Extrait de l’illustration d’Alice Colson pour le dispositif « École et Cinéma » cycle 2 du Val-de-Marne
« J’ai toujours et depuis l’enfance rêvé de La Belle et la Bête. Le conte de madame Le Prince de Beaumont souvent attribué à Perrault, voisinait avec les siens sous la prestigieuse couverture de la Bibliothèque Rose. Je voulais le dessiner, le peindre, le porter à la scène. En fin de compte le cinématographe m’apparut comme la seule machine capable de donner un corps à mon rêve. Il existe un style de conte de fée, il est inimitable. Il importe de s’y soumettre. Il me fallait donc une équipe légère, attentive, capable de comprendre que le mystère a ses règles, que l’invraisemblable exige une vraisemblance. Mon premier soin fut de la réunir. Ensuite le travail devenait une fête de famille, un arbre de Noël d’ombres et de lumières. Sans cette équipe, sans Bérard et sans Auric je ne pouvais rien. » Jean Cocteau, texte publié dans la revue Spectateur du 18 juin 1946
« Le privilège du cinématographe c’est qu’il permet à un grand nombre de personnes de rêver ensemble le même rêve… » Voix off de Jean Cocteau dans le générique de son film Le testament d’Orphée, 1959-1960
Projection-conférence : La Belle et la Bête, Jean Cocteau, 1946 Les cinémas du Palais à Créteil Mercredi 4 octobre 2023
Témoignage de Jean Marais à propos du tournage de La belle et la bête, interview réalisé au théâtre de Paris en 1968
Une scène coupée, la farce du drapier. Ludovic s’était déjà moqué de ses soeurs en imitant leur voix criant Petit laquais, Petit laquais lors de la scène des chaises à porteurs. Il use ici de ce même subterfuge pour tromper un de leurs prétendants…
Un point de vue essentiel sur le film : conférence de Jean-Marc Lalanne à découvrir ici
Les génériques de Jean Cocteau, Blow Up, ARTE, 2021
Projection-conférence : Studio Ciné de Taverny Mercredi 10 mai 2023
Le dernier rendez-vous de la formation Maternelle et Cinéma organiséeen partenariat avec les circonscriptions de Taverny et du Vexin, Canopé 95 et Ecrans VO s’est déroulé au cinéma de Taverny et réunissait les enseignants autour du programme Le petit Hérisson dans la Brume et autres merveilles
Nous faisons des films de bien des manières, avec des techniques différentes, mais tous partagent un point commun : du premier moment de création à l’effet sonore final, ils sont la combinaison des talents d’une formidable équipe d’artistes et d’artisans. Quelques-uns travaillent avec un crayon, d’autres avec de la pâte à modeler ; certains travaillent avec de la lumière, d’autres avec le mouvement. Ils travaillent avec du bois, du latex, de la peinture et des pixels, et viennent de tous les domaines possibles des arts plastiques, et même parfois d’autres disciplines. Ils sont unis par le talent, l’imagination et la poursuite incessante de l’excellence. Peter Lord, introduction au catalogue de l’exposition Aardman, l’art qui prend forme, Art Ludique le musée, 2015
Projection-conférence : Chicken Run, Nick Park, Peter Lord, 2000 Le studio et Formatciné de Tours Mardi 21 mars 2023
- Une dernière question si je puis me permettre ? Billy. Qu’est-ce que ça te fait au juste lorsque tu danses ? – J’sais pas. Ça me fait plutôt du bien. Au début, je me sens un peu raide mais quand je suis lancé, alors, j’oublie tout le reste. Et, c’est comme si je disparaissais. C’est comme si je disparaissais. J’éprouve comme un changement dans mon corps et une sorte de feu dans tout mon corps. Je suis simplement là. Je vole, juste comme un oiseau ou comme de l’électricité. Oui, de l’électricité.Billy Elliot, Stephen Daldry, 2000
Projection-conférence : Billy Elliot, Stephen Daldry, 2000 Ciné220 à Brétigny-sur-Orge Samedi 18 mars 2023
Les danseurs ne sont pas toujours ceux que l’on imagine ! Animanimals :Wolf, Julia Ocker, Film Bilder, 2015
Retour dans le comté de Durham ! Qu’est devenue la communauté des mineurs après la fermeture des mines de charbon ? Comment les habitants du village de Murton vont réagir à l’arrivée de réfugiés syriens envoyés sans accompagnement ? La sortie du prochain film de Ken Loach, »The Old Oak », est prévue en 2023.
« J’étais peintre avant de devenir cinéaste. J’essaie de le rester : voilà toute ma philosophie. Promener le pinceau de la palette à la toile c’est là le plaisir du peintre, un plaisir qui prend fin dès l’œuvre faite. Quand je peins ou quand je regarde peindre, j’ai l’impression, peut-être par déformation professionnelle, que les métamorphoses successives subies par la toile, depuis son état vierge jusqu’à sa fin qui n’est dans mon propre cas au moins, que barbouillage et torture, ont cent fois plus d’intérêt que l’oeuvre finie. » L’écran et le pinceau, Norman McLaren, FEMA La Rochelle, 1982
Projection-conférence : Jeux d’images, Norman McLaren, 1942-1963 Cinéma La Coursive à la Rochelle Mercredi 1er Mars 2023
McLaren on McLaren, Grant Munro, 1983, 7 min Norman McLaren s’adresse à la caméra en anglais à l’occasion du festival d’Arnhem (Pays-Bas). Il rend hommage à ses principaux collaborateurs de l’ONF.
Le cinéma c’est formidable, il y a un écran avec des gens qui ont une tête de 30 mètres carrés, qui vous dominent : on n’ose pas moufter, on a du respect pour le spectacle dans une salle de cinéma, on est dominé par l’image et aussi on est sensible à la présence du public. Paul Grimault, Jean-Pierre Pagliano, Lherminier, 1986
Le monde de Grimault est proche de celui du conteur danois. D’un côté des personnages attachants, naïfs, enfantins, de l’autre : la méchanceté et l’hypocrisie concrétisée par des personnages inquiétants chaussés de godillots à clous et armés de parapluies. Cette lutte du merveilleux et de la cruauté est le dénominateur commun de l’œuvre de Grimault. Défense du court métrage français, François Porcile, Le Cerf/Corlet,1997
Projection-conférence : Le roi et l’oiseau, Paul Grimault, 1980 Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry Samedi 4 février 2023 Cinéma Jean Vigo de Gennevilliers Samedi 11 février 2023 Co-animation avec Marc Laugenie (conseiller pédagogique en musique)