Hans Richter au Centre Pompidou-Metz

Vue de l'exposition "Hans Richter, la traversée du siècle" 9 janvier 2014

Vue de l’exposition « Hans Richter, la traversée du siècle » 9 janvier 2014

Fascinée par l’oeuvre d’Oscar Fishinger, j’avais très envie d’aller au Centre Pompidou-Metz découvrir le travail d’un autre grand nom du cinéma expérimental, Hans Richter. La rétrospective qui lui est consacrée est foisonnante et didactique, elle permet une approche complète d’un artiste qui m’était alors connu que par son film Rythme 21.


Dans un entretien filmé, Hans Richter donne les conditions matérielles dans lesquelles son film a été tourné : une table avec deux lampes de chaque côté, une caméra fixe au dessus et une multitude de rectangles et de carrés blancs, noirs ou gris, de toutes tailles. L’exposition permet de comprendre le processus de création dans lequel Richter s’est engagé avec son ami Eggeling et dont Rythme 21 est une étape clé : simplification à l’extrême des formes et des couleurs pour dépasser l’unité statique d’un tableau de chevalet, emprunt à la musique de la notion de contrepoint…                                                 « Avec le film, nous nous confrontions non seulement à l’orchestration de la forme mais aussi à ses relations au temps. L’unique image disparaissait dans un flot d’images qui ne se justifiait que s’il aidait à l’expression d’un nouvel élément : le temps. […]  On pouvait aisément diviser et « orchestrer » le simple carré de l’écran de cinéma. Ces divisions ou parties pouvaient alors être orchestrées dans le temps en prenant le rectangle de la « toile-film » d’une manière formelle et temporelle. En d’autres termes, je continuais avec l’écran ce que j’avais fait depuis des années avec la toile. Ce faisant, je trouvais une nouvelle sensation : le rythme qui est, je le pense toujours, la sensation maître de toute expression de mouvement… »                                                     (Extrait de Magazine of Art,1952)

A partir de 1926, Richter introduit dans ses films des images photographiques à côté des images de formes abstraites.

Photogrammes de Flmstudie (1926)

Photogrammes de Filmstudie (1926)

Je découvre avec jubilation son film Vormittagsspuk (fantômes avant déjeuner 1927). Encadré par le cadran d’une horloge, l’action se déroule entre 10h00 du matin et midi. Que se passe t-il ? Sous l’impulsion de quatre chapeaux melons, les objets semblent doués subitement d’une vie propre et n’en font qu’à leur tête ! En digne héritier de Méliès et compagnon des surréalistes, Richter joue avec les trucs que lui permet la caméra : prises de vue  » image par image », prises de vue en marche arrière, démultiplications, images négatives…


Flipbook, vers 1927, collection privée

Flipbook, vers 1927, collection privée

Tirage d'époque, vers 1927, Galerie Berinson, Berlin

Tirage d’époque, vers 1927, Galerie Berinson, Berlin

Au delà du cinéaste, l’exposition permet de découvrir l’éclectisme de Ritcher tant dans son refus de s’enfermer dans une forme ou un courant artistique que dans sa collaboration à des projets communs (revue, exposition, film). J’ai découvert aussi qu’un artiste conceptuel pouvait être amusant !

"Rythme 23" de Hans Richter,  huile sur rouleau, 4 mètres de long

« Rythme 23″ de Hans Richter, 1923, huile sur rouleau, 4 mètres de long

"Stalingrad" de Hans Richter, 1943-44, 479,7 cm

« Stalingrad » de Hans Richter, 1943-44, peinture, collage, 479,7 cm

Loulou, l’incroyable secret

1En 2003, l’album Loulou de Grégoire Solotareff s’animait sur nos écrans. Tom et Loulou se mettaient à bouger et à parler ! On retrouvait avec un plaisir indéniable ce couple insolite composé d’un petit lapin et d’un tout jeune loup. L’accident mortel de l’oncle de Loulou lors d’une leçon de chasse inaugurale privait Loulou de toute attache familiale et d’une éducation carnassière. Traumatisme libérateur, l’amitié choisi prenant le relais…  Rappelez-vous le bref dialogue entre Tom et Loulou après l’enterrement de l’oncle :              – T’as pas d’autres familles ?                                                                                                    – Je sais pas !                                                                                                                    Dix ans plus tard, les mystères de l’ascendance de Loulou sont au coeur d’une nouvelle aventure.

