Samuel Yal, sculpteur et réalisateur

Samuel dans son atelier. Décembre 2013

Samuel dans son atelier, décembre 2013

Témoin privilégié d’un atelier animé par Samuel, j’ai été impressionnée par sa faculté d’adaptation et sa capacité à accompagner un groupe dans un réel travail de création. J’ai ensuite découvert de façon presque simultanée son court métrage L’oiseau et son exposition Le prochain visible à l’artothèque de Saint Cloud. J’ai suivi de loin en loin son parcours dans le monde de l’art contemporain : la Nuit Blanche 2012, le MACParis, la Gallerie Felli… jusqu’à sa dernière exposition au Sel de Sèvres en compagnie de Valentin Van Der Meulen. Présent sur plusieurs fronts, Samuel est en train d’écrire son prochain court métrage d’animation, il participe aussi activement à la toute nouvelle association Barybal… Malgré cet emploi du temps chargé, il a accepté avec simplicité de nous parler de son parcours artistique …

 Se présenter en quelques mots…

Je suis sculpteur et réalisateur de films d’animation : mon temps se partage entre l’atelier où je produis mes pièces et les endroits où j’expose. Je suis amené aussi à travailler pour certains studios d’animation et aussi réaliser des films avec des jeunes ou adultes dans le cadre de worshops.

Qu’est-ce qui a été le plus formateur pour toi dans ton enfance ?

Enfant je n’avais pas le profil scolaire et je me suis beaucoup ennuyé à l’école. Mais je pratiquais le modelage depuis tout petit, ma mère m’avait inscrit à un cours de poterie. J’ai fait une seule assiette et puis j’ai commencé à faire des trucs de mon côté. La prof me laissait tranquille, elle ne savait pas trop quoi faire de moi. J’y suis resté plusieurs années. J’avais aussi un voisin qui dessinait beaucoup, j’étais souvent avec lui. Il est d’ailleurs devenu sculpteur. Et puis il y a eu des découvertes artistiques fortes : la Pieta de Michel Ange à Rome qui m’a marquée enfant, plus tard les oeuvres d’Egon Schiele, Giacometti…  Et puis, pendant deux ans, en seconde et en première, j’ai quitté le lycée, je suivais des cours par correspondance. J’ai beaucoup dessiné, je lisais, allais à Paris visiter des expos… Je suivais aussi des cours particuliers avec un prof, il m’a appris les techniques liées à la sculpture, aux matériaux et on parlait beaucoup d’art.

Une image qui t’accompagne…

Le personnage de Boris, le jeune fondeur de cloches que l’on voit dans le film «Andreï Roublev» de Tarkovski. C’est un peu la métaphore de l’artiste par excellence, il y a l’idée qu’il n’y a pas une transmission de savoir-faire qui garantirait la réussite. Lorsqu’on se lance dans le travail artistique, on fait un pari, on n’est sûr de rien. Je me sens proche de Boris. Comme lui, je suis face à un défi permanent : adapter des techniques, des procédés, assumer l’échec et recommencer…

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Quand as-tu décidé que tu allais te consacrer à une carrière artistique ?

A l’adolescence, quand j’ai fait ma coupure scolaire au début du lycée. J’ai redécouvert à ce moment-là la sculpture. Il y avait quelque chose de primitif, de spontané dans la possibilité de transformer une matière, de s’exprimer à travers elle. La découverte d’un vrai terrain de liberté, comme une évidence. J’ai approfondi également ma connaissance dans l’histoire de l’art et la découverte d’artistes aux démarches contemporaines, Penone m’a beaucoup marqué notamment. Et c’est important, car on répond à l’art. L’art est stimulé par l’art. Il y a un dialogue entre son travail et l’oeuvre des autres. Certaines oeuvres sont des incitations, elles invitent à une réponse, à une réaction, à un écho… J’ai aussi lu des textes philosophiques et scientifiques, ils ont étayé ma réflexion. Ils ont eux aussi nourri mon travail. Dans chaque projet, on suit un cheminement qui est enrichi par des lectures, par la relation avec d’autres oeuvres d’art. Je m’intéresse à beaucoup de choses, je n’ai pas une connaissance pointue dans un domaine précis, je préfère faire des liens entre différents domaines…

Tu peux nous parler de ton rapport à la musique ?

