François Schuiten et Benoît Peeters répondent aux questions d’Adrien Genoudet au centre Wallonie-Bruxelles, le 18 novembre 2016 Photo de Luca Lomazzi
Lors de cette rencontre nous étions dans la salle et si nous étions attentifs aux échanges captivants entre les trois interlocuteurs, ce dont je me souviens c’est de la présence du chien de François Schuiten à ses côtés. La complicité entre ces deux là était palpable et je ne pouvais m’empêcher de penser à tous les chiens sommés de rester à la maison pendant que leur maître vaque à leurs occupations. Jim, magnifique Flat Coated Retrievers, avait 6 ans à cette époque et tenait sa place avec un naturel stupéfiant.
Jim, François Schuiten, Rue de Sèvres, 2023
Sept ans plus tard, Jim n’est plus. Vivre sans sa présence est un défi terrible pour François Schuiten. Ses outils de dessinateur ont été ses premiers consolateurs. Face à cette disparition, dans les heures qui suivirent, je n’ai eu qu’un seul désir, le dessiner… comme pour le garder encore un peu, nous dit-il dans la Lettre d’amour à mon chien qui ouvre le magnifique livre qu’il vient de consacrer à son compagnon. Ses dessins en noir et blanc qui font vibrer le pelage de Jim témoignent de cet immense amour qu’il ressentait pour lui et nous invitent à partager les sentiments qui l’animent. Des mots simples et puissants accompagnent chaque dessin. Une oeuvre incontournable.
[…] Personne n’aurait l’idée de mesurer l’importance d’une œuvre littéraire au nombre de ses pages, un tableau à son format. À côté du roman ou des œuvres les plus vastes, existent le poème, la nouvelle ou l’essai, qui jouent bien souvent le rôle de ferment, remplissent une fonction de renouvellement, apportent un sang nouveau.C’est le rôle que le court métrage n’a cessé de jouer. Sa mort serait finalement celle du cinéma, car un art qui ne bouge pas est un art qui meurt. […] Déclaration du groupe des Trente (extrait)
Les grilles fermées du cinéma Axel de Chalon-sur-Saône
La ville de Chalon-sur-Saône est fortement liée à l’image mécanique avec son magnifique musée Nicéphore Niépce. Voulant prolonger notre visite de ce lieu passionnant par une séance de cinéma, nous avons été ravis de voir en déambulant dans les rues de Chalon un panneau annonçant « 5 cinémas ». Nous allions bien trouver notre bonheur ! Hélas la découverte de la devanture a refroidi notre enthousiasme. Manifestement nous étions très en retard pour la dernière séance !
Les 5 NEF, 5 rue Fructidor à Chalon-sur-Saône (1913-2018)
Les 5 NEF, 5 rue Fructidor à Chalon-sur-Saône (1913-2018)
Continuant la rue Fructidor c’est une autre enseigne qui a retenu notre attention un peu plus loin. Mais nous étions encore plus en retard. Si la façade était parsemée d’affiches, plus aucune n’était de cinéma !
Cinéma VOX, 41 rue Fructidor à Chalon-sur-Saône (1956-2012)
« Jamais deux sans trois » ! Continuant notre découverte de la ville nous sommes tombés sur le troisième cinéma du centre ville fermé lui aussi !
Cinéma Axel, 67 rue Gloriette à Chalon-sur-Saône (1938-2020)
Cinéma Axel, 67 rue Gloriette à Chalon-sur-Saône (1938-2020)
Manifestement, le Covid a été fatal pour lui ! Un petit tour sur Internet nous a donné l’adresse du multiplexe-Mégarama situé dans une zone commerciale au sud de l’île Saint-Laurent.
Megarama, 1 rue René Cassin à Chalon-sur-Saône
Megarama, 1 rue René Cassin à Chalon-sur-Saône
Nous avons pu voir le magnifique film de Marie Garel-Weiss, Sur la branche et retourné sur l’île Saint-Laurent découvrir le sympathique et talentueux chef niçois qui officie au restaurant L’épicurieux.
