Nous attachons une importance extrême à cette découverte par les enfants des films dans une ‘vraie salle de cinéma’. Ce qui se construit, dans l’obscurité peuplée de silhouettes des spectateurs et des sons de leurs réactions est unique. II s’agit d’un spectacle et d’émotions vécues dont le souvenir nous accompagne plus ou moins longtemps selon la force des films. Et l’on sait aujourd’hui l’importance de ces émotions dans la construction même de notre intelligence. Jean-Pierre Daniel, citation extraite du texte « Histoire et enjeux de l’éducation à l’image »
Conférence : Petites Z’escapades Loulou et autres loups Cinéma Le Cinématographe de Nantes Mercredi 29 novembre 2017
Document accompagnant la conférence : Pour aller plus loin
Pour mes courts métrages, je ne commence jamais par l’écriture du scénario. J’ai une image dans la tête et j’essaye de la dessiner, et c’est ensuite seulement que je construis un récit autour de cette image. Pierre-Luc Granjon dans « Dessins Animés, Films d’animation, carnets de croquis » de Laura Heit, Editions de La Martinière, 2013
Photogrammes Petite escapade : de plus en plus près , les valeurs de plans et de la réalité à la fiction.
Oeuvres en lien avec Au bout du monde de Konstantin Bronzit…
J’ai toujours pensé que la seule dimension intéressante du dessin animé n’était pas le dessin mais la musique et les sons. Un dessin est animé quand il est dynamique, il se suffit à lui-même, tandis que le son n’est pas remplaçable. Les dessins de Reiser, par exemple, animer Reiser n’a pas de sens, parce que c’est de la dynamique pure. La vraie dimension, c’est le son, c’est-à-dire les acteurs, et la vie. Grégoire Solotareff, « Solotareff imagier », éditions MeMo, 2008
Photogrammes Loulou : de l’album au film…, de plus en plus près et grand-petit.