J’en écoute beaucoup, de toutes les périodes, de la Renaissance aux musiques actuelles. Je m’intéresse notamment à la musique vocale, des chants grégoriens à Ligeti. Il n’y a pas une articulation conceptuelle entre mon travail et la musique, mais ce qui me passionne c’est comment une forme va au delà d’elle-même, se déploie, cette idée là est présente dans la musique. Cela me renvoie à la question des limites.

Et la science  ?

Je m’intéresse à la science depuis que je suis tout petit. J’étais fasciné par l’idée que la totalité du code génétique se retrouve dans toutes les parties du corps. Je m’intéresse aussi à la physique quantique. Que le concept de la matière ait volé en éclat rejoint les interrogations sur les limites.

Dissolution de Samuel Yal, 2011

Dissolution de Samuel Yal, 2011

Les représentations deviennent instables. C’est la même chose dans l’art. Comment, justement, ne pas représenter un corps, un visage, de manière totalisante ? On ne peut plus faire un buste en rond de bosse dont le spectateur fait tranquillement le tour. Le visage se donne comme une présence qui échappe au regard.

Quelle formation spécifique as-tu suivie ?

Après le bac, j’ai fait une école d’arts appliqués à Chambéry (ENAAI). Le cinéma d’animation en volume m’a permis de faire le lien avec la sculpture. J’ai grandi à Annecy, je connaissais le cinéma d’animation grâce au festival. Gamin, j’étais attiré par l’animation, j’avais envie d’en faire mais techniquement c’était difficile, on était dans une période intermédiaire, entre le Super 8 et le numérique. Après j’ai fait un master 2 d’arts plastiques à Paris. C’était une formation plus théorique.

De tes deux modes d’expression, la sculpture et le cinéma d’animation, duquel te sens-tu le plus proche ?

Je pense que j’ai un cerveau plus orienté plasticien que cinéaste. Mais j’ai besoin de l’alternance, et en même temps il y a des choses que je ne peux pas faire avec la forme sculptée. Le cinéma d’animation a fait bouger mes lignes en sculpture. La sculpture n’est plus une forme figée dans le temps, elle est un élément d’un processus. Mon intérêt pour le cinéma d’animation est plus lié à la forme filmique qu’à la narration. Idéalement, j’aimerais que l’animation soit une sorte « d’opéra » sculpté, que ma sculpture puisse se déployer dans le temps, dans le mouvement, dans la couleur…


De nombreux réalisateurs de films d’animation sont aussi peintres, illustrateurs ou graphistes, je connais moins de réalisateurs-sculpteurs.                                     Quels «maîtres» t’ont ouvert la voie ?

Le premier a été Swankmajer. J’ai vu son film « les possibilités du dialogue» très jeune à Annecy. Il m’a impressionné. Son rapport à la matière, à sa capacité expressive, est incroyable. On échappe à la narration et pourtant ça raconte beaucoup plus de choses qu’une seule histoire pourrait le faire.

Les possibilités du dialogue de Swankmajer, 1982

Les possibilités du dialogue de Swankmajer, 1982

Je pense aussi aux films expérimentaux des Frères Quay, à leurs jeux sur les sensations …

  Street of crocodiles des frères Quay, 1986

Street of crocodiles des frères Quay, 1986

L’oeuvre de William Kendrige également, et puis les pièces et les performances de Solweig Von Kleist au musée du château à Annecy m’ont aussi beaucoup intéressé.