La vision de ces trois cinémas abandonnés m’a donné envie d’en savoir plus sur cette défection du centre-ville. Les dates de création des différentes salles montrent une implantation ancienne et continue ; 1913 pour le plus ancien Les 5 NEF, 1938 pour l’Axel qui s’appelait L’Écran avant les années 70 et 1956 pour le Vox. Lors de la fermeture du Vox, les trois cinémas appartenaient au même propriétaire-gérant Pierre Dussap. Les quelques rares articles des journaux locaux que j’ai pu trouver sur Internet laissent à penser que dans un premier temps, leurs fermetures s’expliqueraient par des travaux nécessaires de modernisation. La fermeture du Vox en 2012 correspondrait au passage du cinéma argentique au cinéma numérique, toutefois très vite son propriétaire ne cache pas son intention que le Vox soit transformé en un espace commercial. En 2014, le groupe familial de Jean-Pierre Lemoine, Megarama, rachète les deux derniers cinémas du centre-ville. Lors de l’ouverture du multiplexe dans la zone commerciale Chalon-sud en novembre 2018 les 5 NEF sont fermés pour travaux et malgré des annonces renouvelées rien n’a été entrepris depuis cinq ans. Le cinéma Axel devient le Megarama Axel et privilégie une programmation « Art et Essai » jusqu’à la fermeture opportune liée au Covid. L’histoire des trois cinémas du Centre-ville de Chalon-sur-Saône interroge sur les modèles économiques liées à l’exploitation cinématographique et sur la diversité culturelle offerte aux spectateurs. Le cinéma 5 NEFS devrait réouvrir … une histoire à suivre !
Kiosque, Anete Melece, Pastel, L’école des Loisirs, 2021
Les éditions de L’école des loisirs viennent d’enrichir leur catalogue avec une pépite, l’album Kiosque réalisé par l’artiste lettone Anete Melece. Découvert l’an dernier alors que je travaillais sur le court métrage éponyme dont l’album est une adaptation, je rêvais que les lecteurs de langue française puissent à leur tour avoir ce bel objet en main, c’est chose faite !
Anete Melece a imaginé l’histoire de la plantureuse Olga coincée dans son kiosque à journaux après deux années à créer des images publicitaires dans une agence de design packaging. Elle gagnait bien sa vie mais le sentiment « d’être au mauvais endroit » l’a envahie peu à peu. Elle s’est mise à rêver d’autre chose…
Extrait de la bande dessinée publiée sur le site de l’éditeur letton Gecko Press lors de la sortie de l’album en anglais.
… et finalement elle a décidé de quitter son travail alimentaire pour se former à l’animation et à l’illustration à la HSLU (université des Sciences appliquées et des Arts), une école publique de Lucerne en Suisse. Pendant ses études, elle a développé l’histoire d’Olga sous la forme d’un court métrage animé. Son film de fin d’étude lui a permis de réaliser le rêve d’Olga, voyager… … dans les festivals du monde entier.
J’aime cette histoire aux multiples résonances. Le désir de liberté qui anime Olga et qui lui permet de se mettre en mouvement nous touche particulièrement en ces temps de confinement imposé. Chacun, petits et grands, se retrouve dans ce portrait quels que soient ses bloquages et ses envies d’ailleurs.
Si de nombreux auteurs d’albums ont donné une nouvelle vie à leur histoire en les animant, le chemin inverse est plus rare et souvent décevant. Le changement de médium effectué par Anete Melece est ici remarquable. Elle a entrepris l’adaptation de son film sept ans après sa sortie. Ce laps de temps important lui a permis d’envisager son histoire avec un oeil nouveau. Elle a pris la décision de ne pas utiliser des images extraites du film mais d’en créer de nouvelles. L’alternance d’images en vignettes et d’images plein cadre créé un rythme intéressant, le lecteur peut moduler sa lecture et prendre le temps d’explorer de grands tableaux.
