences sur les regards et les émotions plutôt qu’un découpe champ-contre-champ classiquement utilisé pour l’animation. Cela donne au film un rythme singulier, plutôt lent. » Claude Barras, cité dans Kirikou et après …, page 194
» Le film devait être résolument à hauteur d’enfant et pour moi être à hauteur d’enfant c’est le prendre au sérieux en tant que personnage et en tant que spectateur. Il y avait pour Ma Vie de Courgette un parti pris de ne pas idéaliser l’enfance. C’est un film ancré dans son époque, un film engagé. » Interview de Céline Sciamma dans Challenge(s), 15-05-2016
Projection-conférence : Ma vie de Courgette, Claude Barras, 2016 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 14 décembre 2019 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 11 janvier 2020
Documents à télécharger : Pour aller plus loin, Les personnages, Le cerf-volant, La canette, Les dessins, Autobiographie d’une Courgette1, L’arrivée au foyer, Autobiographie d’une Courgette2, Le stand de tir, Le vent nous portera
Parce qu’on ne s’en lasse pas, Sophie Hunger.
Le 119, au service des droits de l’enfant.
Et aussi ici, là, et encore là !
Claude Barras parle de son parcours …
un parti pris de ne pas idéaliser l’enfance. C’est un film ancré dans son époque, un film engagé