Chaos de Solweig Von Kleist, 2003

Chaos de Solweig Von Kleist, 2003

Tu as co-écrit le scénario de «L’oiseau» avec Marine Bachasel. Peux-tu nous parler de la genèse de ton film ?

Je suis parti d’intuitions personnelles. J’ai eu besoin d’un appui pour ne pas me perdre, garder le fil. J’avais besoin de quelqu’un qui m’aide à structurer, à élaguer. Les idées arrivaient en flux, Marine m’aidait à les canaliser, à fluidifier mon écriture, à prendre du recul…  (…) Il a été réalisé dans une économie de moyens. Je voulais garder la possibilité de changer des choses au cours de la réalisation. Son écriture n’était pas figée, (…) Tout s’est fait rapidement. J’ai commencé en 2007 et la postproduction s’est achevée en 2009. Je l’ai fait en même temps que mon master. J’ai quelques regrets parce qu’en faisant on apprend et on voit ce qui aurait pu être mieux fait, mais il y a eu dans la réalisation de ce film une énergie incroyable !

Quel accueil a reçu ton film ?

J’ai été content. Il a eu une bonne diffusion par rapport aux moyens et à la prétention du projet. Il a été sélectionné dans pas mal de festivals en France et à l’étranger et ça a été une expérience positive de le suivre en festival et de rencontrer d’autres professionnels.  J’ai pu participer ensuite à d’autres projets, faire des rencontres, animer des workshops….

Photogrammes du court métrage l'oiseau de Samuel Yal, 2009

Photogrammes du court métrage l’oiseau de Samuel Yal, 2009

Une autre activité importante pour toi, ce sont les ateliers que tu animes dans des contextes très variés. Qu’est-ce qui te motive dans cette pratique ?

Au début ça s’est fait un peu par hasard. On m’a proposé de faire un remplacement. Et puis, ça m’a plu. C’est toujours intéressant. J’essaie d’associer la technique du cinéma d’animation à un contenu qui a du sens pour les gens avec lesquels je travaille. Les sujets sont très variés ; par exemple j’ai fait des films sur la danse, sur la géométrie et même sur les tracteurs ! Le cinéma d’animation permet de renouveler le regard sur un thème, je le conçois comme un big bang créatif. Et puis les ateliers permettent d’expérimenter, tant au niveau des techniques que du montage : on peut tester des formes d’écritures et des registres différents. Il y a toujours des choses à imaginer avec les participants, qu’ils soient plus jeunes ou plus expérimentés. C’est très enrichissant aussi pour soi.

Tu as réalisé un très beau film d’atelier avec une classe de terminale au Maroc. Les jeunes témoignent de leur relation avec leur famille. Quelle a été l’origine de ce projet ?

C’est un projet phare dans mon parcours et une belle aventure humaine ! Pendant que j’étais envoyé au Maroc, un réalisateur marocain est venu travailler en France. On est parti sur l’idée d’un échange épistolaire sur le thème de la famille. Pendant 3 jours, on a travaillé sur l’écriture. La forme de témoignages spontanées s’est rapidement imposée. Je suis rentré en France et j’ai travaillé sur le montage son puis j’ai découpé le film en séquences. Je suis ensuite retourné au Maroc pour une dizaine de jours. Chaque élève s’est emparé d’une partie. Il y avait trois plateaux de tournage. C’est vraiment une chouette expérience, il est rare de travailler dans de telles conditions.


Tu as participé à la création d’une nouvelle association «Barybal animation» , tu peux nous la présenter ?

C’est un studio d’animation qui réunit plusieurs réalisateurs. On a en commun d’utiliser des techniques d’animation traditionnelles et de faire des interventions autour du cinéma. Notre administrateur est Olivier Catherin de la maison de production «Les trois ours». On mutualise la communication et nos compétences techniques, plastiques et pédagogiques. Face aux structures qui nous proposent des interventions, on n’est plus tout seul, on peut travailler en duo, en trio… En fonction du calendrier des uns et des autres et des compétences requises, on est plus à même de répondre aux projets.