La nécessité de condenser un évènement en une seule image impose de nouveaux choix formels, de point de vue, de cadrage et de format. Elle impose aussi de trouver des astuces pour figurer le mouvement en démultipliant par exemple le personnage comme dans la page ci dessous qui figure la trajectoire d’Olga sur la rivière.
Le passage du film au livre a aussi nécessité l’écriture d’un texte, le court métrage étant sans parole. Ce texte émane du regard chaleureux que porte Anete Melece sur son personnage principal nous la rendant éminemment sympathique. Enfin, la couverture du livre a été conçue avec soin par l’ancienne designeuse. Une découpe de l’encadrement du kiosque permet de passer de l’intérieur à l’extérieur en ouvrant et fermant la couverture. Quelle sera la nouvelle destination d’Olga ?
Exposition « Les voix du Fleuve », Constanza Aguirre, Espace Icare, Issy-les-Moulineaux, mars 2021
En ces temps de disette culturelle, quel bonheur de recevoir dans sa boîte mail l’invitation à l’exposition d’une artiste dont vous aimez particulièrement le travail. Je n’avais pas vu Constanza depuis notre entretien en 2015, elle m’avait alors reçue dans son atelier de Saint Denis. Elle travaillait à sa nouvelle série Les voix du Fleuve dont une sélection de toiles est exposée à l’espace Icare d’Issy-les-Moulineaux. Cette première rencontre avec le public est organisée par les artistes du collectif Ik-Art jusqu’au 27 mars 2021.
Vue de l’atelier de Constanza Aguirre, toile en cours de réalisation, décembre 2015
Le fleuve colombien représenté sur les toiles de Constanza est le Río Atrató. Fidèleà sa démarche Constanza a accumulé des images, des extraits de film et des dessins effectués lors de ses voyages sur le fleuve avant de commencer son travail pictural.
Je suis à nouveau marquée par la représentation de ces corps nus charriés par le fleuve. Constanza m’avait expliqué que ces cadavres sans nom, conséquence de la violence endémique qui sévit dans la région, sont pris en charge par les habitants des villages. Sans chercher à savoir s’ils sont victimes ou bourreaux, les habitants leur offrent une sépulture. Les combats entre groupes paramilitaires ne sont pas le seul fléau auquel doivent faire face les populations qui vivent sur les berges du fleuve. Le Río Atrató est le fleuve le plus pollué de Colombie. La déforestation et l’exploitation minière illégale ont profondément perturbé l’écosystème du bassin fluvial. Depuis 2017, la cour constitutionnelle a pris la décision de garantir les droits du fleuve et de ses habitants. Les tableaux de Constanza révèlent une crise environnementale et humanitaire qui la heurte dans une région possédant l’un des écosystèmes les plus diversifiés au mode.
Si dans cette nouvelle série Constanza reste fidèle au noir et blanc avec toutefois quelques traces d’un galion rouge, témoins d’un repentir et de l’histoire des afro-colombiens, son travail devient de plus en plus figuratif. Toutefois chacun est invité à inventer sa propre histoire, Constanza nous rappelle, par le titre donné à la série, que les voix du fleuve sont multiples. D’autres fleuves devraient d’ailleurs rejoindre le Río Atrató. Avec cette série, Constanza entreprend un travail au long court mené en solitaire et bientôt on l’espère en équipe. Un autre rendez-vous est pris !
L’exposition consacrée à l’artiste coréen Nam June Paik s’ouvre sur son emblématique TV-Buddha réalisé en 1972. Si cette installation est représentée dans toutes les publications qui parlent de l’art vidéo, j’ai tout à découvrir du parcours de l’artiste qui l’a réalisée. L’exposition du Stedelijk offre un aperçu complet de sa carrière artistique. Elle est prolongée jusqu’au 4 octobre. Avant de vous montrer quelques oeuvres qui m’ont marquée dans cette exposition foisonnante, une petite vidéo qui donne la parole à l’artiste ! Interview de Nam June Paik par Thierry Ardisson en 1989.