Graphiquement Loulou a perdu ses rondeurs de l’enfance et son pelage a viré au marron. Tom, lui, a peu changé. Avant de rencontrer le tailleur Simon-Edgar Finkel, il a toujours sa petite veste bleue pendant que Loulou se promène à poil !

Loulou et autres loups, 2003

Loulou et autres loups, 2003

Loulou l'incroyable secret, 2013

Loulou l’incroyable secret, 2013

Cependant le temps a passé et cette nouvelle aventure va les propulser dans le monde des grands. La cohabitation entre les différentes espèces est toujours au coeur de l’intrigue mais s’ouvrent à d’autres animaux ; Scarlett la belle renarde, la volatile Cornélia, Winston le domestique racé, la truculente Rosetta, les ours montures … Loulou devra affronter des questions existentielles voir shakespeariennes face à son perfide cousin, Lou-Andrea. Etre ou ne pas être… un loup ! Tom aura, quant à lui, des problèmes plus terre à terre à surmonter, il devra survivre dans un monde hostile pour ne pas abandonner son vieil ami. Dès la rencontre avec la magicienne Cornélia il sert de ballon à deux sangliers patibulaires et ce n’est rien par rapport à ce qu’il va vivre à Wolfenberg !

Contrairement au premier Loulou, le nouveau film est une oeuvre originale basée sur un scénario écrit par Grégoire Solotareff et Jean-Luc Fromental. S’inspirant de la pratique japonaise, l’éditeur Rue de Sèvres publie l’Anime comics du film. Les images sont extraites de photogrammes du film. Son intérêt principal est de prolonger le plaisir de la projection ! Les doubles pages dédiées au décor sont une excellente idée …

Loulou l'incroyable secret de Grégoire Solotareff et Jean-Luc Fromental, Rue de Sèvres, 2013

Loulou l’incroyable secret de Grégoire Solotareff et Jean-Luc Fromental, Rue de Sèvres, 2013

Si vous voulez découvrir les secrets de fabrication du film, n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site des producteurs, Prima Linea, de nombreuses vidéos vous attendent !

Kôji Yamamura au Carrefour du cinéma d’animation

Le vieux crocodile de Kôji Yamamura, 2005

Le vieux crocodile de Kôji Yamamura, 2005

Promesse tenue ! Le Forum des images annonçait une rencontre exceptionnelle avec Kôji Yamamura, elle le fut au delà de mes espérances. Celui-ci a présenté, avec beaucoup de générosité les oeuvres qui ont composé sa dernière décennie de travail.                             Du Mont Chef aux Cordes de Muybridge, il nous a révélé la logique propre à chacun de ses courts métrages ainsi que les liens qui les unissent. Sa parole relayée avec beaucoup de talent par Ilan Nguyên était accompagnée par la projection de très nombreux croquis de recherche. Je n’ai nullement l’intention ici de faire le compte rendu exhaustif de cette rencontre de plus de trois heures. J’espère qu’elle sera accessible très prochainement sur le webTV du Forum des images. Si dans la structure même de la présentation, l’image et le son ont été pris en compte, c’est l’homme d’images qui m’intéresse avant tout et particulièrement l’enjeu de l’illustration dans sa pratique.

Ilan Nguyên et Kôji Yamamura, Forum des Images, 8 décembre 2013

Ilan Nguyên et Kôji Yamamura, Forum des Images, 8 décembre 2013

Parmi ses multiples sources d’inspiration Kôji Yamamura a rendu hommage à deux illustrateurs. Le premier est l’illustrateur néerlandais, Maurits Cornelis Escher (1898-1972). Une filiation étroite existe entre les deux artistes ; le motif récurent de la métamorphose, les recherches sur la notion d’infini, le désir de donner forme à un espace et à un temps personnels, le jeu sur les réflexions… A l’issue de la projection de son court métrage de fin d’études, Kôji Yamamura présente la lithographie d’Escher qui a nourri sa recherche, Three World. Kôji Yamamura nous explique qu’entre le monde aérien et le monde aquatique existe une membrane très fine à la surface de l’eau qui permet, par le reflet notamment, de jouer sur les interactions entre ces deux mondes. Un des plaisirs de sa pratique du cinéma d’animation est de pouvoir jouer sur les éléments indéfinissables qui surgissent entre deux images…