Pour terminer j’aimerais que tu nous parles de ton futur court-métrage …

L’enjeu du prochain court sera de pouvoir injecter au maximum des problématiques travaillées au sein de ma sculpture. J’ai écrit une première mouture il y a quelques temps pour le dossier de financement, mais je suis en train de reformuler, d’éclater les choses afin que ce soit moins linéaire. Il y a un fil qui maintient les éléments mais l’idée est qu’on le perde, et que le film soit d’avantage organique. J’espère tourner l’été prochain à partir d’éléments en céramique. Et, même si j’ai eu des aides, cela restera un film avec peu de moyens. Je fais ce choix pour garder mon indépendance et travailler avec de la souplesse pour essayer des choses, rater, recommencer, et rater encore mieux. N’est-ce pas comme ça qu’on avance ?

2 réflexions au sujet de « Samuel Yal, sculpteur et réalisateur »

    • Voici le discours de Samuel prononcé lors de l’inauguration.

      « L’installation que vous avez devant les yeux est le résultat d’une aventure commencée il y a plus d’un an. Chaque année,l’église de la Madeleine sollicite designer, styliste, joallier, ou artiste pour faire une proposition de crèche contemporaine. La démarche me semble intéressante dans le sens où, chaque année, un nouvel éclairage est donné à la représentation de la crèche sans qu’aucun n’en épuise jamais le sens.
      Je n’ai donc pas la prétention d’en épuiser le sens cette année et ai bien conscience que ma proposition pourra décevoir, provoquer, laisser de marbre certains (des réactions durant le montage sont d’ailleurs allées en ce sens…).
      Exercice difficile donc que celui de s’approprier ce qui est à la fois le support d’une vraie piété populaire et celui d’un rigoureux discours théologique. Une scène vue et revue, rengaine annuelle des fêtes de fin d’année, répétée parfois jusqu’à la nausée, et qui semble imposer ses figures incontournables. Aussi ai-je dit dès le départ: “je ne suis pas un sculpteur de santons”. Il me serait difficile de refaire a posteriori le cheminement qui m’a conduit à cette proposition. Pour autant il m’a fallu trouver un point d’achoppement qui ne se limite pas à un placage stylistique de ma recherche plastique personnelle.
      Je me suis donné comme ligne de réflexion une certaine radicalité (puisque c’est un mot qui nous est contemporain et même à la mode).Radicalité, c’est à dire « la racine », là où s’originent les représentations, le point d’où elles découlent.
      Pour les Chrétiens, Noël célèbre la naissance du Christ, soit Dieu qui advient parmi les hommes en commençant par cet état commun à chacun, celui de nouveau-né. C’est là le Mystère de l’Incarnation, Absolu devenant chair, Infigurable se faisant figure, Immensité venant dans la mesure, Infini dans l’achevé, l’Invisible dans le visible, l’Eternité dans le Temps…. Autant d’oxymores (1) qui ont à voir de manière étroite avec ces paradoxes qui font l’objet de la quête de l’art et qui, à ce titre, m’intéressent particulièrement.
      Mais je ne serais pas honnête si je n’abordais pas également l’incidence qu’ont eue sur moi, au moment même où je pensais à ce projet, à l’approche de Noël, il y a un peu plus d’un an, les évènements parisiens de novembre. Je veux bien sûr parler de ce qui s’est passé au Bataclan.
      Comment exprimer aujourd’hui ce mystère de Noël sans faire l’impasse sur les soubre- sauts de l’Histoire qui semblent cruellement nous rattraper ? Sans donner une représentation hors-sol, idéalisée, abstraite et rassurante comme l’est l’arrière-monde pour parler comme Nietszche ?
