J’aime que les images résonnent entre elles, qu’un dialogue se crée par mon regard. Les burlesques américains m’ont accompagnée tout au long de la visite de la très belle exposition sur Lewis Hine organisée par la fondation Henri Cartier Bresson.
Ses photographies sur le travail des enfants, ses reportages dans les usines s’animent de nos souvenirs du «Kid» et «Des temps modernes».
Charlie Chaplin aurait-il vu cette femme slovaque photographiée par Lewis Hine avant de réaliser son court métrage « Charlot émigrant »?
A l’inverse, Lewis Hine aurait-il vu l’un des derniers chefs d’oeuvre d’ Harold Lloyd «Voyage au paradis» avant de réaliser ses photographies vertigineuses de l’ Empire State Building» ?
Peu importe que ces liens soient réels ou imaginaires, ils enrichissent mon musée personnel.
L’exposition dure jusqu’au 18 décembre et les deux courts métrages « Charlot émigrant » et « Voyage au paradis» peuvent être projetés dans la salle des collections du Forum des images.