"Three world", lithographie d'Escher, 1955, http://www.mcescher.com/

« Three world », lithographie d’Escher, 1955, http://www.mcescher.com/

L’hommage suivant est consacré à l’auteur français, Léopold Chauveau (1870-1940). Kôji Yamamura adapte en effet en 2005, un livre illustré de ce dernier, Le vieux crocodile (1923). Il oublie son style personnel pour être le plus fidèle possible aux illustrations d’origine. En parallèle à ses recherches graphiques, Kôji Yamamura réalise des personnages en pâte à modeler afin de mieux appréhender leur physionomie sous différents angles. Il découvre alors que Léopold Chauveau, ancien chirurgien, a créé après la première guerre mondiale des monstres en bronze. Cette activité de sculpteur imprègne ses dessins, donne une épaisseur à son graphisme.

Léopold Chauveau et l'un de ses monstres sculptés

Léopold Chauveau et l’un de ses monstres sculptés

La mise en mouvement des deux personnages principaux, le vieux crocodile et la pieuvre, a passionné Kôji Yamamura. Comment rendre compte de l’apparence physique et de la psychologie propre à chacun des personnages par le contraste visuel de leur déplacement ? L’adaptation du Vieux crocodile est la première histoire d’amour à laquelle il s’est confronté. Histoire d’un amour passionnel si l’on en croit l’utilisation presque subliminale du rouge ! Un magnifique travail qui permet entre autre de découvrir un artiste injustement oublié.

En réponse à une question sur ses moyens de financement, Kôji Yamamura explique que la majorité de ses films sont autoproduits. Il mène en parallèle des travaux de commande et d’illustration qui lui permettent de gagner sa vie. Si nous pouvons avoir une petite idée de son travail d’illustrateur par le biais de son site, il est fort dommage qu’aucun de ses ouvrages ne soit disponible en France.

Son propre travail d’illustrateur peut être à l’origine d’une oeuvre animée. Invité d’honneur en 2006 du sixième festival de cinéma d’animation du Val d’Oise, il a créé l’affiche de l’évènement.

Affiche du festival "Image par Image" 2006

Affiche du festival « Image par Image » 2006

La mise en scène de ces enfants aux situations imaginaires lui donne envie de réaliser un film. Une possibilité d’aide de l’Agence Culturelle du Japon précipite les choses.  Il a quelques jours pour déposer un dossier de subventions. Il n’a pas de base narrative ou de concept, seul un motif visuel avec lequel il a envie de s’amuser.  Le choix du titre Une métaphysique de l’enfance donne de la cohérence à son projet. Son film se présente comme un enchaînement de vignettes indépendantes mettant en scène un enfant, seul protagoniste. Kôji Yamamura voit son court métrage comme un hommage à la rébellion enfantine.


A la fin de sa présentation Kôji Yamamura annonce qu’il travaille actuellement à l’adaptation d’illustrations qu’il a réalisées pour la couverture d’une revue littéraire japonaise, Bungakukaï. L’aventure ne fait que commencer !

Couverture de la revue Bungakukaï par Koji Yamamura, Septembre 2013

Couverture de la revue Bungakukaï par Koji Yamamura, Septembre 2013

Et pour finir, admirez le cadavre exquis réalisé par 70 étudiants en cinéma d’animation répartis en 17 équipes. Chaque équipe est partie de la même image de Kôji Yamamura qui ouvre et ferme chaque séquence de 10 secondes.

« Le jour le plus Court » à la Maison Populaire de Montreuil

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L’atelier cinéma d’animation de la Maison Populaire de Montreuil vous propose un programme de courts métrages dédié aux animaux. Le logo de la Maison Populaire nous a inspirés !

Le logo de la Maison Populaire de Montreuil

Le logo de la Maison Populaire de Montreuil

Le 21 décembre le salon se transforme en ménagerie : une mouche acrobate, des poulpes très résistants, une souris de laboratoire, des girafes trapézistes, un poisson récalcitrant et … une baleine amoureuse !