      Peut-être oublie t-on facilement que l’Enfant qui naît à Noël se risque à l’Histoire. A l’époque déjà, l’Histoire n’était pas tout à fait rose: l’annonce d’une grossesse dans un couple non marié, dont le père social n’était même pas le père biologique, la naissance d’un enfant juif dans une Palestine sous occupation romaine, une famille mise au rebus dans un endroit insalubre et qui dut ensuite fuir dans un pays étranger pour échapper aux massacres des innocents… Triste écho avec notre actualité!
      La venue au monde relève d’un tragique auquel nul n’échappe semble t-il , pas même le Fils de Dieu. Et pourtant, c’est dans ce tragique que le miracle de la Naissance advient. Et peut-être même que ce tragique est la condition même du miracle. D’ailleurs, les peintres des siècles passés n’ont eu de cesse d’associer à la Naissance de l’Enfant ce tragique, à travers une multitude de symboles. Impossible de dissocier les deux; surtout quand on connaît la suite de l’histoire et la destinée d’un crucifié.
      Alors il est là l’Enfant, dans l’humus de cette Histoire dont il hérite perpétuellement: tous ceux qui ont fait le siècle que nous connaissons et dont les visages sont figés pour l’Eternité. Edgar Degas écrivait qu’à quarante ans “on a la gueule qu’on mérite”. Les visages que nous reconnaissons ici se sont forgés par les gestes posés par ces existences: gestes de Paix, d’espoir, de haine, de destruction, d’impuissance, de libération, de résistance, de bienveillance… Il m’a fallu retraverser le siècle à travers ceux qui l’ont fait, pour trouver ces visages d’espoir et d’aberration. Dictateurs, saints, martyrs, bienfaiteurs de l’Humanité, mystiques, humanistes, prophètes, résistants, criminels, victimes des injustices ou de la folie des autres…. Certains nous sont proches d’autres lointains : Fidel Castro , Père Hamel, Simone Weil, Martin Luther King, Nicolas Ceausecu, Aylan, Cabu, Djamilha Bouhired, Charles de Foucault, Malcom X, Amedy Coulibali, Adama Traoré, Gandhi, Benazir Buttho, Rosa Parks,Jacques Fesch…tous ont été des nouveau-nés, ont eu un prénom et ont été solidaires de ce monde qui nous traverse, de cette humanité et de son interdépendance, dans le mal comme dans le bien.Autour de cet enfant, des gestes suspendus : caresse, retrait, hésitation, accueil, refus, crainte…. Ces mains sont en cire, matière malléable et sensible, jamais véritablement figée, pouvant être froide, dure et opaque puis l’instant d’après, sous l’effet de la flamme, chaude, liquide, transparente. La matière des cierges s’est imposée comme une évidence. Evidence, à la vue de ces résidus de prières éteintes qui se ramassent par sacs entier dans cette église de la Madeleine. Chacun de ces cierges a été le support d’une parole silencieuse et intime, chacun de ces cierges parle toutes les langues et porte avec lui la réalité du monde entier.Ce qu’il reste de ces prières devient donc ici un geste.Car l’autre dimension de la fête de Noël, qui s’incorpore à sa mystique, est sa dimension politique et donc éthique: c’est à l’homme que revient de prendre soin du plus petit,du plus fragile, de l’exclu.
      “Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait”(2). La relativité de nos gestes se charge donc d’une absolue nécessité.
      Dans cette installation, nul visage de cire sur lequel projeter nos attentes ou nos représentations, sur lequel jouer au jeu de l’identification ou de la ressemblance. Pas d’extériorisation de ces visages qui pourraient être les nôtres. A la place : absence, vide… sur le fond sombre de la nuit la plus longue de l’hiver. Ce vide nous rappelle qu’il n’y a pas d’alternatives: personne ne nous sculptera un visage idéal à notre place et il convient de le sublimer de la seule manière possible: par la vertu de nos gestes et la noblesse de nos actes. “
      (1) St-Bernardin de Sienne cité in G DidiHuberman, « Fran Angelico, Dissemblances et Figuration ».
      (2) Evangile selon St-Matthieu , 25-40

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