Sténopé, quand tu nous tiens !

Mercredi 12 septembre 2012, temps nuageux avec éclaircies !

Les boîtiers sont rechargés, le temps est nuageux mais avec une belle luminosité. Pour ces nouveaux essais, je reste chez moi, je vais réaliser des vues de ma fenêtre ou de mon jardin. La question du temps de pose reste entière. Dans un premier temps je n’ai pas envie d’utiliser un posemètre ou des tables de calcul, vive la méthode empirique ! La brochure qui accompagne le kit « pinhole caméra » me donne quelques indications qui vont me servir de base :

Très ensoleillé : 15 s     Ensoleillé : 30 s     Nuageux : 60 s     Couvert : 2 min                 Lumière électrique : 4-5 min

Je décide d’un temps de pose de 30, 40 et 60 secondes en fonction de la taille des sténopés. Après la prise de vue, le moment le plus exaltant, le développement ! Surprise, le négatif le moins réussi provient du boîtier qui m’avait donné la veille un négatif correct.

Négatifs développés ( deuxième essai)

C’est clair, la taille du sténopé est une variable fondamentale pour contrôler la lumière qui va pénétrer dans le boîtier. Si le papier photographique reçoit trop de lumière, il devient noir. S’il en reçoit trop peu, il reste blanc. D’autres essais seront nécessaires pour maîtriser les différents éléments en jeu mais c’est justement ce qui est passionnant dans cette pratique.

"On apprend de ses erreurs!"

Je décide de passer à la dernière étape, le tirage ! La plaque de verre du kit va me permettre de faire mes premiers essais de tirage par contact.

Plaque de verre pour le tirage par contact

Le principe est simple, sous lumière inactinique, je pose au dessus du boîtier un nouveau papier photo, la face sensible (brillante) vers le haut. Je pose ensuite le papier négatif par dessus. Les deux faces sensibles doivent être en contact. Je maintiens le tout à l’aide de la plaque de verre et les deux élastiques. J’expose le tout à la lumière électrique 1 à 2 secondes. Il ne reste plus qu’à tirer ces nouveaux papiers impressionnés. Le résultat est plus ou moins réussi, j’ai utilisé la lumière de la salle de bain composée de trois ampoules LED, j’ai diminué le temps d’exposition au fil des essais.

du négatif au positif

Vous avez deviné, je n’ai qu’une envie, continuer à explorer mes nouveaux appareils photographiques !