« Ma première séance » en Seine-Saint-Denis

Extrait de l'affiche éditée par Cinémas 93

Extrait de l’affiche éditée par Cinémas93

« On réalise un film d’animation comme on réalise un tour de magie : en employant des trucs et des astuces, en accumulant les heures patientes et les gestes minutieux qui s’effaceront pour ne laisser place qu’à l’émerveillement des spectateurs. »                                                                   Yves Geleyn, catalogue de l’exposition Motion Factury, 2014

Les films du préau sont à l’honneur dans cette nouvelle programmation de Ma première séance avec Gros pois et Petit point d’Uzi et Lotta Geffenblad, Perdu Retrouvé de Philip Hunt et le court-métrage Peur de voler de Conor Finnegan.                                                 Entre bricolage et technologies de pointe, dès la conception du film, l’émerveillement est à l’oeuvre. La preuve en image !

Extrait de l'album suédois "Prick och fläck pä pricknick" de Lotta Geffenblad, Bonnier Carlsen, 2011

Extrait de l’album suédois « Prick och fläck pä pricknick » de Lotta Geffenblad, Bonnier Carlsen, 2011

storyboard "Le pique-nique", Lotta Geffenblad

Extrait du storyboard « Le pique-nique », Gros -Pois et Petit-Point d Uzi et Lotta Geffenblad, 2011

Lotta Geffenblad pendant le tournage du court métrage "Le pique-nique"

Lotta Geffenblad pendant le tournage du court métrage « Le pique-nique », Gros-Pois et Petit-Point de Uzi et Lotta Geffenblad, 2011

dessins préparatoires d'Amandine Pecharman pour "Perdu ? Retrouvé!"

dessins préparatoires d’Amandine Pecharman pour le film « Perdu ? Retrouvé ! » de Philip Hunt, 2010

Conor Finnegan dévoile ses secrets de fabrication, entre prises de vue réelles avec les marionnettes et animation en 2D et 3D. Peur de voler n’est pas tourné « image par image ».

Document accompagnant Ma première séance et fichiers à télécharger : Images séquentiellesPoints de vue et La chute

motion factory à la Gaîté lyrique

Factory

Affiche réalisée par Kyle Bean, motion factory, Gaîté lyrique Avril 2014

La Gaîté lyrique, espace dédié aux arts numériques, accueille jusqu’à la mi-août une exposition sur le cinéma d’animation. L’affiche présentant l’évènement a envahi les murs du métro, c’est elle qui a attiré mon attention. A mille lieux de la froideur des objets high-tech, c’est une jolie caméra en bois avec quelques touches de couleurs primaires qui est représentée. Image décalée, ludique et esthétique qui annonce parfaitement la suite ! J’ai été très sensible aux choix du commissaire de l’exposition, mettre en valeur le travail d’animateurs contemporains qui utilisent les technologies de pointe tout en manipulant des objets concrets. Ces objets sont au coeur de l’exposition, décors et personnages réalisés en diverses matières : papier, carton, bois, laine, sucre … Les petits formats ont été aussi privilégiés : clip vidéo, spot publicitaire … Mis à part les vétérans du groupe, Vincent Patar et Stéphane Aubier, aucun nom ne m’était connu ! Une salle de projection complète l’exposition, une nouvelle visite s’imposera pour découvrir tous les trésors sélectionnés. En attendant quelques coups de coeur !

Le premier a été vu des millions de fois sur Internet. C’est la dernière publicité pour une chaîne de grands magasins anglais, John Lewis. Il a été réalisé par le commissaire de l’exposition Yves Geleyn et son complice anglais Elliott Dear. Vous avez tous deviné ?

"The bear and the hare" d'Elliot Dear et Yves Geleyn

« The bear and the hare » d’Elliot Dear et Yves Geleyn, motion factory, Gaîté lyrique  Avril 2014

Ce qui me fascine dans ce mini film est la qualité de la lumière. Remarque qui pourrait s’appliquer à bon nombre de films présentés. Un des avantages de créer avec une matière réelle est justement ce jeu possible avec la lumière !




Dans un genre différent, le lancer de toupie ne m’avait jamais propulsé aussi loin ! Voyage vers un monde onirique, voir psychédélique …

38-39°C de Kangmin Kim, Motion Factory, Gaîté lyrique

38-39°C de Kangmin Kim, Motion Factory, Gaîté lyrique, avril 2014


En regardant la vitrine dédiée à Joseph Mann, j’ai pensé au film Perdu, retrouvé de son compatriote Philip Hunt mais c’est une tout autre histoire que nous raconte Sandy ! Vive la plage pour tous !

Sandy de Joseph Mann

Sandy de Joseph Mann, Motion Factory, Gaîté lyrique, avril 2014



Pour finir, j’ai beaucoup aimé  Protéigon de Steven Briand. Ce court projeté dans la sélection de la société de production Partizan m’enchante pour son lien entre cinéma et magie…

Vous l’aurez compris, une exposition à voir et à revoir !