La mouche acrobate de Percy Smith, 1min, 1908

La mouche acrobate de Percy Smith, 1min, 1908

Oktapodi de Julien Bocabeille, 2 min, 2007

Oktapodi de Julien Bocabeille, 2 min, 2007

Carlitopolis de Luis Nieto, 3min, 2006

Carlitopolis de Luis Nieto, 3min, 2006

5m80 de Nicolas Deveaux, 5 min, 2013

5m80 de Nicolas Deveaux, 5 min, 2013

Le moine et le poisson de Michael Dudok de Wit, 6 min, 1994

Le moine et le poisson de Michael Dudok de Wit, 6 min, 1994

L'éléphant et la baleine de Jacques Remy Girerd, 8min, 1986

L’éléphant et la baleine de Jacques Remy Girerd, 8min, 1986

Deux ateliers ont été consacrés à la création d’une bande annonce présentant l’évènement…

On parle de notre bande annonce ici !

« Pixar 25 ans d’animation » au musée des Arts Ludiques

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Rémy dans Ratatouille de Brad Bird, 2007, Studios Pixar

Rémy est de retour sur les quais parisiens. Il n’est pas venu seul, tous ses amis des studios Pixar ont fait le voyage ; Wall-E, Les Indestructibles, Nemo, Cars, Rebelle, Woody le cow-boy… Chacun a apporté dans ses bagages son album de famille rempli d’images de sa naissance. Le tout nouveau musée des Arts Ludiques expose l’incroyable richesse des recherches graphiques des studios Pixar. Les créatures révèlent leurs créateurs… Les pastels de John Lasseter, les collages de Teddy Newton, les dessins de Carter Goodrich et les peintures numériques de Lou Romano, pour ne citer que quelques artistes, sont des petites merveilles visuelles.

John Lasseter

John Lasseter

Teddy Newton

Teddy Newton

Carter Goodrich

Carter Goodrich

Lou Romano

Lou Romano

Les images envahissent les murs des salles, chaque héros a son heure de gloire ! Une vidéo explique comment les infographistes prennent le relais, les dessins préparatoires permettent notamment la réalisation de sculptures qui serviront de modèle pour les images de synthèse. Ces sculptures en résine grise qui se déploient tout au long de l’exposition sont le contrepoint des dessins.

Carl dans "Là-haut" , 2009

Carl dans « Là-haut » de Pete Docter et Bob Petersen, 2009, Studios Pixar

Russel dans "Là-haut" de Pete Docter et Bob Petersen, 2009, Studios Pixar

Russel dans « Là-haut » de Pete Docter et Bob Petersen, 2009, Studios Pixar

L’exposition montre le travail des artistes, elle leur donne aussi la parole. Un ensemble de petites vidéos met en valeur la richesse humaine des studios Pixar, les artistes et les techniciens partagent leur passion et leur savoir… Un exemple ci-dessous avec l’explication de la genèse et du fonctionnement du zootrope dédié à Toy Story.


Lorsque je pénètre dans la salle qui est consacrée au zootrope, je suis dans un premier temps déçue ! On ne peut pas en faire le tour et il est protégé par de grosses vitres. Je m’approche. Comme un manège, le zootrope se met à tourner, il commence à prendre de la vitesse, les 18 figurines qui composent chacun des mouvements se superposent en un magma coloré. Pas top, le truc ! Et puis soudain, miracle, la lumière électrique est remplacée par la lumière stroboscopique. Pendant que les soldats en plastique envahissent le zootrope, Jessie joue avec son lasso, Buzz l’éclair caracole sur la balle de Luxo Jr, Woody galope avec Pile-Poil et Siffli le pingouin fait des acrobaties avec l’Alien extraterrestre ! Une belle illustration pour comprendre le rôle de l’obturateur au cinéma ! Tout simplement génial !


Winshluss au Musée des Arts Décoratifs

IMG_1034S’il utilise un pseudonyme pour signer son travail graphique, Vincent Paronnaud n’hésite pas à exposer sa tête. Oui, le barbu chevelu aux grosses lunettes c’est lui ! Un masque à son effigie s’inscrit dans une frise de masques issus de la collection du musée des arts déco. Entouré d’un clown gai et d’un clown triste, il annonce ainsi le ton de l’exposition, nous allons naviguer entre rire et grimace.