TV-Buddha fascine par sa simplicité, nous sommes témoin d’un face à face silencieux entre un bouddha en bois et son image captée par une caméra et retranscrite sur un écran. Je ne peux m’empêcher de penser au jeu enfantin « Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier qui rira aura une tapette », un jeu qui se poursuivrait ici à l’infini… Le passé et le présent enchaînés pour la vie éternelle.
TV- Bouddha, Nam June Paik, 1974
Le bouddhisme zen irrigue d’autres oeuvres dont les deux hypnotiques « One Candle ». Le bruit et le foisonnement d’images laissent la place au silence et à une flamme vacillante.
One Candle / Candle TV, Nam June Paik, 2004
One Candle (Candle projection), Nam June Paik, 1989 vue partielle de l’installation au Stedelijk, 2020
One Candle (Candle projection), Nam June Paik, 1989 vue partielle de l’installation au Stedelijk, 2020
Des photographies de Klaus Barisch témoignent des premières performances de l’artiste réalisées lors de son séjour en Allemagne au début des années 60. Par exemple des photos prises après son étude pour Piano Forte jouée dans le studio de l’artiste Mary Bauermeister montrent sa complicité avec le compositeur d’avant-garde John Cage et leur intérêt partagé pour les « oeuvres ouvertes » et l’humour.
Si vous voulez savoir ce qui est arrivé à la cravate et aux cheveux de John Cage c’est ici.
Précurseur et innovant dans l’utilisation d’objets technologiques, certaines de ses oeuvres prolongent une réflexion ancienne sur la nature des objets et leurs représentations. C’est le cas de Three eggs qui s’inscrit dans une problématique féconde de l’histoire de l’art.
Three eggs (1975-1982), Name June Paik
« Ça me fait penser à … Retour vers le passé »
Une et trois chaises, Joseph Kosuth, 1965
La trahison des images, René Magritte, 1928-1929
Et aussi au « duel » entre les peintres grecs Parrhasius et Zeuxis raconté par Pline l’ancien dans son Histoire Naturelle. « [Zeuxis] eut pour contemporains et pour émules Timanthès, Androcyde, Eupompe, Parrhasius. Ce dernier, dit-on, offrit le combat à Zeuxis. Celui-ci apporta des raisins peints avec tant de vérité, que des oiseaux vinrent les becqueter; l’autre apporta un rideau si naturellement représenté, que Zeuxis, tout fier de la sentence des oiseaux, demande qu’on tirât enfin le rideau pour faire voir le tableau. Alors, reconnaissant son illusion, il s’avoua vaincu avec une franchise modeste, attendu que lui n’avait trompé que des oiseaux, mais que Parrhasius avait trompé un artiste, qui était Zeuxis. »
Une oeuvre interactive qui invite le spectateur à prendre la place de la bougie ?
Three Camera Participation / Participation TV, Nam June Paik, 1969-2001
Sa famille de robots.
Lors d’un interview avec un journaliste de Libération qui lui demandait pourquoi il avait choisi la figure du robot, Nam June Paik répondait : Tout simplement parce qu’il est beaucoup plus facile de réaliser un robot qu’une sculpture humaine. Rodin a mis un an à sculpter son Balzac; moi, je peux faire un robot par mois. Je suis donc plus rapide, plus vif que Rodin (rires), et d’ailleurs je suis pour l’automation ! Certes, je ne suis pas Rodin, mais j’ai quand même fait un Jean-Jacques Rousseau, un Marat, un Voltaire, un Diderot… que beaucoup de gens ont adoré. Je suis incapable de dessiner la figure humaine, sans doute parce que c’est une question trop complexe. Je peux dessiner un poulet, un chien, une voiture, mais pas un corps humain. Le totem est une vieille superstition et le robot est une création moderne, cybernétique. Mais en fait, cyber-totem = robot. Le robot est notre totem cybernétique, une cybervaccination du monde moderne.
