La nouvelle présentation de l’exposition permanente du musée du cinéma met à l’honneur les appareils du pré-cinéma et les caméras mythiques… Une très belle double lanterne magique rappelle le rôle essentiel des savants hollandais, Christiaan Huygens et Pieter Van Musschenbroek, dans les premières projections animées.
La superposition de deux plaques, l’une fixe et l’autre mobile, permet d’ingénieuses scènes que nous pouvons admirer grâce à une projection en boucle de 10 minutes qui met en valeur une partie de la collection du musée. Voici mes trois scènes préférées !
Musique : http://www.musicscreen.be/ Enfance et soupires sous licence creative commons
Un mutoscope en tôle peinte, un diorama du XVIIIe, un zootrope et un stéréoscope complètent cette belle présentation de jouets optiques.
Dans le second espace, je suis attirée par un cube qui s’avère être une caméra portative conçue par l’inventeur Emanuel Goldberg au début des années 20. Joris Ivens l’a utilisée pour réaliser son film sur le pont ferroviaire métallique de Rotterdam.
Dès les premières images du film, Joris Ivens se met en scène portant à la main la Kinamo qui va lui permettre de multiplier les points de vue du pont et de réaliser un documentaire au montage vif et saccadé. Il est « l’homme à la caméra » avant Dziga Vertov !
A partir du mois de juin, le Jeu de Paume présente une exposition consacrée à la photographe Germaine Krull. L’occasion de croiser les regards de ces deux artistes sur cette construction métallique.