Vue de l'exposition © Luc Boegly

Vue de l’exposition © Luc Boegly

Si le monde de l’enfance inspire Winshluss, son innocence supposée en prend un coup. Il réactualise notamment des contes archi-connus dans des vitrines aux allures de théâtre en carton dans une série détonnante « Il était une fois ». J’ai particulièrement apprécié le sort des héroïnes, elles ne sont plus des victimes passives mais prennent les choses en main ! La petite sirène a retrouvé son intégrité physique et elle coule des jours tranquilles au fond des mers. Fascinée par sa télévision grenouille, elle n’aura pas un regard pour le prince venu la relancer en sous-marin ! Le petit Chaperon rouge a droit quant à lui à deux vitrines, sans se départir de son large sourire, il règle son compte au loup à coup de tronçonneuse. Mais ma préférée reste sans conteste la petite fille aux allumettes qui se transforme en incendiaire des temps modernes …

Vue de l’exposition © Luc Boegly

Vue de l’exposition
© Luc Boegly

J’ai aussi beaucoup aimé les deux grands dioramas. Le premier Barbapatomique nous présente un bon vieux Barbapapa mutant, ses trois yeux et ses nombreuses tentacules lui permettent de se battre vaillamment contre une attaque de petits soldats bien équipés. Dommage que les jouets ne soient pas accessibles, on a envie de continuer la scène …

Dessin préparatoire pour le diorama « Barbapatomique », 2012. Encre et feutre © Winshluss / Les Arts Décoratifs, Paris.

Dessin préparatoire pour le diorama « Barbapatomique », 2012. Encre et feutre © Winshluss / Les Arts Décoratifs, Paris.

Dans le deuxième diorama, Winshluss donne une origine biblique à la disparition des dinosaures, hilarant ! Cette idée est une reprise d’une planche de sa prochaine BD consacrée à … Dieu… qui sortira en novembre …

Winshluss, extrait de la BD "In God we trust"

Winshluss, extrait de la BD « In God we trust »

Au milieu de l’expo, une salle est dédiée à quatre de ses courts métrages d’animation. Petit rappel pour ceux qui comme moi ont une mémoire volatile, Winshluss alias Vincent Paronnaud est l’auteur de la célèbre BD Pinocchio mais aussi  co-réalisateur avec Marjane Satrapi du non moins célèbre film Persepolis.

Le premier court métrage, Raging blues, réalisé avec Ciso en 2004, est une grosse claque. Une descente aux enfers, terriblement noire, racontée avec un talent à couper le souffle. Attention, on ne sort pas indemne de ces six minutes.


La veine parodique traverse ses autres courts à l’instar de ses BD, Monsieur Ferraille est un Popeye alcoolisé  en prise avec une paire de jambes. Son dernier film, réalisé en solo en 2010, Il était une fois l’huile, s’inspire de la série mythique d’Alain Barillé Il était une fois l’homme. Si les dessins sont ronds et colorés, l’humour reste caustique !

Allez pour finir,  on se fait une petite Merolla ! En piste !


Ma nuit blanche …

Aventure d'un soir, 2013, Cai Guo-Qiang

Aventure d’un soir, 2013, Cai Guo-Qiang

Une nuit résolument sous le signe de la fête ! Une explosion de couleurs, de sons, de plaisirs partagés. Jouer à cache-cache place de la République, admirer les oeuvres de Robin Rhode, Rosa Barba, Norman McLaren… boire un p’tit verre de blanc près du canal de l’Ourcq, danser avec le petit bal de poche au 104, vibrer à l’unisson avec des milliers de personnes devant le feu d’artifice de Cai Guo-Qiang…

Fog square, 2013 de Fujiko Nakaya

Fog square, 2013 de Fujiko Nakaya

La pendule de glace de Lily Hibberd

La pendule de glace de Lily Hibberd

Fosse d'orchestre de Rosa Barba

Fosse d’orchestre de Rosa Barba

A day in May de Robin Rhode

A day in May de Robin Rhode

Canal de l'Ourcq

Canal de l’Ourcq

Projection de courts métrages de Norman MacLaren au 104

Projection de courts métrages de Norman MacLaren au 104

Aventure d'un soir de Cai Guo-Qiang

Aventure d’un soir de Cai Guo-Qiang