Et enfin sa « chapelle Sixtine », trop vite vue ! L’heure de la fermeture du musée a précipité l’exploration des dernières pièces.
Trente-cinq ans après la première exposition qui lui était consacrée, la girafe de Charles X, désormais célèbre sous le nom de Zarafa, est à l’honneur dans une nouvelle exposition du musée départemental de Sceaux. La fille du journaliste Gabriel Dardaud qui a exhumé cette incroyable histoire dans les années 50 a fait don au musée de la riche collection de son père consacrée à l’animal au long cou.Une belle occasion pour raconter à nouveau les aventures de cette jeune girafe née au Soudan qui a terminé sa vie à la ménagerie du jardin des plantes de Paris. L’exposition s’ouvre sur un ensemble passionnant de dessins de l’animal avant qu’il n’ait été observé de visu par ceux qui la représentaient. Imagine-t-on un monde sans Google images ?
Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, 1768
Histoire naturelle, Buffon, 1768
La scénographie met en scène l’acheminement du précieux cadeau du vice-roi d’Egypte à Charles X en présentant des objets d’époque et des dioramas contemporains réalisés en Playmobil.
« Le passage de la girafe à Arnay-le-duc, J-R Brascassat, 1887
Diorama « l’arrivée à Auxerre »
Estampe, vers 1827
Diorama, la présentation au roi Charles X au château de Saint Cloud
Enfin, un ensemble bigarré d’objets à la gloire de la girafe, témoin de l’engouement du public pour l’exotisme, est mis en valeur.
Boîte à confiserie, vers 1827
Morceau de girouette, vers 1827
Forme en métal pour impression de textiles, vers 1827
« Le Bouffon choisi de Benjamin Rabier », 1924
Savons de Marseille, années 1950
« La girafe », « La belle Africaine », « Le bel animal du roi » est désormais connue sous le non de Zarafa. C’est un auteur américain, Michael Allin qui l’a dénommée ainsi dans son livre non traduit en français, La véritable histoire d’une girafe arrivée à Paris depuis le coeur de l’Afrique, publié en 1998. « Giraffe, girafe, giraffa (anglais, français, italien), tous viennent de l’arabe zerafa, une variante phonétique de zarafa qui signifie charmant ou ravissant. » Les petits visiteurs qui se pressaient dimanche dans l’exposition avaient certainement en tête quant à eux l’héroïne du long métrage de Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie.
Vide pour la plupart de toute présence humaine, les photographies de Wrigt Morris sont étrangement très habitées. Il pose son regard sur de simples constructions en bois et donne une présence forte aux objets domestiques. L’exposition que lui consacre la fondation Henri Cartier-Bresson révèle trois romans de ce « photographe-écrivain » : The Inhabitants, The Home Place et God’s Country and My People.
The Inhabitants, 1946
The Home Place, 1946
« Ici on s’use, les hommes et les femmes s’usent, les maisons et les hangars, les machines s’usent, et tous les dix ans, on remplace l’assise du fauteuil canné. »
God’s Country and My People, 1968
« La dernière fois que j’ai vu Oncle Dwight, je l’ai questionné sur ma mère. Je savais que j’avais ses yeux et sa volonté obstinée. Si elle avait vécu, ma vie aurait été différente, aucun doute là-dessus. C’était une pionnière, la première de sa tribu à tenter de décrocher la lune. »
Réalité et fiction raisonnent au-delà des associations créées par Wright Morris. Ses photographies m’invitent dans les coulisses de films mythiques telles des photos de décors ou d’accessoires abandonnés.
Une ferme en Hiver, Nebraska, 1941
La ruée vers l’or, Chaplin, 1925-1941
Model T, Chez l’oncle Ed, Nebraska, 1947
Pour épater les poules, Charley Bowers, 1925
Chez le barbier Eddie Cahow, Nebrasca, 1947
La poursuite infernale (My Darling Clementine), John Ford, 1946