« [ …] cet écran gigantesque qui domine une salle amoureusement rassemblée devant lui, remplie de tout petits hommes qui regardent, charmés, d’immenses faces, d’immenses lèvres, d’immenses yeux vivant et respirant dans une autre, une inatteignable dimension, fantastique et à la fois réelle […] » . « Fellini par Fellini », entretiens avec Giovanni Grazzini
Convaincu que la découverte d’un film dans le contexte d’une salle de cinéma reste une expérience fondatrice, le groupe « école et cinéma » du Val d’Oise ouvre cette année le dispositif aux classes de maternelle. Les enseignants volontaires sont invités à voir les films programmés sur grand écran et à réfléchir sur les enjeux d’une telle aventure lors des pré-projections organisées le mercredi 12 décembre dans trois salles partenaires.
Création d’un monstre avec le corps d’un cheval, la tête d’un dragon et les ailes de Batman. Le Dravalbat est parmi nous !
Le Dravalbat
Animation du Dravalbat en utilisant la technique de « l’image par image » ou stop motion. Je pose le Dravalbat sur le disque-spirale, je prends une photo, je bouge légèrement le disque, je prends une photo et ainsi de suite …
Installation pour la prise de vue "image par image"
Il est possible ensuite d’animer ces 70 images recueillies en réalisant un folioscope ou un tout petit film d’animation !
Projection-conférence Jiburo de Lee Jung-huang Mercredi 7 mars 2012 Cinéma Jean Vigo à Gennevilliers
Afin de préparer la conférence sur le film Jiburo, j’ai rencontré Kyung Hee, installée en France depuis 35 ans, elle a répondu à mes questions sur la culture coréenne avec beaucoup d’attention et de sympathie, qu’elle en soit remerciée.
Tout d’abord, nous avons regardé des extraits du film « Jiburo », elle m’a aidée à identifier ce que la grand-mère troquait contre la poule ( 34’51). Ce sont des pousses de fougères séchées. Ces pousses sont ramassées au printemps, elles peuvent être mangées fraiches ou bien être séchées pour une consommation plus tardive. Le goût des pousses de fougères rappelle celui des champignons et de la viande, pour cela, elles sont très appréciées par les moines.
Kyung Hee m’a aussi initiée à l’écriture coréenne (Hangeul), elle m’a présenté cette écriture alphabétique inventée au 15 ème siècle par le roi Sejong le Grand. Le monarque souhaitait alphabétiser son peuple en proposant une écriture syllabique simple à écrire. L’opposition des lettrés qui utilisaient les idéogrammes chinois et l’histoire mouvementée de la péninsule coréenne ont retardé l’utilisation du Hangeul dont l’emploi s’est généralisé à la fin de la seconde guerre mondiale seulement. Petite leçon d’écriture, Kyung Hee me montre comment écrire le premier message préparé par Song Woo pour sa grand-mère.
Les coréens n’écrivent que l’adjectif « malade », ils utilisent très rarement les pronoms personnels, si besoin, ils peuvent employer le « nous » mais pas le « je » !
Intervention dans le cadre d’un cycle d’animations pédagogiques organisées par Claire Frayssignes sur « L’éducation aux médias : un enjeu pour les élèves ». Mercredi 11 janvier 2012 Espace des Grésillons à Gennevilliers
Atelier d'écriture : rédiger une brève à partir d'une photographie
La photographie de part son origine mécanique entretient avec la réalité un rapport ambigu. Elle s’est imposée rapidement dans la presse écrite grâce au pouvoir d’attestation qu’on lui a conféré. C’est ce pouvoir d’attestation que nous interrogeons par la lecture de photographies anciennes et contemporaines. La mise en scène, le photomontage, la retouche d’image, le cadrage sont autant d’éléments à prendre en compte dans l’appréciation de l’objectivité apparente de la photographie.
Les mots qui accompagnent une photographie déterminent l’impact de cette dernière. Deux photos de Wim Wenders extraites de son livre » Une fois, images et histoires » vont nous permettre de jouer sur la multiplicité des regards, des points de vue.